13 results on '"Baubet, Eric"'
Search Results
2. Data from: Should I stay or should I go? Determinants of immediate and delayed movement responses of female red deer (Cervus elaphus) to drive hunts
- Author
-
Chassagneux, Agathe, Calenge, Clément, Marchand, Pascal, Richard, Emmanuelle, Guillaumat, Etienne, Baubet, Eric, and Saïd, Sonia
- Subjects
Anti-predator responses, non-lethal effects, hunting, movement patterns, wildlife management - Abstract
Data used for the study "Should I stay or should I go? Determinants of immediate and delayed movement responses of female red deer (Cervus elaphus) to drive hunts", accepted for publication in the journal Plos One. Abstract: Hunting can be used as a tool for wildlife management, through limitation of population densities and dissuading game from using sensitive areas. The success of these approaches requires in depth knowledge of prey movement. Indeed, movement decisions of game during hunting may affect the killing success of hunters as well as the subsequent location of surviving animals. We thus investigated red deer movement responses to drive hunts and their causal factors. We studied 34 hunting events in the National Estate of Chambord (France) and thereby provided a fine-scale characterization of the immediate and delayed movement responses of red deer to drive hunts. Red deer responded to drive hunts either by immediately fleeing the hunted area, or by initially remaining before ultimately fleeing after the hunters had departed. A few hours after the hunt, all individuals were located in distant areas (> 2 kilometres) from the hunted area. Immediate flight responses were less common when drive hunts occurred in areas with dense understorey. However, neither beater/dog densities nor site familiarity influenced the immediate flight decision. Following a drive hunt, red deer remained outside the hunted areas for periods twice as long compared to periods when no hunting occurred (34 hours vs. 17 hours). Such knowledge of game movement rates in response to drive hunts may help the development of informed management policy for hunted red deer populations.
- Published
- 2020
3. Avis de l'Anses relatif à «l'évaluation des mesures de prévention et de gestion concernant les activités en forêt et des mesures de biosécurité en élevages porcins afin de prévenir et maîtriser le risque de diffusion de la Peste Porcine Africaine (PPA) sur le territoire national»
- Author
-
Saegerman, Claude, Baubet, Eric, Belloc, Catherine, Collin, Eric, Fischer, Claude, Hars, Jean, Le Potier, Marie-Frédérique, López-Olvera, Jorge Ramón, PEROZ-SAPEDE, Carole, Rose, Nicolas, Rossi, Sophie, Vaillancourt, Jean-Pierre, Corre, Justine, Dunoyer, Charlotte, Université de Liège, Office Nationale de la chasse et faune sauvage (ONCFS), ONCFS, Ecole Nationale Vétérinaire, Agroalimentaire et de l'alimentation Nantes-Atlantique (ONIRIS), Clinique Vétérinaire, Haute Ecole du Paysage, d'Ingénierie et d'Architecture de Genève (HEPIA), Laboratoire de Ploufragan - Plouzané, Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (ANSES), Universitat Autònoma de Barcelona (UAB), Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS), Université de Montréal (UdeM), and Direction de l'Evaluation des Risques (DER)
- Subjects
Pig ,Porc ,MESH: African swine fever ,[SDV.BA.MVSA]Life Sciences [q-bio]/Animal biology/Veterinary medicine and animal Health ,Introduction de virus ,[SDV]Life Sciences [q-bio] ,Pig farming ,Virus spread ,Wild boar ,Virus introduction ,Sanglier sauvage ,Biosécurité ,Peste porcine africaine ,Biosecurity ,African swine fever ,Elevage porcin - Abstract
Situation sanitaire de la PPA en Belgique, au Luxembourg et en France 1.1.1. Belgique Depuis le 13 septembre 2018, l’épizootie de PPA en Belgique se poursuit. Au 22 mars 2019, la Belgique recensait 702 sangliers positifs sur 2042 animaux analysés (cadavres ou animaux tirés) dans la zone infectée, qui a plusieurs fois évolué pour tenir compte de nouveaux foyers à l’ouest et au nord de la zone initialement définie.La prospection des cadavres et les opérations de dépeuplement se poursuivent de manière intensive : prospection une fois toutes les deux semaines, mise en oeuvre de battues administratives, de pièges et de tirs de nuits (source Task Force). 1.1.2. Luxembourg Au Luxembourg, et jusqu’à la semaine dernière, la surveillance était exclusivement évènementielle. Au 21 mars 2019, 131 sangliers, trouvés morts ou tirés, ont été analysés, tous négatifs en PCR. 1.1.3. France Suite aux cas de PPA confirmés sur des sangliers en Belgique, un zonage a été défini en France et a été adapté en fonction de l’évolution épidémiologique de la PPA en Wallonie (ZB, ZOR et ZO, carte 1 ci-dessous). Des mesures de prévention et de surveillance vis-à-vis de la PPA ont été instaurées dans ces zones, concernant les activités de chasse, les activités forestières, ainsi que les exploitations de suidés.La ZB est administrativement délimitée par des limites de communes. A l’intérieur de cette zone, des clôtures séparent 3 compartiments (carte 2) : une ZB nord (entièrement clôturée depuis le 25/02), une ZB centrale (entièrement clôturée depuis le 11/02) et bientôt une ZB sud (la ZOR sud actuelle, qui sera entièrement clôturée d’ici la fin mars et amenée elle aussi à être « vidée » de ses sangliers).Actuellement, les principales mesures mises en oeuvre dans les différentes zones sont les suivantes : - tous les cadavres de sangliers trouvés morts font l’objet d’analyses, et ce, sur l’ensemble du territoire national ; - en ZB, qui constituent des zones de dépeuplement accélérées, différentes actions de destruction ont été mises en place après que des clôtures aient été érigées autour de ces zones : piégeage, tirs de nuits et battues. Une recherche active des cadavres est assurée par des patrouilles 1 à 2 fois par semaine en zone frontalière et par des opérations de ratissage dans les zones voisines de cas de PPA identifiés en Belgique. Par ailleurs, depuis le 18 février, 20% des sangliers tirés sont analysés. Les activités professionnelles et de loisirs sont suspendues ; - en ZO, la diminution drastique des populations de sangliers est également programmée. La