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National audience; This article is questioning the wedding ceremonies that took place in the Parisian synagogue located in the Tournelles Street. This one was affiliated to the Sephardic rite from the Algerian town of Constantine in 1958, when the migrations of the North African Jews increased. The analyze of documents like Ketoubot (religious wedding contracts) and documents preparing the ceremony established by the Consistoire administration allows an original approach. It shows in particular the migratory trajectories of the North African Jews youth, the geographical endogamy and the construction of the new Sephardic identity in metropolitan France.; Sachant que le lieu de culte entretient l'identité d'origine et permet de maintenir la cohésion de groupe, on ne s'étonnera pas de voir les Juifs originaires d'Afrique du Nord revendiquer des espaces dédiés à leurs propres traditions religieuses. Il faut attendre cependant les vagues importantes de départs après l'indépendance des deux protectorats marocain et tunisien en 1956, elles-mêmes amplifiées par l'enlisement du conflit algérien, pour que les autorités consistoriales parisiennes mettent à la disposition de cette nouvelle population juive nord-africaine, en 1958, le majestueux temple de la rue des Tournelles.