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The article presents information on long distance running exercise with fatigue fractures and foot modifications, muscular angle analysis. Topics include marathon running, physical aspects of runners, foot modifications, foot postures, Mountain Ultra-Marathon, measurement of the foot, and the feeling of fatigue.

The aim of this study was to compare the plantar pressure distribution and foot measurements during standing posture before, during and after a mountain ultra-trail race. Thirty-eight runners were tested before (km-0) and after (km-171) of the Ultra-Trail Mont-Blanc 2016. Ten runners among of them were also tested at three checkpoints (km-49, km-79 and km-124). Standing erected posture was recorded on a stabilometric platform and was analyzed by the mean position of the center of pressure (CoP) on the antero-posterior (Y CoP) and medio-lateral (X CoP) axis. The relative body weight under the forefoot (FPP), the foot length (LF) and the front foot width (WFF) were also measured. The rating of perceived overall fatigue (RPF) was evaluated by Borg scale. Y CoP moved forward (P < 0.05) after the UTMB while FFP and WFF were increased (P < 0.05). Changes in Y CoP and changes in FFP were positively correlated (r = 0.47, P < 0.05). Y CoP , FFP and RPF increased significantly (P < 0.05) from the start to km-79 but were unchanged between km-79 to km-171. WFF increased at km-79 then remain unchanged until the end. X CoP and LF were unaltered throughout the UTMB. The increase of the forefoot plantar pressure is related to the forward displacement of CoP. These results explain probably why many runners have injuries in this area during a MUM. The increase of the front foot width should be taken into account for the choice of the running shoes, as much as the foot length. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

The article presents a study aimed to therefore to evaluate, throughout a Mountain Ultra-Marathon (MUM), the changes in the position of the center of gravity, the pre-foot pressure and the overall foot architecture. It examines the modifications in body in particular during the MUM by increasing the displacement of the center of pressure on the antero-posterior and medio-lateral axis.