surveillance repose uniquement sur la surveillance évènementielle. Toutes les activités forestières sont autorisées ; - dans les différentes zones réglementées, des mesures de biosécurité sont mises en place dans les élevages porcins (arrêté du 16 octobre 20182), ainsi que des mesures relatives au nettoyage et à la désinfection des véhicules de transport de suidés. Des visites de contrôle3 de ces élevages sont mises en place par les DD(CS)PP.1.2. Questions posées par la saisine Dans ce contexte, les questions suivantes sont posées à l’Anses : 1) « Dans les zones blanches, toutes les activités professionnelles et de loisirs en forêt ont été limitées. L’article 16 bis de l’arrêté du 19 octobre 2018 prévoit qu’« en application de l’article L.201-4 du code rural et de la pêche maritime, le préfet suspend, le cas échéant dans les conditions fixées par l’article L. 2215-1 du code général des collectivités territoriales, toute activité d’exploitation, de travaux forestiers, de chargement et de transport du bois, l’accès et le déplacement des personnes et des biens au sein des forêts en dehors des routes, à l’exception des interventions nécessaires à la gestion de la peste porcine africaine ». Compte tenu de la réduction de la population de sangliers et de la réalisation des clôtures belges et françaises, quel serait le risque à ré-autoriser tout ou partie de ces activités forestières ? La réponse devra aborder les délais et critères de ré-autorisation de ces activités en particulier : a) En fonction de l’évolution de ces zones (évolution du statut de la zone d’observation en zone blanche, avancement du dépeuplement par exemple) ; b) En fonction du type d’activité forestière (coupe, replantation) : type de route empruntée (goudronée, empierrée ou parcelle), type d’engins (mécanisé ou en botte) et type d’acteurs (professionnel ou grand public, notamment par l’affouage réalisé par les habitants locaux qui procèdent à un abattage-façonnage de leur bois de chaufage suivi d’un transport à l’aide d’un tracteur sur des distances relativement courtes jusqu’à leur lieu de résidence). Un projet de dérogation préparé par la DRAAF Grand-Est est joint à ce courrier. 2) Dans les zones d’observation et en prenant en compte le dépeuplement des zones blanches, quelles mesures de surveillance et de maîtrise du risque (dont le dépeuplement en sangliers) pourraient être recommandées pour les semaines et mois à venir afin d’attester du caractère indemme de cette zone et de détecter le plus précocément possible une éventuelle présence de sangliers infectés ? Par ailleurs, au niveau national, pour les élevages porcins, les mesures de biosécurité ont été précisées par l’arrêté biosécurité du 16 octobre 20184, complété par l’instruction technique5 biosécurité en élevage porcin (ces documents sont joints à cette saisine). L’arrêté biosécurité définit trois zones dans les exploitations : la zone d’élevage, la zone professionnelle et la zone publique. Dans les zones réglementées (ZOR et ZO), la zone professionnelle doit être délimitée de façon à renforcer la maîtrise des flux de personnes et de véhicules ainsi que d’empêcher l’intrusion des suidés sauvages.3) Dans ce contexte, afin de prévenir le risque d’introduction du virus de la PPA dans les élevages, faut-il imposer la clôture de la zone professionnelle pour en préciser la délimitation telle que prévue par l’arrêté biosécurité ? Quelle serait la plus-value de la clôture sur le risque d’introduction du virus dans l’élevage ? Existe-t-il d’autres recommandations ? »
- Published
- 2019
4. Avis de l’Anses relatif à «l'évaluation des mesures de gestion à mettre en place en cas de découverte d’un cas de peste porcine africaine dans la faune sauvage dans les différentes zones réglementées françaises»
- Author
-
Saegerman, Claude, Baubet, Eric, Belloc, Catherine, Collin, Eric, Fischer, Claude, Hars, Jean, Le Potier, Marie-Frédérique, López-Olvera, Jorge Ramón, PEROZ-SAPEDE, Carole, Rose, Nicolas, Rossi, Sophie, Vaillancourt, Jean-Pierre, Dunoyer, Charlotte, Corre, Justine, Université de Liège, Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS), ONCFS, Ecole Nationale Vétérinaire, Agroalimentaire et de l'alimentation Nantes-Atlantique (ONIRIS), Clinique Vétérinaire, Haute Ecole du Paysage, d'Ingénierie et d'Architecture de Genève (HEPIA), Laboratoire de Ploufragan - Plouzané, Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (ANSES), Universitat Autònoma de Barcelona (UAB), Office Nationale de la chasse et faune sauvage (ONCFS), Université de Montréal (UdeM), and Direction de l'Evaluation des Risques (DER)
- Subjects
Diffusion de virus ,MESH: African swine fever ,[SDV.BA.MVSA]Life Sciences [q-bio]/Animal biology/Veterinary medicine and animal Health ,Introduction de virus ,[SDV]Life Sciences [q-bio] ,[SDV.BA]Life Sciences [q-bio]/Animal biology ,Virus spread ,Wildlife ,Wild boar ,Virus introduction ,Faune sauvage ,Sanglier sauvage ,Peste porcine africaine ,African swine fever - Abstract
Depuis le 13 septembre 2018, l’épizootie de peste porcine africaine (PPA) en Belgique (sud de la Région Wallonne) se poursuit et progresse d’Est en Ouest, en suivant le continuum forestier dans lequel les premiers cadavres ont été repérés. Au 1er février 2019, la Belgique recensait 403 sangliers positifs sur 1031 animaux analysés (cadavres ou sangliers tirés) dans la zone infectée.Le 9 janvier 2019, un nouvel évènement a modifié le niveau de risque d’introduction de la PPA en France : la Belgique déclarait deux cas de PPA sur des sangliers tirés à la chasse, situés hors de la zone infectée, sur la commune de Meix-devant-Virton à moins de 3 km de la frontière francobelge (voir carte 1, cercle rouge). Ces animaux chassés, trouvés positifs pour la PPA, provenaient d’une compagnie de 9 sangliers, dont 4 ont échappé aux tirs.Suite à la découverte de ces cas de Meix-devant-Virton, des nouveaux zonages ont été définis en Belgique et en France.La zone infectée en Belgique a été étendue vers l’ouest jusqu’à la frontière franco-belge, entourée au sud par une zone d’observation renforcée (ZOR) et au nord, par une zone de vigilance (carte 2). Une deuxième clôture a été construite en Belgique, à