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International audience; El presente artículo propone un estudio de los tripulantes de las embarcaciones españolas en el siglo XVII, marineros, pajes, grumetes, artilleros y pilotos, para reflejar el proceso de la llamada “globalización temprana”. El propósito consiste en examinar su papel como intermediarios entre mundos distantes y la conciencia que pudieron tener de esta primera globalización. Se esboza, primero, un retrato de la gente de mar para intentar definir los contornos de sus vidas globales. Se analiza, seguidamente, la vida material de los tripulantes para destacar las características de un mundo que empezaba a globalizarse. Para terminar, se estudian las actitudes ante la muerte de estos tripulantes para revelar en qué medida sus vidas y sus devociones religiosas reflejaron dicha conciencia.

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International audience; Adentrarse en el mundo marítimo, entender cómo la tripulación y los pasajeros podían en un galeón convivir, a veces morir, es el tema de nuestro estudio. Retratar la vida a bordo ofrece la posibilidad de entender la vida diaria en un galeón como por ejemplo él del Juncal pero no sólo. Brinda también la oportunidad de escrudiñar los lazos tejiéndose entre el mundo americano y español y entender mejor la sociedad española que se trasladaba a América.

International audience; Estudiar las relaciones de méritos de los agentes de la Corona española que se desplazaron y asentaron en el archipiélago filipino en el siglo XVII puede contribuir a entender la movilidad de los súbditos españoles, la construcción de una monarquía planetaria en los confines del mundo asiático así como analizar el discurso autobiográfico de los agentes en un marco legal sumamente rígido. El análisis de las relaciones de méritos así como de las informaciones de oficio y parte proporcionan un material valioso a la hora de entender cómo los agentes de la Corona (oficiales de la administración real, militares, eclesiásticos y navegantes, por ejemplo) elaboraron estrategias discursivas para exponer su vida por escrito al Monarca e intentar obtener una merced regia

International audience; A finales del siglo XV, el mundo experimentó un profundo cambio: el "desenclavamiento" planetario estaba en marcha. Durante este periodo de expansión a través del mundo, los océanos desempeñaron un papel fundamental, y en especial el océano Pacífico. El dominio de los espacios marítimos, antaño considerados como barreras infranqueables, permitió a los europeos lanzarse en un proceso de expansión mundial jamás conocido antes. ¿Qué representó para los castellanos de finales del siglo XVI el océano Pacífico en sus redes de comunicaciones? ¿Qué procesos planetarios nacieron en esta parte del mundo? El descubrimiento y el dominio de las rutas en el océano Pacífico durante el siglo XVI, el itinerario del Galeón de Manila y por último los desplazamientos (de ida y vuelta) de misioneros por el océano Pacífico para activar misiones de evangelización en Filipinas y China, ilustran en este artículo la dimensión planetaria de esta vía de comunicación marítima.; À la fin du XVe siècle, le monde connaît une période de profonde mutation : le désenclavement planétaire s’amorce. Les océans dans ce processus d’expansion à travers le monde jouent un rôle fondamental et notamment le Pacifique. La maîtrise de ces espaces, jadis considérés comme des barrières infranchissables, permet alors à l’Europe de se lancer dans un processus d’expansion mondiale jamais égalé auparavant. Pour les Castillans, à l’époque moderne, quelle place occupe l’océan Pacifique dans leurs réseaux de communications ? Quels sont les enjeux planétaires qui se jouent dans cette partie du monde ? L’importance du processus de découverte et de maîtrise des voies océaniques du Pacifique au XVIe siècle, l’itinéraire que suit le Galion de Manille à l’aller et au retour, et enfin le parcours des missionnaires qui traversent le Pacifique pour activer les missions d’évangélisation aux Philippines et en Chine, illustrent dans cet article la dimension planétaire de cette voie de communication maritime.

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International audience; Au XVIIe siècle, la vie administrative et religieuse à bord des flottes espagnoles de l’Atlantique et du Pacifique maintient un lien fondamental entre l’Espagne et ses nouveaux royaumes. En mer, loin des autorités terrestres, marins, soldats et passagers ne sont pas abandonnés. Greffiers, chapelains et missionnaires jésuites offrent un encadrement social et religieux rassurant. Pourtant, le voyage océanique est souvent passé sous silence et l’on ignore le déroulement de la vie en mer aussi bien en ce qui concerne les pratiques sociales que religieuses. Les missionnaires jésuites jouent à ce propos un rôle fondamental. Alors qu’ils entreprennent une traversée pour évangéliser les nouvelles terres ou s’implanter durablement en Amérique et aux Philippines, ils mettent en place, dès les premiers instants de la navigation, les méthodes d’évangélisation connues dans les missions de l’intérieur et préparent sur ce nouveau terrain d’expérimentation qu’est le navire, leurs nouvelles méthodes d’évangélisation (marins, passagers et esclaves font l’objet de leur attention, et sermons, prières et confession générales se mettent en place et s’adaptent en fonction de ces différents publics). Le voyage en mer, et son expérience particulière face aux dangers de l’océan, offre de plus aux missionnaires la possibilité de rassurer les équipages en proposant le patronage de saints jésuites les protégeant le temps d’une navigation difficile. Nous montrerons comment Saint François Xavier devient ainsi le saint patron des gens de mer dans l’océan Pacifique. Son invocation et son patronage témoigneront alors de cette évangélisation jésuite des confins maritimes autrefois abandonnés aux forces démoniaques. Comment s’organisent les journées maritimes placées sous le signe des missions jésuites ? Comment le monde du merveilleux et la sacralisation des espaces océaniques participent-ils de la conquête spirituelle chrétienne des confins du monde et de l’espace maritime ? Cette étude répondra à ces interrogations.

Lors des longues traversées transocéaniques, la mort attend biensouvent l’homme qui se risque sur la mer. Les Espagnols du XVIIesiècle n’en sont nullement protégés. La rédaction du testament etla préparation chrétienne à la mort fournissent des documentsexceptionnels dont ce livre tente de tirer la substance à traversles autos de Bienes de Difuntos.Confrontés à un même destin, les hommes qu’on y rencontre,des simples marins aux voyageurs, réagissent selon leur cultureet leurs préoccupations religieuses. Ce kaléidoscope apparent,fait de cas individuels, trace les contours d’une société révéléepar le danger, la mer et les questions essentielles.

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