Search

Intramammary Streptococcus agalactiae infections in nine camels (Camelus dromedarius) were treated by a three-day course of intramuscular injection with three different antibiotics to assess whether this route of application had any effect on the quarter infection status. A benzylpenicillin procain dihydrostreptomycin-base combination (12 million IU/12 g per day), penethamate hydroiodide (10 million IU per day) and erythromycin (10 mg/kg per day) were used on three groups of three camels, respectively. Penicillin-streptomycin eliminated S. agalactiae from three out of four infected quarters, penethamate hydroiodide had a curative effect on two out of four quarters, while erythromycin did not alter the infection status of any of the three S. agalactiae-infected quarters treated.

Quarter-milk samples (n = 828) from 207 traditionally managed lactating camels (Camelus dromedarius) in Borena (Southwestern Ethiopia) were examined to determine the occurrence and bacterial causes of mastitis in the camel. The California mastitis test (CMT) was used as a screening test and bacteriological examinations were carried out to identify the mastitis pathogens involved. Somatic cell counts (SCC) of camel milk samples were also determined. Out of 828 camel quarters examined 25 (12.1%) teats were blind. An agreement of 100% was found for CMT scores of 3+ and 2+ and bacteriological results, while 35, 71 and 85% agreements were observed for CMT scores of 0, trace and 1+, respectively. A significant association was observed between CMT positive scores and the presence of major pathogens in camel milk samples. SCC ranged from 3 x 105 to 1.5 x 107 leukocytes/ml of milk. An increasing number in the mean values of somatic cell counts was obtained for increasing scores of CMT using ANOVA. Four (1.9%) of the lactating camels examined were detected as clinical cases of mastitis. Among the CMT positive quarter-milk samples examined, 171 (74%) yielded pathogenic bacteria. The major mastitis pathogens isolated included species of Staphylococcus, Streptococcus, Micrococcus, Corynebacterium and Bacillus, and Actinomyces pyogenes, Escherichia coli and Pasteurella haemolytica.

Des analyses bactériologiques de 235 prélèvements de lait de vaches laitières atteintes de mammites subcliniques dépistées par le California mastitis test, provenant de dix exploitations du nord-est de l’Algérie, ont été réalisées sur une période de deux ans (2008-10). L’isolement bactérien a concerné 89 p. 100 des échantillons. Parmi les germes isolés, les coques à Gram positif ont été les plus fréquents, notamment des staphylocoques à coagulase négative (43 p. 100) et Staphylococcus aureus (30 p. 100). Escherichia coli a été isolé dans 14 p. 100 des prélèvements. Les autres germes isolés ont été Streptococcus uberis (4 p. 100), Streptococcus agalactiae (3 p. 100), Streptococcus dysgalactiae (3 p. 100), et Klebsiella sp. plus rarement (2 p. 100).

L’objectif de cette étude a été d’évaluer un test pour le diagnostic des mammites dans les élevages bovins de la région Centre de l’Algérie. L’étude a été réalisée sur 100 vaches en lactation appartenant à 15 élevages. Le test évalué a été le California Mastitis Test (CMT) dont la positivité a été indiquée par la modification de consistance du mélange lait et réactif sur une cupule à fond noir. Une analyse bactériologique a été réalisée sur tous les échantillons de lait positifs, afin de confirmer la présence d’une infection et d’identifier les pathogènes responsables. Le CMT a été positif chez 25 p. 100 des vaches. La prévalence a été deux fois plus élevée chez les vaches produisant plus de dix litres de lait. L’analyse bactériologique a montré que 96 p. 100 des échantillons de lait positifs contenaient des bactéries pathogènes, parmi lesquelles les staphylocoques ont été les plus fréquemment isolés. Ces résultats ont montré une très forte corrélation entre le CMT et la bactériologie. Ainsi, le CMT semble être un outil avantageux à développer, à petite ou à grande échelle, pour un dépistage systématique et régulier dans un programme intégré de lutte contre les mammites.