l’ouest de la première, en deux boucles, visant à fragmenter davantage le paysage dans la zone de plus forte progression de l’infection et à ralentir les mouvements de sangliers. L’objectif de destruction des sangliers dans ces zones est assorti de moyens différents selon les zones (source : Task Force franco-belge) : - Zone infectée d’origine : seul du piégeage est aujourd’hui autorisé, hormis en bordure de la zone de vigilance au nord et de la ZOR au sud-est, où des tirs de nuit et des tirs à l’affût sont pratiqués par des personne mandatées ;- Nouvelle zone infectée (extension vers l’ouest dans les 2 boucles closes) : la chasse (battue avec chien de petite quête), les tirs de nuit, la chasse à l’affût et le piégeage sont autorisés ;- ZOR belge et secteur non clôturé situé à l’ouest de la boucle nord : la chasse SANS chien, les tirs de nuit, la chasse à l’affût et le piégeage sont autorisés organisés en périphérie de cette zone infectée d’origine ;- Zone de vigilance au Nord : tous les types de chasse sont autorisés.L'arrêté ministériel français du 18/01/2019 prévoit, quant à lui, la création de zones blanches (ZB) à l’intérieur de la ZOR française, délimitées au nord par la frontière avec la Belgique et au sud par de nouvelles clôtures (clôtures grillagées d’1m50 de haut et enterrées sur 50cm, en cours d’installation), situées environ à 5 km de la frontière. En attendant la mise en place effective des clôtures, les zones blanches sont définies en suivant les limites des communes (carte 2). En parallèle de la construction des clôtures, il a été décidé de diminuer drastiquement (80 à 100%) les populations de sangliers présentes dans ces zones blanches. Les méthodes prévues pour y parvenir sont les battues avec chiens, les battues administratives, le tir à l'approche, le tir à l'affût de jour et de nuit et le piégeage. L’appâtage en vue d'augmenter l'efficacité des tirs a aussi été autorisé.L’objectif de réduction des populations est également affirmé pour la zone d’observation renforcée (ZOR) et la zone d’observation (ZO), les moyens étant pour le moment ciblés sur la chasse, avec des objectifs de tableau de chasse à hauteur minimum de 150 % par rapport aux années précédentes.
- Published
- 2019
5. Avis de l’Anses relatif à « l’évaluation de l'impact des activités en forêt sur les risques d’introduction et de diffusion de la Peste Porcine Africaine sur le territoire national ». Première partie
- Author
-
Saegerman, Claude, Baubet, Eric, Belloc, Catherine, Collin, Eric, Fischer, Claude, Hars, Jean, Le Potier, Marie-Frédérique, López-Olvera, Jorge Ramón, Sapede-Peroz, Carole, Rose, Nicolas, Rossi, Sophie, Vaillancourt, Jean-Pierre, Dunoyer, Charlotte, Petit, Karine, Université de Liège, Office Nationale de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS), CNERA Avifaune Migratrice, Ecole Nationale Vétérinaire, Agroalimentaire et de l'alimentation Nantes-Atlantique (ONIRIS), Clinique Vétérinaire, Université de Lausanne (UNIL), Haute Ecole du Paysage, d'Ingénierie et d'Architecture de Genève (HEPIA), Laboratoire de Ploufragan - Plouzané, Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (ANSES), Universitat Autònoma de Barcelona (UAB), Office Nationale de la chasse et faune sauvage (ONCFS), ONCFS, Université de Montréal (UdeM), and Direction de l'Evaluation des Risques (DER)
- Subjects
Virus diffusion ,Chasse ,Diffusion de virus ,MESH: African swine fever ,[SDV.BA.MVSA]Life Sciences [q-bio]/Animal biology/Veterinary medicine and animal Health ,Déplacement collectif d'animaux ,Introduction de virus ,[SDV]Life Sciences [q-bio] ,Virus spread ,Wildlife ,Wild boar ,Virus introduction ,Faune sauvage ,Sanglier sauvage ,Peste porcine africaine ,Propagation de virus ,Hunting ,African swine fever - Abstract
Deux cas de Peste Porcine Africaine (PPA) ont été confirmés en Belgique le 13 septembre 2018 sur des sangliers sauvages en Belgique (commune d'Etalle), à une quinzaine de kilomètres de la frontière. Une zone infectée a été définie (couvrant près de 63 000 ha) au seinde laquelle toute chasse, toute activité forestière et tout mouvement de porcs domestiques ont été interdits.En France, une zone d’observation renforcée (ZOR) couvrant 133 communes sur trois départements a aussi été définie et, le 08/10/2018, un arrêté ministériel a interdit la chasse et toute activité d’exploitation, de travaux forestiers, de chargement et de transport de bois,l’accès et le déplacement des personnes et des biens au sein des forêts, afin de limiter les mouvements de sangliers.Le 12 octobre 2018, les autorités belges ont procédé à une modification de leur zonage en scindant la zone infectée en trois zones avec des mesures redéfinies selon les zones et applicables à partir du 15/10/2018. Dans la zone d’observation renforcée belge, la chasse auxsangliers et aux autres espèces est interdite sauf la chasse à l’approche, à l’affût et en battue silencieuse. Les activités d’exploitation et travaux forestiers y sont autorisées.En France, suite à ces évolutions et aux recommandations des experts de l’Union européenne (visite en France les 18 et 19/10/2018), la signature d’un nouvel arrêté a conduit à réduire la ZOR à 53 communes et à ré-autoriser la chasse (sans chien) ainsi que toutes les activitésforestières citées ci-dessus. La reprise de ces activités a été justifiée à la fois par les résultats favorables de la surveillance ainsi que par la nécessité de coordonner les mesures de part et d’autre de la frontière. Cependant, ces activités de chasse, d’exploitation et de loisir en forêtqui ont été ré-autorisées ne semblent pas faire consensus quant à leur impact sur les mouvements de sangliers et la diffusion de la PPA sur un territoire. De plus, l’objectif de diminution drastique et rapide des populations de sangliers dans la ZOR ne pourra, de l’avisdes fédérations de chasseurs, être atteint avec une chasse sans chien.Dans ce contexte, et en prévision d'une évolution sanitaire défavorable éventuelle, la DGAL a saisi l’Anses le 16 novembre 2018 (cf annexe 2) pour une évaluation du risque représenté par différentes activités humaines sur la diffusion du virus de la peste porcine africaine, qu'ils'agisse d'une diffusion par mouvements de sangliers, ou par transmission indirecte sur des supports inertes (roues de véhicules, bottes, ..). Les activités concernées par la saisine sont les suivantes :- les différentes formes de chasse (à l’affût, à l’approche et en battue), avec et sans chien et leur fréquence (notamment les battues) ;- le tir de nuit avec ou sans utilisation de silencieux ;- les activités d’exploitation et de travaux forestiers (coupes de bois, martelage, débardage, chargement de grumes,..)