1. Les séquelles orthopédiques après tumeurs de l’appareil locomoteur
- Author
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Pierre Mary, Manon Bachy, François Gouin, and Eric Mascard
- Subjects
Gynecology ,Cancer Research ,medicine.medical_specialty ,Oncology ,Philosophy ,Childhood cancer ,medicine ,Radiology, Nuclear Medicine and imaging ,Hematology ,General Medicine - Abstract
Resume La prise en charge actuelle, multidisciplinaire, et les progres realises font que la survie des patients atteints de tumeurs de l’appareil locomoteur s’est nettement amelioree. Nous devons tenir compte des sequelles orthopediques a long terme dans nos choix chirurgicaux, dues au traitement chirurgical lui-meme (amputation ou conservation de membre – choix du type de reconstruction), mais aussi dues aux therapeutiques associees (chimiotherapie, radiotherapie). Les reconstructions par allogreffe ont des complications durant les trois premieres annees (infections, fractures, pseudarthroses). Passe ce cap, la longevite des allogreffes est correcte, mais a 10 ans de recul, 60 % auront ete otees. Pour ce qui est des protheses articulaires, leur survie globale est de 75 % a 10 ans et de 52 % a 20 ans. Comme pour les allogreffes, les ennuis infectieux surviennent dans les premieres annees. Les changements de prothese plus tardifs sont lies a des causes mecaniques. Il est beaucoup plus difficile de se faire une idee du devenir a long terme des reconstructions plus biologiques du fait du manque de recul, excepte pour les fibula vascularisees qui ont de bons resultats a long terme. La qualite de vie des patients operes d’une tumeur maligne de l’appareil locomoteur a ete l’objet de nombreux articles qui, pour la plupart, comparent les conservations de membre avec les amputations. Globalement, les resultats semblent equivalents. Toutes ces donnees sont a prendre en compte lorsqu’on decide d’un traitement pour un enfant ou un adolescent. La qualite de vie, la fonction du membre atteint, la necessite ou non de reintervenir incitent a proposer des reconstructions, lorsque cela est possible, qui se rapprochent au mieux de l’anatomie normale. Nos connaissances restent fragmentaires du fait de la difficulte d’organiser un suivi sur un tres long terme. Nous ne pourrons progresser qu’en organisant des filieres de soins entre chirurgien d’enfants et chirurgien d’adultes.
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- 2015
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