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OBJECTIVES:Tuberculosis (TB) was a major cause of morbidity and mortality in Canada early in the 20thcentury. Elderly populations in Canada remain at high risk for TB disease. Elderly patients may present atypically, with the result that many active cases can remain undiagnosed. We present an outbreak of TB that occurred in a Residential and Long-Term Care (LTC) facility in Ontario. METHODS:Case finding was carried out through the conventional concentric circle approach. Three rounds of tuberculin skin testing were conducted at 8–12 week intervals. Laboratory analysis was conducted at the Public Health Ontario Laboratories. An indoor air quality assessment was conducted to determine whether inadequate engineering controls were a transmission risk factor. RESULTS:A case of active pulmonary TB was confirmed in May 2010 in a staff member at the facility. By January 2011, 3 additional active cases and 24 latent tuberculosis infections among residents and staff had been identified. Genotyping methods confirmed that the 4 active cases were infected by an identical strain. Nine of 15 locations tested in the facility had air exchange rates below published guidelines. CONCLUSION:Prompt reporting of the initial case allowed for a quick initiation of the epidemiologic investigation. Given the epidemiology of TB in elderly populations, outbreaks should remain a concern for LTC facilities and physicians, even in jurisdictions of low TB incidence. Baseline and annual TB screening for residents and staff, early diagnosis of active TB, and adequate ventilation are important to reduce the incidence of disease. OBJECTIFS:La tuberculose était l’une des grandes causes de morbidité et de mortalité au Canada au début du 20esiècle. Les populations âgées du Canada présentent encore un risque élevé de contracter la tuberculose-maladie. Ses manifestations peuvent être atypiques chez les patients âgés; de nombreux cas actifs peuvent donc rester non diagnostiqués. Nous présentons une éclosion de tuberculose survenue dans une maison de soins infirmiers en Ontario. MÉTHODE:Nous avons procédé à la recherche des cas selon l’approche classique des cercles concentriques. Trois cycles de tests cutanés à la tuberculine ont été menés à intervalles de 8 à 12 semaines. L’analyse a été faite dans les laboratoires de Santé publique Ontario. Une évaluation de la qualité de l’air à l’intérieur a permis de déterminer si des mesures d’ingénierie inadéquates étaient un facteur de risque dans la transmission de la maladie. RÉSULTATS:Un cas de tuberculose pulmonaire active a été confirmé en mai 2010 chez un membre du personnel de l’établissement. En janvier 2011, 3 autres cas actifs et 24 infections latentes à la tuberculose avaient été détectés parmi les résidents et le personnel. Des méthodes de génotypage ont confirmé que les quatre cas actifs étaient infectés par une souche identique. Neuf des 15 endroits testés dans l’établissement avaient des taux d’échange d’air inférieurs aux lignes directrices publiées. CONCLUSION:La déclaration rapide du cas initial a permis d’amorcer rapidement l’enquête épidémiologique. Étant donné l’épidémiologie de la tuberculose dans les populations âgées, les maisons de soins infirmiers et les médecins doivent rester à l’affût des éclosions, même dans les provinces et les territoires où l’incidence de la tuberculose est faible. Le dépistage initial, puis annuel de la tuberculose chez les résidents et le personnel, le diagnostic précoce de la tuberculose active et une ventilation adéquate sont d’importants facteurs pour réduire l’incidence de cette maladie.