- les activités de loisirs au sein des forêts, individuelles (promeneurs, ..) ou collectives (manifestations sportives).En Belgique, à la date du 27 novembre 2018, 184 cas de PPA ont été confirmés sur des sangliers sauvages dans la zone infectée. Par ailleurs, le zonage en Belgique a été modifié le 23/11/2018 en concertation avec la Commission européenne : la zone infectée est désormais divisée en 3 zones : une zone II issue de la fusion entre la zone cœur et la zone tampon (zones où sont constatés les cas de PPA chez les sangliers), une zone I Nord, considérée comme une zone d’observation renforcée au nord de la zone II et une zone I sud, égalementconsidérée comme une zone d’observation renforcée au sud de la zone II.Deux clôtures de type Ursus sont déployées en Belgique : plus de 30 km de clôtures d'1m20 de hauteur ont été installées entre Valansart, Virton et Aubange sur la ligne de démarcation entre la zone II et la zone I sud.En outre, des clôtures électriques ont été installées et sont entretenues par les fédérations de chasseurs le long de la frontière franco-belge.
- Published
- 2019
6. Avis de l'Anses relatif à « l'évaluation de l'impact des activités en forêt sur le risque de diffusion de la Peste Porcine Africaine sur le territoire national, par le dérangement des sangliers. Deuxième partie (activités humaines de loisir et d'exploitation forestière) »
- Author
-
Saegerman, Claude, Baubet, Eric, Belloc, Catherine, Collin, Eric, Fischer, Claude, Hars, Jean, Le Potier, Marie-Frédérique, López-Olvera, Jorge Ramón, PEROZ-SAPEDE, Carole, Rose, Nicolas, Rossi, Sophie, Vaillancourt, Jean-Pierre, Dunoyer, Charlotte, Petit, Karine, Université de Liège, Office Nationale de la chasse et faune sauvage (ONCFS), ONCFS, Ecole Nationale Vétérinaire, Agroalimentaire et de l'alimentation Nantes-Atlantique (ONIRIS), Clinique Vétérinaire, Haute Ecole du Paysage, d'Ingénierie et d'Architecture de Genève (HEPIA), Laboratoire de Ploufragan - Plouzané, Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (ANSES), Universitat Autònoma de Barcelona (UAB), Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS), Université de Montréal (UdeM), and Direction de l'Evaluation des Risques (DER)
- Subjects
Diffusion de virus ,[SDV.BA.MVSA]Life Sciences [q-bio]/Animal biology/Veterinary medicine and animal Health ,Human activity ,Introduction de virus ,[SDV]Life Sciences [q-bio] ,Exploitation forestière ,Disturbance ,Virus spread ,Wildlife ,Wild boar ,MESH: African swine ferver ,Virus introduction ,Faune sauvage ,Forest activity ,Sanglier sauvage ,Peste porcine africaine ,Propagation de virus ,Hunting ,African swine fever ,Activité humaine - Abstract
Deux cas de Peste Porcine Africaine (PPA) ont été confirmés en Belgique le 13 septembre 2018 sur des sangliers sauvages en Belgique (commune d'Etalle), à une quinzaine de kilomètres de la frontière. Une zone infectée a été définie (couvrant près de 63 000 ha) au seinde laquelle toute chasse, toute activité forestière et tout mouvement de porcs domestiques ont été interdits.En France, une zone d’observation renforcée (ZOR) couvrant 133 communes sur trois départements a aussi été définie et, le 08/10/2018, un arrêté ministériel a interdit la chasse et toute activité d’exploitation, de travaux forestiers, de chargement et de transport de bois,l’accès et le déplacement des personnes et des biens au sein des forêts, afin de limiter les mouvements de sangliers.Le 12 octobre 2018, les autorités belges ont procédé à une modification de leur zonage en scindant la zone infectée en trois zones avec des mesures redéfinies selon les zones et applicables à partir du 15/10/2018. Dans la zone d’observation renforcée belge, la chasse aux sangliers et aux autres espèces est interdite sauf la chasse à l’approche, à l’affût et en battue silencieuse. Les activités d’exploitation et travaux forestiers y sont autorisées.En France, suite à ces évolutions et aux recommandations des experts de l’Union européenne (visite en France les 18 et 19/10/2018), la signature d’un nouvel arrêté a conduit à réduire la ZOR à 53 communes et à ré-autoriser la chasse (sans chien) ainsi que toutes les activitésforestières citées ci-dessus. La reprise de ces activités a été justifiée à la fois par les résultats favorables de la surveillance ainsi que par la nécessité de coordonner les mesures de part et d’autre de la frontière. Cependant, ces activités de chasse, d’exploitation et de loisir en forêtqui ont été ré-autorisées ne semblent pas faire consensus quant à leur impact sur les mouvements de sangliers et la diffusion de la PPA sur un territoire. De plus, l’objectif de diminution drastique et rapide des populations de sangliers dans la ZOR ne pourra, de l’avisdes fédérations de chasseurs, être atteint avec une chasse sans chien. Dans ce contexte, et dans l’hypothèse d'une évolution sanitaire défavorable, la DGAL a saisi l’Anses le 16 novembre 2018 (cf. annexe 2) pour une évaluation du risque représenté par différentes activités humaines sur la diffusion du virus de la peste porcine africaine, qu'ils'agisse d'une diffusion par mouvements de sangliers, ou par transmission indirecte sur des supports inertes (roues de véhicules, bottes etc.). Les activités concernées par la saisine sont les suivantes :- les différentes formes de chasse (à l’affût, à l’approche et en battue), avec et sans chien et leur fréquence (notamment les battues) ;- le tir de nuit avec ou sans utilisation de silencieux ;- les activités d’exploitation et de travaux forestiers (coupes de bois, martelage, débardage, chargement de grumes,..)- les activités de loisirs au sein des forêts, individuelles (promeneurs, ..) ou collectives (manifestations sportives).
