The human population is rapidly urbanizing, leading many observers to conclude that humans are leaving nature and the countryside behind. This is a perceptual error consistent with the technological optimism inherent in the prevailing expansionist cultural worldview. By contrast, ecological analysis reveals that modern cities are actually increasingly dependent on the goods and services of nature. This fact is merely obscured by technology and urbanization itself. Typical high-income cities appropriate the productive and assimilative capacity of a vast and increasingly global hinterland, resulting in an 'ecological footprint' several hundred times larger than the areas they physically occupy. In the next 27 years, the urban population alone is expected to grow by the equivalent of the total human population in the 1930s. This will double the 1970s urban presence on the Earth. Unfortunately, the conventional development path is biophysically unsustainable, calling for a radical transformation of our thinking about urban form and function. Buildings account for 40% of the materials and about a third of the energy consumed by the world economy. Combined with ecocity design principles, green building technologies therefore have the potential to make an enormous contribution to a required 50% reduction in the energy and material intensity of consumption globally. The needed dematerialization increases to 90% in the high-income countries. Such enormous gains in material productivity are unlikely in the absence of significant ecological fiscal (tax) reform. Ironically, then, the most effective path to green buildings and ecocities may be intensive lobbying for higher taxes on primary energy and materials. La population de la Terre est en voie d'urbanisation rapide, ce qui amene de nombreux observateurs a conclure que l'homme abandonne la nature et la campagne. Cette erreur de perception va de pair avec l'optimisme technologique inherent a la mondialisation culturelle et a l'expansionnisme qui prevalent aujourd'hui. Or, l'analyse ecologique fait apparaitre, au contraire, que les villes modernes sont en expansion dans un contexte de dependance vis-a-vis des biens et des services que procure la nature. Mais cette situation est tout simplement escamotee par la technologie et l'urbanisation. Les villes a revenus eleves s'approprient la capacite de production et d'assimilation d'une vaste zone fonctionnelle globale, en expansion, qui se traduit par une 'empreinte ecologique' dont la surface depasse de plusieurs centaines de fois la surface que ces villes occupent reellement. Dans les 27 prochaines annees, la population urbaine seule devrait voir passer ses effectifs a un nombre equivalent a la population totale du globe de 1930. Ainsi, la part que representaient les villes dans les annees 1970 va-t-elle se trouver doublee. Malheureusement, la filiere du developpement classique n'est pas durable sur le plan biophysique et appelle une transformation radicale de notre maniere de penser en termes de formes et de fonctions urbaines. Les batiments utilisent 40% des materiaux et environ un tiers de l'energie consommes par l'economie mondiale. Associees aux principes de conception de cites ecologiques, les technologies des 'batiments verts' devraient permettre d'atteindre l'objectif vise au niveau de la planete qui est de reduire de 50% la consommation d'energie et l'utilisation de materiaux. Cette dematerialisation necessaire passe a 90% dans les pays a hauts revenus. En l'absence de toute reforme significative de la fiscalite ecologique, de tels gains de productivite paraissent impossibles a atteindre. Il est ironique de penser que la voie la plus efficace vers les batiments verts et les cites ecologiques pourrait passer par le travail de groupes de pression favorables a une augmentation des impots sur les materiaux et l'energie primaire. [ABSTRACT FROM AUTHOR]