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Following severe adverse reactions to the AstraZeneca ChAdOx1-S-nCoV-19 vaccine1,2, European health authorities recommended that patients under the age of 55 years who received one dose of ChAdOx1-S-nCoV-19 receive a second dose of the Pfizer BNT162b2 vaccine as a booster. However, the effectiveness and the immunogenicity of this vaccination regimen have not been formally tested. Here we show that the heterologous ChAdOx1-S-nCoV-19 and BNT162b2 combination confers better protection against severe acute respiratory syndrome coronavirus 2 (SARS-CoV-2) infection than the homologous BNT162b2 and BNT162b2 combination in a real-world observational study of healthcare workers (n= 13,121). To understand the underlying mechanism, we conducted a longitudinal survey of the anti-spike immunity conferred by each vaccine combination. Both combinations induced strong anti-spike antibody responses, but sera from heterologous vaccinated individuals displayed a stronger neutralizing activity regardless of the SARS-CoV-2 variant. This enhanced neutralizing potential correlated with increased frequencies of switched and activated memory B cells that recognize the SARS-CoV-2 receptor binding domain. The ChAdOx1-S-nCoV-19 vaccine induced a weaker IgG response but a stronger T cell response than the BNT162b2 vaccine after the priming dose, which could explain the complementarity of both vaccines when used in combination. The heterologous vaccination regimen could therefore be particularly suitable for immunocompromised individuals.

Dix à 29 % des cancers bronchopulmonaires seraient d’origine professionnelle dont 60 % ne seraient pas indemnisés. Le projet Propoumon vise à améliorer le repérage, la reconnaissance et l’indemnisation des cancers bronchopulmonaires d’origine professionnelle en maladie professionnelle à partir d’un auto-questionnaire (AQREP). Un des objectifs était d’évaluer sa capacité à détecter les patients pouvant bénéficier d’une consultation « cancers professionnels », en le comparant avec le questionnaire de la Société de pneumologie de langue française (Q-SPLF). De mars 2014 à septembre 2015, 90 patients suivis au centre Léon-Bérard pour un cancer bronchopulmonaire ont répondu aux deux questionnaires. Les deux médecins responsables de la consultation évaluaient de façon indépendante, sur la base de l’AQREP ou du Q-SPLF, l’indication d’une consultation. Si à l’issue de la consultation des arguments en faveur d’une origine professionnelle étaient réunis, une démarche de déclaration était proposée. L’analyse des questionnaires par les médecins était concordante à 73 %. L’AQREP a une sensibilité de 72 % et une spécificité de 73 %. Ses valeurs prédictives positive et négative sont de 62 et 82 %. Les informations renseignées par 24 patients étaient discordantes entre les questionnaires. Pour deux patients ayant une évaluation discordante (AQREP+/Q-SPLF- ; AQREP-/Q-SPLF+), un « Certificat médical initial » a été rédigé. Le premier a été refusé par l’Assurance maladie, le second est en cours d’instruction. Cette étude a permis de conclure en la capacité de l’AQREP à repérer les cancers bronchopulmonaires potentiellement d’origine professionnelle. Une réunion de concertation pour discuter des cas complexes pourrait être envisagée. Le projet s’élargit actuellement à d’autres centres et aux lymphomes.

En France, la surdité professionnelle est la 3ecause de maladie professionnelle reconnue par les régimes général et agricole de la sécurité sociale.

Ce travail cherche à évaluer l’impact de la pénibilité du travail sur le déroulement de la grossesse et la durée des arrêts de travail parmi une population hospitalière.

Les accidents d’exposition au sang (AES) font partie du risque biologique et représentent un des accidents les plus fréquents dans le monde hospitalier. Ils doivent être déclarés en accident du travail. L’objectif de cette étude est de chiffrer la survenue et le niveau de déclaration des AES du personnel médical hospitalo-universitaire et d’en étudier les facteurs.

En France, la surdité professionnelle est la 3ecause de maladie professionnelle reconnue par les régimes général et agricole de la sécurité sociale.

Dès 1996, les hospices civils de Lyon (HCL) ont établi un recueil des accidents d’exposition au sang (AES) auprès de 24 000 professionnels de santé. Un système sentinelle était nécessaire pour détecter les variations de ces AES.

Les troubles musculosquelettiques sont la première cause d’inaptitude médicale au travail. En vue de favoriser le retour au travail et le maintien dans l’emploi, les médecins du travail peuvent prononcer des restrictions (ou limitations) d’aptitude médicale pour les travailleurs concernés. Malgré leur utilité pour le maintien dans l’emploi, les limitations d’aptitudes font l’objet de pratiques variables entre médecins, et peuvent entraîner des conséquences négatives pour l’encadrement ou les travailleurs qui en bénéficient.