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La radiothérapie en conditions stéréotaxiques s'est récemment développée dans la prise en charge des tumeurs hépatiques primitives localisées, carcinome hépatocellulaire ou cholangiocarcinome, en alternative aux autres thérapies focales. L'objectif de ce travail était l'évaluation du contrôle local, de la survie sans progression, de la survie globale ainsi que de la toxicité de la radiothérapie en conditions stéréotaxiques des tumeurs hépatiques primitives. Tous les patients pris en charge par radiothérapie en conditions stéréotaxiques entre avril 2015 et septembre 2018 dans notre centre pour un carcinome hépatocellulaire ou un cholangiocarcinome ont été inclus dans cette étude. La radiothérapie était délivrée en arcthérapie dynamique avec asservissement respiratoire sur un accélérateur TrueBeam Novalis STX. Le contrôle local était évalué selon les Modified Response Evaluation Criteria in Solid Tumors (mRECIST) (relecture centralisée), la toxicité selon les Common Terminology Criteria for Adverse Effects. L'analyse de la survie a été réalisée avec la méthode de Kaplan-Meier. Parmi les 55 patients traités, 49 avaient un carcinome hépatocellulaire et six un cholangiocarcinome. La taille médiane des lésions était de 35 mm (extrêmes : 13-115 mm). La dose médiane prescrite dans le volume cible prévisionnel était de 50 Gy (extrêmes : 30–55 Gy) en trois ou cinq fractions. La dose équivalente biologique (BED 10 , avec un rapport α/β de 10 Gy) médiane était de 100 Gy (extrêmes : 48–151 Gy). Après un suivi médian de 15 mois, le taux de contrôle local à 1 an était de 81 % (intervalle de confiance à 95 % [IC 95 %] : 64–90 %). Les taux de survie sans progression et de survie globale à 1 an étaient respectivement de 49 % (extrêmes : 34–62 %) et 83 % (extrêmes : 69–91 %). Le diamètre de la lésion inférieur à 5 cm et une BED 10 supérieure ou égale à 100 Gy étaient associés à une meilleure probabilité de survie sans progression. Quatre patients (7 %) ont souffert d'une toxicité tardive de grade 3–4. Nos résultats sont concordants avec les données publiées de la littérature, confirmant que la radiothérapie en conditions stéréotaxiques est une technique efficace et bien tolérée. Des données prospectives sont nécessaires afin de préciser sa place dans la stratégie thérapeutique en association ou comme alternative aux autres traitements locaux. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Objectif Étude rétrospective évaluant les résultats de la radiothérapie externe après chirurgie conservatrice pour un carcinome épidermoïde laryngé ou hypopharyngé. Patients et méthodes Entre 1999 et 2010, 79 patients atteints d’un carcinome épidermoïde du larynx ou de l’hypopharynx ont eu une chirurgie partielle dans notre centre. Quarante patients avaient reçu au préalable une chimiothérapie d’induction. Après la chirurgie, 27 patients (34 %) ont eu une radiothérapie externe, principalement en raison d’un envahissement ganglionnaire (Groupe 1). Cinquante-deux patients n’en n’ont pas reçu (Groupe 2). Le suivi médian était de 51 mois. Résultats Dix-huit patients (23 %) ont été atteints d’une rechute (18,5 % dans le groupe 1 contre 25 % dans le groupe 2, p = 0,5). Les taux de survie sans rechute à 5 ans étaient de 81 % dans le groupe 1 et de 73 % dans le groupe 2 ( p = 0,4). Les taux de survie globale à 5 ans étaient de 66 % dans le groupe 1 et 87 % dans le groupe 2 ( p = 0,05). Le seul facteur prédictif de la survie globale était la localisation tumorale. Le taux de préservation laryngée était de 91 % pour l’ensemble des patients. Sept pharyngolaryngectomies totales ont été réalisées, deux dans le groupe 1 et cinq dans le groupe 2. Le taux de trachéotomie était de 6 % pour l’ensemble des patients, 15 % dans le groupe 1 et 2 % dans le groupe 2 ( p = 0,04). Conclusion Après chirurgie laryngée partielle, la radiothérapie externe postopératoire permet d’obtenir une survie sans rechute prolongée et un taux élevé de préservation laryngée. Le taux de trachéotomie secondaire était plus élevé dans le groupe 1, soulignant l’attention qui doit être portée à la dose reçue par le larynx restant. [ABSTRACT FROM AUTHOR]