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This paper analyzes the ideological orientations of Canadian university professors based on a unique 2000 study of a representative sample of Canadian academics (n=3,318). After summarizing methodological problems with extant research on this subject, and tentatively comparing the political views of Canadian and American academics, the paper demonstrates that Canadian academics fall to the left of the political spectrum but are not hugely different in this respect from the Canadian university-educated population. Multivariate analyses reveal considerable heterogeneity in the ideological views of Canadian professors, suggesting that contemporary characterizations of the North American professoriate as left- or right-leaning tend to be overdrawn. Multivariate analyses demonstrate the importance of disadvantaged status and disciplinary socialization in shaping professors’ ideological views, although self-selection processes are not discounted. Resume Cet article analyse les orientations ideologiques des professeurs des universites canadiennes selon une etude unique datant de l’an 2000 et portant sur un echantillon representatif compose de 3 318 professeurs d’universite du Canada. Apres avoir resume les problemes methodologiques avec une recherche approfondie sur le sujet, puis tente de comparer les vues politiques de professeurs d’universites canadiennes et americaines, l’article demontre que les professeurs d’universite du Canada se situent a la gauche de l’eventail politique, sans etre tres differents de l’ensemble des diplomes universitaires du Canada. Les analyses multidimensionnelles revelent une heterogeneite considerable des vues ideologiques des professeurs canadiens, suggerant ainsi que les caracterisations contemporaines selon lesquelles le professorat nord-americain se situe soit vers la droite, soit vers la gauche, ont tendance a etre a exagerees. Les analyses multidimensionnelles demontrent l’importance de la socialisation disciplinaire et du statut de defavorise pour former les vues ideologiques des professeurs, meme si les processus d’autoselection ne sont pas pris en compte.

This study examines the transformation of Manitoba’s post-secondary education system between 1967 and 2009 using legislative change to gauge structural change. The paper establishes the beginning of the contemporary post-secondary system with the 1967 decision of the Manitoba government to abandon the “one university” system model, a move akin to a “big bang,” redefining system norms and expectations, and setting direction which continues to be relevant today. The study revealed extensive structural change in Manitoba’s post-secondary system after 1997, the nature of which reflected the trends associated with globalization, but also reflecting the important influence that local forces have had in shaping the province’s post-secondary system.

The objective of this paper is to understand the transition between immigrants’ premigration education and their educational trajectories once in Canada, and the return on investment in postmigration education in terms of employment status and earnings. The data come from Statistics Canada’s Longitudinal Survey of Immigrants to Canada. Using multinomial logistic regressions and fi xed effects regressions, we found that: a third of new immigrants with ostsecondary training pursue their education during their early years in Canada; those who are admitted to Canada because of their high levels of skills, namely the principal applicants in the skilled workers category, are more likely to pursue their education; and those who enrol do not see an immediate benefi t in terms of their earnings. This is further evidence of the lack of foreign credential recognition in Canada, which delays entry into highly paid occupations and delays full participation in the Canadian economy. RESUME L’objectif de cette etude est de comprendre la transition entre l’education pre-migratoire des immigrants et les trajectoires d’education au Canada, et les effets de l’investissement en education post-migratoire sur l’employabilite et le revenu. Les donnees proviennent de l’Enquete longitudinale aupres des immigrants du Canada de Statistique Canada. En appliquant des regressions logistiques multinomiales et des regressions a effets fi xes, nous avons constate que: 1) Un tiers des nouveaux immigrants ayant une formation postsecondaire poursuivre leurs etudes pendant leurs premieres annees au Canada, 2) Ceux qui sont admis au Canada en raison de leur haut niveau de competences, a savoir les demandeurs principaux de la categorie des travailleurs qualifi es, sont plus susceptibles de poursuivre leurs etudes, et 3) ceux qui s’inscrivent ne voient pas un benefi ce immediat sur leur revenu et les chances d’etre en emploi. Ceci est une preuve supplementaire de l’absence de reconnaissance des titres de competences etrangers au Canada, qui retarde l’entree dans des professions hautement remuneres et la pleine participation a l’economie canadienne.

In recent years, there has been an increasingly pervasive discourse regarding the need for high levels of post-secondary education for life course success in a knowledge economy. Correspondingly, most Western industrialized nations have seen a drastic increase in university enrolment. Although we do know that access to university continues to be constrained by social class, we know little about factors contributing to dropping out of university. Using qualitative data obtained through semi-structured interviews, in this paper I investigate whether first-generation student status and social class affect individuals’ university experiences and decisions to drop out. Key findings suggest that fi rst-generation students are more likely to leave university early – often despite solid academic performance. Reasons for leaving university without graduating are centred around class-cultural discontinuities, such as not fitting in, not “feeling university,” and not being able to relate to other students. These discontinuities are interpreted as a clash between an old and a newly developing habitus. Un discours de plus en plus dominant souligne l’importance de poursuivre des études post-secondaires pour réussir dans une économie basée sur le savoir. On note également une croissance drastique des inscriptions universitaires dans la plupart des pays occidentaux industrialisés. Nous avons déjà que l’accès aux études universitaires est contraint par la classe sociale, mais les facteurs contribuant au décrochage sont moins connus. Sur la base de données qualitatives obtenues par le biais d’entretiens semi-directifs, j’examine dans cet article le lien entre le fait d’être le premier ou la première de sa famille à accéder à l’université « première génération », la classe sociale et la décision de quitter l’université. Les principaux résultats de la recherche suggèrent que les étudiants dits de première génération sont plus susceptibles d’abandonner l’université de manière prématurée, souvent malgré une bonne performance universitaire. Les raisons expliquant leur départ se centrent sur des discontinuités de classe et de culture, par exemple le sentiment de ne pas être à sa place ou de ne pas appartenir à l’université, ainsi que des diffi cultés à entrer en relation avec les autres étudiantes et étudiants. Ces discontinuités sont interprétées comme un confl it entre un ancien habitus et un habitus en développement.