- Published
- 2019
7. Évaluation de l’impact des activités humaines d’exploitation forestière et de loisir sur le risque de propagation du virus de la peste porcine africaine : première élicitation d’experts
- Author
-
Karine, Petit, Charlotte, Dunoyer, Fischer, Claude, Hars, Jean, Baubet, Eric, López-Olvera, Jorge Ramón, Rossi, Sophie, Collin, Eric, Le Potier, Marie-Frédérique, Catherine, Belloc, Peroz, Carole, Rose, Nicolas, Vaillancourt, Jean-Pierre, Saegerman, Claude, Unité Evaluation des risques liés à la santé, l’alimentation et au bien-être des animaux (UERSABA), Direction de l'Evaluation des Risques (DER), Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (ANSES)-Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (ANSES), Haute Ecole du Paysage, d'Ingénierie et d'Architecture de Genève (HEPIA), Unité Sanitaire de la Faune, Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS), Servei d'Ecopatologia de Fauna Salvatge, Facultat de Veterinària, Universitat Autònoma de Barcelona (UAB), Cabinet Vétérinaire de Plœuc-sur-Lié, Laboratoire de Ploufragan-Plouzané-Niort [ANSES], Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (ANSES), Biologie, Epidémiologie et analyse de risque en Santé Animale (BIOEPAR), Institut National de Recherche pour l’Agriculture, l’Alimentation et l’Environnement (INRAE), Université de Montréal (UdeM), Research Unit in Epidemiology and Risk Analysis Applied to the Veterinary Sciences (UREAR-ULg), Department of Infectious and Parasitic Diseases, Center for Fundamental and Applied Research for Animal and Health (FARAH), Faculty of Veterinary Medicine, Université de Liège, and Association pour l'Etude de l'Epidémiologie et Santé Animale
- Subjects
Diffusion ,Dérangement ,Peste porcine africaine ,[SDV]Life Sciences [q-bio] ,Expert ,Sanglier - Abstract
In Europe, the African swine fever (ASF) virus represents the most threatening transboundary infectious pathogen of domestic pigs and wild boars, with serious consequences for these populations and the economy. Since its detection in Belgium in September 2018, France has established containment measures, while questioning their impact on wild boar movements and the associated risk of spreading the ASF virus. To address this issue, Anses conducted the first known elicitation of experts on this subject. The relative importance of wild boar disturbance factors and the possible impact of human activities on wild boar movements were estimated using a deterministic approach followed by a stochastic one. The resulting weighted stochastic model was developed to capture the variability of a wide range of territorial conditions and the uncertainty associated with expert elicitation. A regression tree analysis was used to group activities according to the disturbance affecting wild boars. Changes to the wild boar environment and territory intrusion appear as the most disturbing factors to them. Consequently, related leisure and forestry activities should be of interest: thinning of parcels with machinery, logging (felling of large trees), skidding and mushroom or deer antler picking. The results of this experts’elicitation are particularly important for managers and stakeholders involved in the ASF crisis in Europe.; En Europe, le virus de la peste porcine africaine (PPA) est à l’origine d’une des maladies infectieuses transfrontalières les plus menaçantes pour les porcs domestiques et les sangliers, avec de sérieuses conséquences pour leurs populations et l’économie. Depuis sa détection en Belgique, en septembre 2018, la France a mis en place des mesures de gestion tout en s’interrogeant sur leur impact sur les mouvements de sangliers et le risque lié de propagation du virus de la PPA. Pour répondre à cette problématique, l’Anses a conduit la première élicitation connue d’experts sur le sujet. L'importance relative de facteurs de dérangement des sangliers a été évaluée. L'impact possible d’activités humaines sur les mouvements de sangliers a été estimé selon une approche stochastique, afin de saisir la variabilité d'un large éventail de conditions territoriales et l'incertitude liée à l’élicitation d’experts.Une analyse par arbre de régression a permis de regrouper les activités selon le dérangement qu’elles engendraient chez les sangliers. La modification de l'environnement du sanglier et l’envahissement de l'espace apparaissent comme les facteurs les plus dérangeants pour les sangliers et par conséquent les activités humaines ou forestières agissant sur ces facteurs : éclaircissement de parcelles par engins, coupe de bois (abattage de gros arbres), débardage et ramasseurs de champignons/bois de cerf. Les résultats de cette élicitation d’experts sont particulièrement importants pour les gestionnaires et les parties prenantes impliqués dans la crise de la PPA en Europe.