Introduction Les recherches sur les effets du cycle menstruel féminin nous montrent des modifications biomécaniques pouvant être responsables de pathologies [1,2] . L’objectif de notre étude est de déterminer les effets de ce cycle sur le contrôle postural. Matériel et méthode Douze femmes (23,1 ± 4,8 ans) ont maintenu une position debout érigée sur une plateforme de force (Freemed©, Sensor Médica), trois fois 30 secondes à deux périodes de leur cycle menstruel : pendant les règles (2 jours après les premiers saignements) et pendant la phase folliculaire (18 jours après le premier saignement). Une échelle visuelle analogique (EVA, notée de 0 à 10) a été utilisée pour quantifier les douleurs éventuelles. Les données étudiées sont le X moyen, le Y moyen, la surface de l’ellipse de confiance, la longueur de la trace d’oscillation et la vitesse moyenne d’oscillation. Résultats La douleur évaluée pendant la période de saignement était en moyenne de 2,96 ± 2,70. Pendant cette période, on note un recul significatif du centre de pression (test de Wilcoxon, p < 0,01), mais pas de changement sur les autres données. Discussion–conclusion Cette réponse nous montre un recul du centre de pression qui peut être associé à une rotation interne coxo-fémorale [3] en probable protection de la zone endo-pelvienne. La période du cycle féminin est donc un élément important à prendre en compte dans l’analyse posturale globale et dans l’apparition de pathologies. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Introduction De nombreuses études ont montré l’efficacité de semelles orthopédiques sur l’activité musculaire du membre inférieur [1,2] . Cependant, très peu se sont intéressées aux muscles du pied et à différencier les 2 membres inférieurs. L’objectif de notre étude est de déterminer les effets d’une semelle correctrice sur l’activité musculaire des deux membres et des pieds. Matériel et méthodes Dix sujets sportifs masculins ont couru sur un tapis roulant à la même vitesse pendant 1 minute. L’activité EMG des muscles de la jambe ( Tibialis anterior , Soleus et Vastis medialis ) et de la voûte plantaire ( Abductor Hallucis ) a été mesurée à l’aide d’électrodes de surface (Trigno wireless, Delsys, EU). Deux conditions ont été testées et randomisées : semelles running classique (R) et semelles moulées avec correction neutre et blocage de l’os naviculaire (AC). Résultats L’utilisation d’une semelle de correction entraînait une augmentation significative de l’activité de l’abducteur de l’hallux gauche après un exercice de course avec semelles de correction (Wilcoxon ; p = 0,03). Discussion–conclusion Ces résultats montrent que les semelles correctrices modifient l’activité des muscles du pied gauche lors d’un exercice de course à pied. Ces influences doivent donc être prises en compte par le podologue pour effectuer son analyse. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Introduction Les recherches sur la course à pied montrent des changements de la posture statique après une activité sportive. L’objectif de notre étude est de déterminer les effets de 2 types de semelles moulées par rapport à une semelle standard sur la posture debout après une course de 30 minutes. Méthode Vingt sujets sportifs (24,3 ± 1,8 ans), 10 hommes et 10 femmes, ont couru 30 minutes à 10 km/h. Des analyses en position debout érigée sur une plateforme de force (Freemed © , Sensor Médica), ont été effectuées pendant 30 secondes, avant et après l’exercice de course, dans 3 conditions randomisées : semelle neutre (N), semelles moulées sans correction (SC) et semelles moulées avec correction neutre et blocage de l’os naviculaire (AC). Chaque sujet a utilisé ses propres chaussures de running. Les données étudiées sont le X moyen, le Y moyen, la surface de l’ellipse de confiance, la longueur de la trace d’oscillation et la vitesse moyenne d’oscillation. Résultats Après une course de 30 minutes, on note d’un déport significatif du centre de gravité vers la droite dans le plan frontal en posture debout en condition AC (test de Wilcoxon, p = 0,01), mais pas de changement sur les autres paramètres, quelle que soit la semelle utilisée. Discussion Cette réponse asymétrique induite par l’utilisation de semelles moulées avec correction doit être prise en compte lors de la mise en place d’un traitement symptomatique mais aussi asymptomatique dans le but d’améliorer performance sportive. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Introduction Les études des modifications de la position du pied montrent des changements de la position des genoux dans l’espace, à la marche, mais pas en statique, malgré des modifications posturales. Le but de notre étude est d’évaluer les modifications engendrées par un élément de podologie placé sous la première tête métatarsienne de chaque pied, sur la position des genoux et la posture, en statique. Méthode Dix sujets sains (24,6 ± 4,6 ans) ont maintenu une posture érigée pendant 30 s dans quatre conditions : « pieds nus », « chaussures Newfeel © sans orthèses », « chaussures Newfeel © avec orthèses plantaires neutres », et « chaussures Newfeel © avec orthèses plantaires de correction ». Les conditions ont été randomisées, répétées trois fois et enregistrées par un système de capture de mouvement (6 caméras VICON ® ) et par une plate-forme de forces (AMTI ® OR 6–7). Résultats L’analyse ne montre pas d’effet des éléments de semelles orthopédiques sur la position des genoux. Sur l’équilibre postural, on note un déséquilibre important pendant les deux premières secondes, dans les plans sagittal et frontal et pour la force de réaction, puis un retour à une statique posturale identique aux autres conditions. Les chaussures, dans toutes les conditions, créent un recul des sujets dans le plan sagittal. Conclusion Pour conclure, certains éléments de semelles orthopédiques peuvent avoir un effet déstabilisant, nécessitant un moment d’adaptation. De plus, les chaussures Newfeel © déséquilibrent les patients vers l’arrière. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Introduction Comprendre l’impact d’une correction podologique sur la giration pelvienne fournit une meilleure connaissance pour l’estimation des dysfonctions locomotrices et posturales (Eslami et al., 2006 ; Wada et al., 2014). Le but de notre étude a été de mettre en lien la stabilité pelvienne avec la position du Centre de Pression (CdP), en s’interrogeant sur la possibilité que la correction des appuis plantaires entraîne ou non une modification de la statique pelvienne. Méthode Dix-sept participants sains présentant une giration pelvienne ont été sollicités pour maintenir une posture érigée pendant 51,2 s (Bove et al., 2007 ; Chiari et al. 2002) suivant deux conditions randomisées : « pieds nus sans correction » (S1) et « pieds nus avec correction podologique » (S2). La position moyenne médio-latérale (Xm) et sagittale (Ym) du centre de pression suivant les axes X et Y et l’indice de Variation de Vitesse (IVV) ont été enregistrées à l’aide d’une plate-forme stabilométrique (cyber Sabots ® ) à une fréquence d’échantillonnage de 40 Hz. Résultats Les résultats statistiques (Test de Wilcoxon) ont montré une réduction significative de la giration pelvienne (p = 0,0007 < 0,01), du Xm (p = 0,003 < 0,01 ) , du Ym ( p = 0,004 < 0,01) et de l’IVV ( p = 0,009 < 0,01) avec la correction podologique. Discussion Ces résultats suggèrent que la giration pelvienne peut être limitée en modifiant les appuis plantaires. La correction podale entraîne nécessairement une modification de la stabilité posturale, et notamment de la position du CdP. En dépit de certaines limites de notre étude, les podologues doivent être attentifs à l’impact de leur traitement orthopédique sur l’équilibre global de leurs patients. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Introduction La course minimaliste peut se caractériser par une course avec chaussure présentant un dénivelé avant-pied/arrière-pied, appelé drop, n’excédant pas 4 mm. Ces chaussures modifient la cinématique de la course à pied mais aucune étude ne s’est intéressée à l’effet du drop sur l’équilibre postural. L’objectif de cette étude est de déterminer via une analyse stabilographique l’effet de la hauteur du drop sur l’équilibre postural avant (PRÉ) et après (POST) fatigue des membres inférieurs de type « site to stand ». Méthode Treize sujets ont participé à notre étude dans trois conditions différentes randomisées : pieds nus (BF), chaussures minimalistes (Min) et « running classiques » (RC) représentant respectivement un drop de 0 mm, 2 mm et 10 mm. Les positions moyennes du centre de pression(CoP) sur X et Y, la vitesse d’oscillation sur Y (vY) et la longueur de la trace (l) ont été enregistrés (3 × 30 s) en PRÉ et en POST. Résultats L’analyse statistique montre que la hauteur du drop est corrélée à la position moyenne du CoP sur Y PRÉ et POST (test de Spearman, r 2 = 0,97 et r 2 = 0,99, respectivement). On note un effet significatif de la hauteur du drop POST pour Cop Moy sur Y uniquement en RC ( p < 0,05). La vY et l augmentent avec la fatigue dans toutes les conditions (BF PRÉ/POST : p < 0,05, Min PRÉ/POST : p < 0,003, RC PRÉ/POST : p < 0,0006. et BF PRÉ/POST : p < 0,05, Min PRÉ/POST : p < 0,05, RC PRÉ/POST : p < 0,0001, respectivement). Conclusion Les RC semblent perturber le système postural PRÉ et surtout POST fatigue. Augmentant le déséquilibre antérieur, elles contraignent le corps à osciller davantage dans le plan sagittal, ce qui se traduit par une augmentation de la longueur de la trace donc une dépense énergétique plus importante. [ABSTRACT FROM AUTHOR]