Search

Objectifs : Le cancer de la prostate est le cancer le plus fréquent de l’homme de plus de 50 ans dans les pays occidentaux. En Afrique le bas niveau de médicalisation et les difficultés à l’accès des services de santé rendent cette affection moins connue et le diagnostic tardif, parfois même non diagnostiquée. Le but de cette étude était de déterminer la prévalence du cancer de prostate non diagnostiqué au décès du sujet à Dakar.Matériels et méthodes : Nous avons ainsi réalisé des autopsies sur 81 cadavres de race noire, d’âge compris entre 20 et 90 ans, décédés d’une cause non tumorale. Pour chaque cadavre, nous avons procédé à une prostatectomie totale. Les paramètres suivants étaient appréciés : âge au décès, poids de la pièce, aspect macroscopique, lésions histologiques.Résultats : L’âge moyen des sujets était de 48,8 ans+-/10,7 ans. Le poids moyen des pièces d’autopsies était de 39,09g +/- 9,5g. L’adénocarcinome a été retrouvé sur 21 pièces (25,92%). Les prévalences étaient de 21,42 % pour la 4ème décennie, 40% pour la 5ème et 66,66% pour la 9ème décennie. Les lésions de néoplasie intra épithéliale étaient présentes sur 7 prostates (8,64%). Les prévalences étaient respectivement de 5% pour la tranche de 20-29 ans, 28% pour la tranche 30 -39 ans et 13,33% pour la tranche 40-49 ans. L’adénome de prostate a été observé sur 18 pièces (22.2% des cas prélevés). La tranche d’âge la plus représentée était celle des 60-69 ans avec 6 cas.Conclusion : Au total, les lésions d’adénocarcinome prostatique et de néoplasie intra épithéliale concernait les hommes africains jeunes dont une proportion non négligeable était non diagnostiquée. Ainsi, l’âge de début du dépistage du cancer de la prostate en Afrique devrait être réévalué et abaissé. Il pourrait ainsi être débuté dès la 4ème décennie (30-39 ans).Mots clés : Adénocarcinome, prostate, autopsie, prévalence, noir, africainObjectives: Prostate cancer is the most frequent cancer of male over 50 years in developed countries. In Africa, that diesis is unknown by most of the population; due to the low level of medicalisation. The goal of our study was the determination of the prevalence of prostate cancer among male death population in Dakar.Material and methods: We did autopsy of 81 black men bodies, the age was between 20 and 90 years. Those people had non tumoral-death; accidently death was the most frequent. Radical prostatectomy has been done on each body and the following parameters was appreciated: age, prostate weight, macroscopic characteristics, histological lesionsResults: The middle age of our patients was 48, 8 years +/-10.7 ans. The prostates had middle weight of 39.09 g +/- 9.5 g. Adenocarcinoma has been discovered on 21 prostates (25.92%). Prevalence was respectively 21, 42%; 40% and 66, 66% for the fourth, fifth and ninth decades. Intraepithelial neoplasia (PIN) was present on 7 prostates (8.64%) and prevalence was 5% for 20-25 years tranche, 28% for 30-39 years, 13.33% for 40-49 years. Prostate hyperplasia has been observed on 18 necropsy pieces (22.2%). The most representative ages were between 60 and 69 years.Conclusion: In conclusion prostatic adenocarcinoma and prostatic intraepithelial neoplasia are present such on young African people and an important part is not discovered. The individual screening should begin during the fourth decade.Key words: Adenocarcinoma, prostate, autopsy, prevalence, black, African.

No Abstract. African Journal of Urology Vol. 12(1) 2006: 55-59

No Abstract.African Journal of Urology Vol. 11(4) 2005: 326-327

No Abstract. African Journal of Urology Vol. 11(3) 2005: 230-233

Objective: To evaluate the clinical, etiological and therapeutical aspects of priapism. Patients and Methods: Sixty-three patients were retrospectively studied regarding their age, the time elapsed between onset of the condition and presentation at the hospital, their medical and surgical history, additional examinations such as blood count and hemoglobin electrophoresis, treatment modalities and outcome of treatment. Results: The mean age of the patients was 22,4 years (range: 3-68 years). The time elapsed between onset of the condition and presentation at the hospital ranged from 4 hours to 41 days. Two patients (3,2%) presented about 6 hours after the onset of priapism, while 80,9% presented more than 24 hours later. Hemoglobin electrophoresis revealed sickle-cell disease in 29 (46%) patients. In two patients, priapism occurred after intracavernous injection of vasoactive drugs. The patients were treated medically and/or surgically. Immediate penile flaccidity after treatment was obtained in 53 cases (84,1%). At a mean follow-up of 8 months 51 patients could be evaluated; 23 of them (45,1%) reported a satisfactory erection. Fibrosis of the corpora cavernosa occurred in 24 (38.1%) patients. Conclusion: Priapism represents a urologic emergency which in Africa is commonly associated with sickle-cell disease. A timely and adequate treatment in our environment is rendered difficult due to the fact that most patients present very late. This situation can only be changed by an improvement of the socio-economic situation and a large-scale education of the population as well as the establishment of a larger number of specialized medical and health centers.Resume Objectif : L\'objectif de ce travail était d\'étudier les particularités de cette affection sur les plans clinique, étiologique et thérapeutique. Patients et Méthode : Il s\'agit d\'une étude rétrospective portant sur 63 patients. Les paramètres étudiés ont été: l\'âge, le délai écoulé avant la consultation, les antécédents médicaux et chirurgicaux, les examens complémentaires avec essentiellement un hémogramme et une électrophorèse de l\'hémoglobine ainsi que les modalités et résultats du traitement. Résultats : L\'âge moyen des patients était de 22,4 ans avec des extrêmes de 3 et 68 ans. Le délai entre le début des troubles et le traitement variait de 4 heures à 41 jours. Deux patients (3,2%) ont consulté avant la 6ième heure alors que 80,9% ont consulté après les 24 premières heures. L\'électro-phorèse de l\'hémoglobine a permis de retrouver 29 (46%) patients drépanocytaires. Chez 2 patients, le priapisme était survenu après injection intra-caverneuse de drogues vasoactives. La prise en charge des patients a été médicale et/ou chirurgicale. Sur le plan local, une fibrose des corps caverneux a été retrouvée chez 24 patients (38,1%) après un recul moyen de 8 mois. Sur la même période, 51 patients étaient évaluables sur le plan de la fonction érectile et 23 patients (45,1%) estimaient avoir une érection satisfaisante. Conclusion: Le priapisme constitue une urgence urologique qui en Afrique présente certaines particularités telles que la fréquence de l\'étiologie drépanocytaire et les délais de consultation prolongés. Cette prise en charge passe également par l\'information, l\'éducation, le relèvement du niveau socio-économique des populations et la multiplication de structures sanitaires spécialisées. African Journal of Urology Vol. 11(3) 2005: 186-190