L’objectif de ce travail a consisté à évaluer la situation sanitaire mammaire des vaches à partir du taux cellulaire du troupeau (TCT) et du comptage cellulaire individuel (CCI), et à estimer les pertes quantitatives en lait liées aux numérations cellulaires élevées. L’étude a été réalisée sur un échantillon de 30 élevages bovins de type hors-sol dans la région de Mahdia en Tunisie. Le diagnostic sanitaire mammaire a été effectué par la méthode de numération cellulaire directe sur lait de mélange et sur lait individuel. Les résultats ont montré que 87 p. 100 des élevages étudiés avaient des TCT supérieurs à 200 000 cell./ml et 69 p. 100 des vaches avaient des CCI supérieurs à 200 000 cell./ml. Les pertes quantitatives en lait consécutives à des taux cellulaires élevés ont été relativement importantes. Environ 23 p. 100 des élevages ont présenté des pertes en lait supérieures à 5 p. 100 de la production totale du troupeau et 15 p. 100 des vaches ont eu des pertes de lactation de 16 p. 100. Cette situation nécessiterait une intervention efficace de lutte contre les mammites, tout en essayant de maîtriser les facteurs de risque. L’étude des conditions de traite en relation avec les TCT et les CCI a montré que les pratiques de traite n’ont pas eu d’influence sur les taux cellulaires étudiés alors que les paramètres de fonctionnement de la machine à traire ont enregistré des corrélations significatives.

Trente sept isolats de Mycoplasma bovis ont été prélevés sur 42 échantillons de lait provenant de vaches Prim'Holstein importées dans l'Etat de Khartoum. M. bovis a été ainsi isolé pour la première fois au Soudan.

Pour déterminer la fréquence et la cause des mammites subcliniques caprines, une investigation basée sur le diagnostic bactériologique a été réalisée sur 3 groupes de troupeaux laitiers (A, B et C) constitués respectivement de la race Saanen, la race Alpine et une race locale, Draa. Parmi les 287 prélèvements analysés, 98 trayons (soit 34 %) se sont révélés infectés. Les staphylocoques à coagulase négative sont les plus fréquemment isolés (43 % de l'ensemble des germes) suivis de Bacillus spp. (27 %) et de Staphylococcus aureus (13 %). Les autres bactéries isolées étaient Pseudomonas spp. (6 %), Streptococcus spp. et coliformes (5 %) et Micro-coccus spp. (2 %). Aucun mycoplasme n'a été isolé. L'étude épidémiologique a mis en évidence l'effet significatif du mode de conduite de l'élevage, de la race, du numéro et du mois de lactation.

Des mammites ont été dépistées par différentes techniques de diagnostic chez trois cent vingt-deux vaches Frisonnes en lactation. Les germes prédominants rencontrés ont été des staphylocoques, des streptocoques, Corynebacterium et Escherichia coli spp

Les auteurs procèdent à un inventaire des micro-organismes bactériens isolés à partir de laits de mammite prélevés sur des vaches Montbéliardes et Pakistanaises importées au Sénégal. Malgré le nombre relativement peu important de prélèvements, 6 types de mammites d’étiologie monobactérienne sont identifiés, staphylococcique, streptococcique, colibacillaire, à Corynebacterium pyogenes, Pseudomonas aeruginosa et Serratia marcescens, ainsi que diverses formes polybactériennes; notamment, 2 variétés de Acinobacter calcoaceticus ont été mises en évidence. Les mammites chroniques sont apparues nombreuses, donnant lieu à l’installation simultanée ou successive de plusieurs bactéries.

Deux essais d’infection expérimentale de caprins par Mycoplasma (M.) capricolum ont été conduits. Des caprins adultes, infectés par voie intrabronchique à la dose de 109 CFU/ml, à l’aide d’une souche d’origine ovine (O12), ont montré des troubles respiratoires discrets et transitoires ; ils ont excrété le germe pendant les 5 semaines qu’a duré l’observation et ont développé une séroconversion, décelée dès la première semaine par un test ELISA. Des chèvres, allaitant leurs produits au premier mois, ont été réparties en 3 lots et inoculées à la dose de 2.107 CFU/ml dans le trayon gauche, le premier lot à l’aide de la souche O12, le second à l’aide d’une souche marocaine caprine et le dernier par une souche australienne caprine. Une mammite sévère a été observée dans tous les lots, avec répercussion sur l’état général sauf dans le lot infecté par la souche O12. L’infection s’est transmise par la tétée aux nouveau-nés dont elle a entraîné la mort en 6 à 12 jours sauf dans le cas d’un chevreau âgé d’un mois au moment de son infection par la souche O12. Ces résultats suggèrent que : - les caprins adultes opposent une assez bonne résistance à l’infection par M. capricolum, par voie intrabronchique ; - il y aurait une variabilité dans la virulence des souches de M. capricolum, la souche O12 étant moins virulente, aussi bien pour les chèvres que pour les chevreaux.