- Published
- 2019
8. Avis de l’Anses relatif à une évaluation du risque lié au dépeuplement d’élevages porcins, opérations mises en œuvre en cas de foyers de PPA en élevage
- Author
-
Saegerman, Claude, Baubet, Eric, Belloc, Catherine, Collin, Eric, Fischer, Claude, Hars, Jean, Le Potier, Marie-Frédérique, López-Olvera, Jorge Ramón, Rose, Nicolas, Rossi, Sophie, Vaillancourt, Jean-Pierre, Meyer, Gilles, Bertagnoli, Stéphane, Boissy, Alain, Boulouis, Henri-Jean, Desfontis, Jean-Claude, Filippitzi, Maria-Eleni, Fretin, David, Gilot-Fromont, Emmanuelle, Giraud, Etienne, Grisot, Lionel, Haddad, Nadia, Hénaux, Viviane, Le Bouquin-Leneveu, Sophie, Le Poder-Alcon, Sophie, Monchatre-Leroy, Elodie, L'Hostis, Monique, MEURENS, François, Michel, Virginie, Mormède, Pierre, Morvan, Herve, Paraud, Carine, Payne, Ariane, Pépin, Michel, PEROZ-SAPEDE, Carole, Ponsart, Claire, Simon, Gaëlle, Collignon, Catherine, Dunoyer, Charlotte, Université de Liège, Office Nationale de la chasse et faune sauvage (ONCFS), ONCFS, École nationale vétérinaire, agroalimentaire et de l'alimentation Nantes-Atlantique (ONIRIS), Clinique Vétérinaire, Haute Ecole du Paysage, d'Ingénierie et d'Architecture de Genève (HEPIA), Laboratoire de Ploufragan - Plouzané, Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (ANSES), Universitat Autònoma de Barcelona (UAB), Université de Montréal (UdeM), Ecole Nationale Vétérinaire de Toulouse (ENVT), Institut National Polytechnique (Toulouse) (Toulouse INP), Université de Toulouse (UT)-Université de Toulouse (UT), Unité Mixte de Recherche sur les Herbivores - UMR 1213 (UMRH), Institut National de la Recherche Agronomique (INRA)-VetAgro Sup - Institut national d'enseignement supérieur et de recherche en alimentation, santé animale, sciences agronomiques et de l'environnement (VAS), École nationale vétérinaire - Alfort (ENVA), Universiteit Gent = Ghent University (UGENT), Sciensano [Bruxelles], Réseau International des Instituts Pasteur (RIIP), Laboratoire de Biométrie et Biologie Evolutive - UMR 5558 (LBBE), Université Claude Bernard Lyon 1 (UCBL), Université de Lyon-Université de Lyon-Institut National de Recherche en Informatique et en Automatique (Inria)-VetAgro Sup - Institut national d'enseignement supérieur et de recherche en alimentation, santé animale, sciences agronomiques et de l'environnement (VAS)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Infectiologie et Santé Publique (UMR ISP), Institut National de la Recherche Agronomique (INRA)-Université de Tours (UT), Laboratoire de Lyon [ANSES], Université de Lyon-Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (ANSES), Laboratoire de la rage et de la faune sauvage de Nancy (LRFSN), Retraité, Génétique Physiologie et Systèmes d'Elevage (GenPhySE ), Institut National de la Recherche Agronomique (INRA)-Ecole Nationale Vétérinaire de Toulouse (ENVT), Université de Toulouse (UT)-Université de Toulouse (UT)-Institut National Polytechnique (Toulouse) (Toulouse INP), Université de Toulouse (UT)-Université de Toulouse (UT)-École nationale supérieure agronomique de Toulouse (ENSAT), LABOCEA Laboratoire [Plouzané, France], Laboratoire de Niort, VetAgro Sup - Institut national d'enseignement supérieur et de recherche en alimentation, santé animale, sciences agronomiques et de l'environnement (VAS), Laboratoire de santé animale, sites de Maisons-Alfort et de Normandie, Direction de l'Evaluation des Risques (DER), Anses, Ecole Nationale Vétérinaire, Agroalimentaire et de l'alimentation Nantes-Atlantique (ONIRIS), Université Fédérale Toulouse Midi-Pyrénées-Université Fédérale Toulouse Midi-Pyrénées, VetAgro Sup - Institut national d'enseignement supérieur et de recherche en alimentation, santé animale, sciences agronomiques et de l'environnement (VAS)-Institut National de la Recherche Agronomique (INRA)-AgroSup Dijon - Institut National Supérieur des Sciences Agronomiques, de l'Alimentation et de l'Environnement, École nationale vétérinaire d'Alfort (ENVA), Universiteit Gent = Ghent University [Belgium] (UGENT), Institut National de la Recherche Agronomique (INRA)-Université de Tours, École nationale supérieure agronomique de Toulouse [ENSAT]-Institut National de la Recherche Agronomique (INRA)-Ecole Nationale Vétérinaire de Toulouse (ENVT), Université Fédérale Toulouse Midi-Pyrénées-Université Fédérale Toulouse Midi-Pyrénées-Institut National Polytechnique (Toulouse) (Toulouse INP), Laboratoire de santé animale, sites de Maisons-Alfort et de Dozulé, and Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES)
- Subjects
Pig ,Porc ,Diffusion de virus ,MESH: African swine fever ,[SDV.BA.MVSA]Life Sciences [q-bio]/Animal biology/Veterinary medicine and animal Health ,[SDV]Life Sciences [q-bio] ,Pig farming ,Depopulation ,Virus spread ,Wild boar ,Dépeuplement ,Elevage ,Peste porcine africaine ,Sanglier ,African swine fever ,Abattoir - Abstract
« Dans le cadre de la planification, les services de la DGAL se préparent, aux différents échelons, à la mise en œuvre des mesures de lutte contre la peste porcine africaine (PPA) en identifiant les ressources humaines et matérielles nécessaires. Pour la question du dépeuplement en élevage, il est prévu un prestataire national pour la réalisation des chantiers de dépeuplement de gros effectifs porcins en élevage, le reste des chantiers étant et devant être piloté et organisé par les directions départementales en charge de la protection des populations DDecPP avec des moyens locaux. Pour autant, selon la dynamique de diffusion de la maladie, ces dispositifs pourraients’avérer insuffisants et une option pourrait être de transférer des animaux issus de cheptels infectés pour une mise à mort à l'abattoir. Par ailleurs, une stratégie de dépeuplement préemptive à l'image de ce qui a été mis en place lors de l’épisode influenza aviaire 2016-2017 pourrait être également mise en place et nécessiterait également une mobilisation importante des moyens de dépeuplement.Il s'agirait donc plus précisément d'évaluer le risque de diffusion de la PPA, à la fois par le transport et par la persistance du virus au sein des sites d’abattage, lors de la mobilisation d'abattoirs pour dépeupler des foyers. Cette même question est posée pour du dépeuplementpréemptif d'animaux a priori non suspects en périphérie de foyer. Ces cas de figure pourraient se présenter en cas de dépassement des capacités d'intervention sur site Des questions complémentaires liées aux opérations de dépeuplement d'animaux infectés sontégalement posées.- Parmi les méthodes d’euthanasie individuelle, un dispositif à tige perforante suivi d'un jonchage ou une injection létale peuvent être utilisés pour les porcs ainsi que le tir à balle pour les sangliers. Ces méthodes qui peuvent entraîner des effusions de sang sont-elles denature à engendrer un risque supplémentaire de diffusion du virus ?- Les intervenants dans un foyer sont équipés de protections individuelles (EPI) et passent par un sas sanitaire pour sortir de l'exploitation en vue de limiter les risques de diffusion de la maladie. La procédure recommandée pour l'entrée et la sortie d'un élevage infecté estjointe ; quel serait le délai de carence à respecter entre l'intervention dans un foyer et l'intervention dans un élevage sain afin de prévenir tout risque de diffusion de la maladie ? Le délai historiquement préconisé est de 72h et demande à être documenté. »
