1. L'imaginisation du réel: pour une politique des imaginaires singuliers :le combat du bien et la vengeance possible illustrés par la mythologie de saint Georges et le cinéma de Quentin Tarantino
- Author
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Couloubaritsis, Lambros, Decharneux, Baudouin, Peeters, Christian, Lemaire, Jacques Charles, Wunenburger, Jean-Jacques, Nobilio, Fabien, Miller, Richard, Couloubaritsis, Lambros, Decharneux, Baudouin, Peeters, Christian, Lemaire, Jacques Charles, Wunenburger, Jean-Jacques, Nobilio, Fabien, and Miller, Richard
- Abstract
Un corps humain n’est pas le réceptacle passif d’impressions. Il n’est condamné à aucun « réel » qui s’imposerait à lui. Tout au contraire crée-t-il, continûment et spontanément, des images singulières de la réalité. Cette faculté d’imaginisation est le sujet de la présente thèse, ainsi que la conséquence qui s’ensuit, pour chaque individu, de ne pouvoir que croire en une réalité toujours déjà imaginisée. L’imaginisation sera envisagée selon une double visée :en tant que faculté (laquelle produit des effets concrets, historisants), et en tant que qualité originelle de l’être humain.Poser que l’imaginisation est la qualité qui définit l’appartenance à l’humanité induit entre autres que la raison est renvoyée à un statut second :elle est un choix possible à l’intérieur d’une création incessante d’images-réalités, par où se constitue singulièrement une fiction enveloppante de la vie. Notre objectif n’est pas de déprécier le choix en faveur de la raison en indiquant qu’il serait, à tout coup, contraint et réducteur. Mais ne plus être en mesure – parce que l’être humain est d’emblée appréhendé en tant qu’être de raison (ens rationis) – de penser que la raison requiert un choix et qu’elle ne « va » pas de soi, c’est se couper de tout accès à la question :« Qu’est-ce que l’homme ?».Nous voulons considérer l’être humain en tant qu’il imaginise le réel en y adjoignant une part fictive qui, à la fois, précède, intègre et outrepasse la « simple » raison. Fiction enveloppante forcément ignorée par le rationalisme positiviste, alors qu’elle est attachée de façon indissoluble à la vie de chacune et de chacun ;tous étant les acteurs individuels d’une histoire personnelle et collective.Avant d’être un être de raison, l’homme est un être vivant qui imaginise singulièrement les choses, les situations, les évènements, ses semblables… Il en résulte une complexité telle qu’aucun échange, aucune relation, aucune cohabitation, ne peuvent à priori être déterminés rationnellement., Doctorat en Philosophie, THPHILO, info:eu-repo/semantics/nonPublished
- Published
- 2011