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Resume La composante inflammatoire des maladies metaboliques fait l’objet de nombreux travaux, avec les notions d’inflammation metabolique concernant le phenomene chronique de bas grade, ou encore d’inflammation postprandiale pour le phenomene transitoire observe suite a un repas. De nombreux biomarqueurs sont utilises et l’endotoxemie fait partie des facteurs d’interet. Le role des lipides alimentaires dans l’inflammation est tres discute. Les produits laitiers sont souvent decries pour leur teneur en acides gras satures susceptibles de favoriser l’inflammation. A ce jour, l’impact de ces produits sur l’inflammation postprandiale dependrait avant tout de la quantite consommee, et ce au meme titre que d’autres sources de lipides. De plus, aucun effet negatif de la consommation de produits laitiers sur l’inflammation chronique n’est a ce jour decrit ; trois etudes soulignent meme un effet protecteur chez des sujets minces a obeses. Dans une approche de nutrition preventive, l’etiologie de l’inflammation metabolique doit donc etre placee dans un contexte d’equilibre des regimes alimentaires.

Resume Le lait maternel est riche en acides gras polyinsatures (AGPI), tres sensibles a l’oxydation. Nous avons donc mesure des marqueurs finaux 1) global (le MDA) et 2) specifiques de la peroxydation des AGPI des series n – 6 et n – 3 : le 4-hydroxynonenal (4-HNE) et le 4-hydroxyhexenal (4-HHE), respectivement, a partir de 7 echantillons de lait maternel. Les analyses ont ete effectuees dans le lait frais ou conserve 1 jour a 18 °C ou 7 jours a 4 °C. Dix formules lactees, en poudre ou liquides, supplementees ou non en AGPI a longue chaine, ont aussi ete etudiees. Le rapport [4-HHE/AGPI n – 3] etait 20 fois superieur dans les formules lactees liquides par rapport au lait maternel (0,19 ± 0,01 μg.g −1 ) ( P n – 6] etait 300 fois superieur dans les formules lactees en poudre par rapport au lait maternel (0,004 ± 0,000 μg.g −1 ) ( P