- Published
- 2018
9. Avis de l’Anses relatif à « l’évaluation du risque de diffusion de la Peste Porcine Africaine associé à une diminution de la zone d’observation renforcée en France »
- Author
-
Saegerman, Claude, Baubet, Eric, Belloc, Catherine, Collin, Eric, Fischer, Claude, Hars, Jean, Le Potier, Marie-Frédérique, López-Olvera, Jorge Ramón, PEROZ-SAPEDE, Carole, Rose, Nicolas, Rossi, Sophie, Vaillancourt, Jean-Pierre, Etore, Florence, Petit, Karine, Université de Liège, Office Nationale de la chasse et faune sauvage (ONCFS), ONCFS, Ecole Nationale Vétérinaire, Agroalimentaire et de l'alimentation Nantes-Atlantique (ONIRIS), Clinique Vétérinaire, Université de Lausanne (UNIL), Laboratoire de Ploufragan - Plouzané, Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (ANSES), Universitat Autònoma de Barcelona (UAB), Université de Montréal (UdeM), and Direction de l'Evaluation des Risques (DER)
- Subjects
Sanglier sauvage ,Diffusion de virus ,MESH: African swine fever ,[SDV.BA.MVSA]Life Sciences [q-bio]/Animal biology/Veterinary medicine and animal Health ,Peste porcine africaine ,Introduction de virus ,[SDV]Life Sciences [q-bio] ,African swine fever ,Virus outbreak ,Wildlife ,Wild boar ,Virus introduction ,Faune sauvage - Abstract
Compte tenu de l’existence de mesures de gestion différentes de part et d’autre de la frontière franco-belge, la DGAL a souhaité que l’Anses se prononce sur le risque de diffusion de la peste porcine africaine (PPA) associé à une diminution de la zone d’observation renforcée en France.Deux éléments ont motivé cette demande :- l’actuel périmètre de la zone d’observation renforcée (ZOR) française avait été défini suite à la découverte du 1er cas sur sanglier sauvage en Belgique, et avant même que le périmètre de la zone infectée (ZI) belge ne soit connu,- à la date du 10/10/2018, la ZOR française (où la chasse est interdite), sur son extrémité ouest, est en regard de communes belges dans lesquelles les mesures sont différentes, en particulier la chasse et les activités forestières sont autorisées.C’est pourquoi la DGAL a souhaité que l’Anses se prononce sur l’évaluation du risque de diffusion de la PPA associé à un redimensionnement de la ZOR en France.La question posée par la DGAL est la suivante :« Dans l'optique où il serait décidé d'ores et déjà de restreindre la liste des communes de la ZOR actuelle afin de la définir dans le prolongement direct de la zone infectée côté Belge, quel serait le risque de diffusion de la PPA lié à ce retrait de communes, et, avec, à la reprise d'une activité de chasse et maintien des activités forestières dans ces communes ? Il conviendrait de considérer que ce zonage serait acté pour une période courant jusqu'au 20/10. »
- Published
- 2018
10. Linking demographic responses and life history tactics from longitudinal data in mammals
- Author
-
Gamelon, Marlène, Gaillard, Jean-Michel, Gimenez, Olivier, Coulson, Tim, Tuljapurkar, Shripad, Brandt, Serge, Baubet, Eric, Laboratoire de Biométrie et Biologie Evolutive - UMR 5558 (LBBE), Université Claude Bernard Lyon 1 (UCBL), Université de Lyon-Université de Lyon-Institut National de Recherche en Informatique et en Automatique (Inria)-VetAgro Sup - Institut national d'enseignement supérieur et de recherche en alimentation, santé animale, sciences agronomiques et de l'environnement (VAS)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), and Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)
- Subjects
0106 biological sciences ,education.field_of_study ,Longitudinal data ,Ecology ,010604 marine biology & hydrobiology ,[SDV]Life Sciences [q-bio] ,Population ,Population structure ,Biology ,010603 evolutionary biology ,01 natural sciences ,Indirect effect ,Life history theory ,[SDE]Environmental Sciences ,Population growth ,sense organs ,Growth rate ,Life history ,education ,Ecology, Evolution, Behavior and Systematics ,ComputingMilieux_MISCELLANEOUS ,Demography - Abstract
In stochastic environments, a change in a demographic parameter can influence the population growth rate directly or via a resulting impact on age structure. Stochastic elasticity of the long-run stochastic growth rate λs to a demographic parameter offers a suitable way to measure the overall demographic response because it includes both the direct effect of changing the demographic parameter and its indirect effect through changes in the age structure. From 25 mammalian populations with contrasting life histories, we investigated how pace of life and population growth rate influence the demographic responses (measured as the relative contributions of the direct and indirect components of stochastic elasticity on λs). We found that in short-lived species, the change in population structure resulting from an increase in yearling survival leads to an additional increase in λs, whereas in long-lived species, the same change in population structure leads to a decrease. Short-lived species thus display a boom-bust life history strategy contrary to long-lived species, for which the long lifespan dampens the demographic consequences of changing age structure. Irrespective of the species’ life history strategy, the change in population age structure resulting from an increase in adult survival leads to an additional increase in λs due to an increase of the proportion of mature individuals in the population. On the contrary, a change in population age structure resulting from an increase of reproductive performance leads to a decrease in λs that is due to the increase of the proportion of immature individuals in the population. Our comparative analysis of stochastic elasticity patterns in mammals shows the existence of different demographic responses to changes in age structure between short- and long-lived species, which improves our understanding of population dynamics in variable environments in relation to the species-specific pace of life.
- Published
- 2016
11. Wild boar populations up, number of hunters down? A review of trends and implications for Europe
- Author
-
Massei, Giovanna, Kindberg, Jonas, Licoppe, Alain, Gačić, Dragan, Šprem, Nikica, Kamler, Jiri, Baubet, Eric, Hohmann, Ulf, Monaco, Andrea, Ozoliņš, Janis, Cellina, sandra, Podgórski, Tomasz, Fonseca, Carlos, Markov, Nickolay, Pokorny , Boštjan, Rosell, Carme, and Náhlik, András
- Subjects
endocrine system ,growth rate ,hunting pressure ,mortality ,population contro l ,Sus scrofa ,urogenital system ,social sciences - Abstract
Across Europe wild boar numbers increased in the 1960s-1970s but stabilised in the1980s ; recent evidence suggests that numbers and impact of wild boar grew steadily since the 1980s. As hunting is the main cause of mortality for this species, we reviewed wild boar hunting bags and hunter population trends in 18 European countries from 1982 to 2012. Hunting statistics and numbers of hunters were used as indicators of animal numbers and hunting pressure. The results confirmed that wild boar increased consistently throughout Europe whilst the number of hunters remained relatively stable or declined in most countries. We conclude that recreational hunting is insufficient to limit wild boar population growth and that the relative impact of hunting on wild boar mortality had decreased. Other factors, such as mild winters, reforestation, intensification of crop production, supplementary feeding and compensatory population responses of wild boar to hunting pressure might also explain population growth. As populations continue to grow, more human-wild boar conflicts are expected unless this trend is reversed. New interdisciplinary approaches are urgently required to mitigate human-wild boar conflicts that are otherwise destined to grow further.
- Published
- 2015
12. Can wild boar be surveyed using GPS?
- Author
-
Baubet,Eric, Brandt,Serge, Vassant,Jacques, Gendner,Jean-Paul, Klein,Francois, and Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage/Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage/Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage/Centre d'Ecologie et Physiologie Energetiques, Centre National de la Recherche Scientifique/Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage
- Abstract
The Global Positioning System (GPS) is an important new technology for spatial behaviour studies of terrestrial vertebrates. Although VHF telemetry has been substantially used, our study is the first report, to our knowledge, on GPS technology used to track free-ranging wild boars. Although the need for collars larger than those used for VHF tracking, the crowded vegetation of habitat and the particular features of social group behaviour of wild boars led to some technical difficulties, three adult sows were successfully fitted with two GPS collars and one dummy GPS. The collars remained on the wild boars for over 283 days without causing any injury to the animals. Forty-one daily cycles (24 hours), as well as daily locations over 142 days, could be recorded for a single animal. Detection efficiency and fixes were better during the night than during the day. In the light of these results, the GPS technique appears to be an efficient tool to study wild boar movements. Progress in the survey of animal movements at a fine scale is of prime interest for animal management programs in order to obtain and maintain a sustainable level of animal population regarding damage problems.
- Published
- 2004
13. Pulsed resources and climate-induced variation in the reproductive traits of wild boar under high hunting pressure
- Author
-
Brandt Serge, Gaillard Jean-Michel, Toïgo Carole, Baubet Eric, Servanty Sabrina, Laboratoire de Biométrie et Biologie Evolutive - UMR 5558 (LBBE), Université Claude Bernard Lyon 1 (UCBL), and Université de Lyon-Université de Lyon-Institut National de Recherche en Informatique et en Automatique (Inria)-VetAgro Sup - Institut national d'enseignement supérieur et de recherche en alimentation, santé animale, sciences agronomiques et de l'environnement (VAS)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)
- Subjects
0106 biological sciences ,[SDV.OT]Life Sciences [q-bio]/Other [q-bio.OT] ,Time Factors ,Ungulate ,Climate Change ,Rain ,media_common.quotation_subject ,Sus scrofa ,Population ,Zoology ,Models, Biological ,010603 evolutionary biology ,01 natural sciences ,Wild boar ,biology.animal ,Animals ,Juvenile ,Human Activities ,education ,Ecosystem ,Ecology, Evolution, Behavior and Systematics ,media_common ,Estrous cycle ,education.field_of_study ,biology ,Ecology ,010604 marine biology & hydrobiology ,Body Weight ,biology.organism_classification ,Animal ecology ,Female ,Animal Science and Zoology ,France ,Seasons ,Reproduction ,Body mass index - Abstract
1. Identifying which factors influence age and size at maturity is crucial for a better understanding of the evolution of life-history strategies. In particular, populations intensively harvested, hunted or fished by humans often respond by displaying earlier age and decreased size at first reproduction. 2. Among ungulates wild boar (Sus scrofa scrofa L.) exhibit uncommon life-history traits, such as high fertility and early reproduction, which might increase the demographic impact of varying age at first reproduction. We analysed variation in female reproductive output from a 22-year long study of an intensively hunted population. We assessed how the breeding probability and the onset of oestrus responded to changes of female body mass at different ages under varying conditions of climate and food availability. 3. Wild boar females had to reach a threshold body mass (27-33 kg) before breeding for the first time. This threshold mass was relatively low (33-41% of adult body mass) compared to that reported in most other ungulates (about 80%). 4. Proportions of females breeding peaked when rainfall and temperature were low in spring and high in summer. Climatic conditions might act through the nutritional condition of females. The onset of oestrus varied a lot in relation to resources available at both current and previous years. Between none and up to 90% of females were in oestrus in November depending on the year. 5. Past and current resources accounted for equivalent amount of observed variations in proportions of females breeding. Thus, wild boar rank at an intermediate position along the capital-income continuum rather than close to the capital end where similar-sized ungulates rank. 6. Juvenile females made a major contribution to the yearly reproductive output. Comparisons among wild boar populations facing contrasted hunting pressures indicate that a high demographic contribution of juveniles is a likely consequence of a high hunting pressure rather than a species-specific life-history pattern characterizing wild boar.
- Published
- 2009
Catalog
Discovery Service for Jio Institute Digital Library
For full access to our library's resources, please sign in.