To describe an outbreak of Shiga toxin-producing Escherichia coli(STEC) O157:H7 infection following a four-day family gathering in Ontario. This is the first published account of a STEC O157 outbreak in Canada linked to consumption of pork. The outbreak investigation included interviews with food handlers and other key associated persons, inspection of food preparation premises, traceback investigations, case finding, analysis of data from an outbreak questionnaire, and laboratory analysis of samples collected from various sources associated with the outbreak. Several meals, including pork from a pig roast, were served to the 59 attendees, 29 of whom developed gastrointestinal illness following the event. Six cases developed bloody diarrhoea and seven were hospitalized. Leftover pork served the day after the pig roast was the item most significantly associated with an increased risk of illness (p<0.001). STEC O157:H7 was isolated from 11 of the 29 ill attendees, and also from the pork. By pulse-field gel electrophoresis (PFGE), all STEC O157:H7 pork isolates were either identical or closely related to the 11 clinical isolates. No STEC was detected in any other samples. Three Clostridium perfringensisolates, unrelated by PFGE, were obtained from two STEC-positive cases and the pork. This outbreak highlights the need for increased awareness of pork as a potential source of STEC O157 infection, and for enhanced education regarding the safe handling, cooking and storage of food, specifically where large cuts of meat are cooked outdoors at events such as pig roasts, a cultural norm in some communities. Décrire une éclosion d’infections à Escherichia coli producteur de toxine dysentérique (STEC) O157:H7 après une réunion familiale de quatre jours en Ontario. Il s’agit du premier compte rendu publié d’une éclosion de STEC O157 liée à la consommation de porc au Canada. L’enquête sur l’éclosion a compris des entretiens avec les manipulateurs d’aliments et autres personnes liées, l’inspection des installations de préparation des aliments, des enquêtes de retraçage, la recherche des cas, l’analyse des données d’un questionnaire sur l’éclosion et des analyses de laboratoire sur des échantillons prélevés de diverses sources associées à l’éclosion. Plusieurs repas, y compris du cochon cuit à la broche, ont été servis aux 59 participants, dont 29 ont contracté une maladie gastrointestinale après la fête. Six cas ont eu une diarrhée sanglante et sept ont été hospitalisés. Les restes de porc servis le lendemain de la cuisson à la broche ont présenté la corrélation la plus significative avec le risque accru de maladie (p<0,001). STEC O157:H7 a été isolé chez 11 des 29 participants malades, ainsi que dans le porc. Selon l’électrophorèse sur gel en champs pulsé (EGCP), tous les isolats de STEC O157:H7 du porc étaient soient identiques, soit étroitement liés aux 11 isolats cliniques. La présence de STEC n’a été détectée dans aucun autre échantillon. Trois isolats de Clostridium perfringens, non liés selon l’EGCP, ont été obtenus à partir du porc et de deux cas positifs pour le STEC. Cette éclosion montre qu’il faut davantage surveiller le porc comme source d’infection potentielle par le pathogène STEC O157 et sensibiliser la population aux techniques de manipulation, de cuisson et d’entreposage sans danger des aliments, en particulier lorsque de grandes coupes de viande, comme le porc, sont cuites à l’extérieur à la broche (ce qui fait partie de la culture de certaines collectivités).

Public health in Ontario delivers, promotes and provides each fall the universal influenza immunization program. This paper addresses the question of whether Ontario public health agencies are able to provide the influenza immunization program within the Ministry of Health fiscal funding envelope of $5 per dose. Actual program delivery data from the 2006 influenza season of Wellington-Dufferin-Guelph Public Health (WDGPH) were used to create a model template for influenza clinics capturing all variable costs. Promotional and administrative costs were separated from clinic costs. Maximum staff workloads were estimated. Vaccine clinics were delivered by public health staff in accordance with standard vaccine administration practices. The most significant economic variables for influenza clinics are labour costs and number of vaccines given per nurse per hour. The cost of facility rental was the only other significant cost driver. The ability of influenza clinics to break even depended on the ability to manage these cost drivers. At WDGPH, weekday flu clinics required the number of vaccines per nurse per hour to exceed 15, and for weekend flu clinics this number was greater than 21. We estimate that 20 vaccines per hour is at the limit of a safe workload over several hours. Managing cost then depends on minimizing hourly labour costs. The results of this analysis suggest that by managing the labour costs along with planning the volume of patients and avoiding expensive facilities, flu clinics can just break even. However, any increased costs, including negotiated wage increases or the move to safety needles, with a fixed revenue of $5.00 per dose will negate this conclusion. Chaque automne, la Santé publique de l’Ontario assure la prestation, la promotion et l’administration d’un programme universel de vaccination contre la grippe. Nous avons cherché à savoir si les organismes de santé publique ontariens parviennent à offrir ce programme sans dépasser l’enveloppe budgétaire accordée par le ministère de la Santé, soit 5 $ la dose. À l’aide des données réelles de prestation du programme dans la circonscription sanitaire de Wellington-Dufferin-Guelph (CSWDG) pendant la saison grippale 2006, nous avons créé un modèle pour saisir les coûts variables des cliniques de vaccination contre la grippe. Les frais promotionnels et les charges administratives ont été séparés des coûts des cliniques. Les charges de travail maximales du personnel sont estimatives. Les cliniques de vaccination ont été offertes par les effectifs de santé publique conformément aux normes administratives en vigueur. Les variables économiques les plus importantes des cliniques de vaccination contre la grippe sont les coûts en main-d’œuvre et le nombre de vaccins administrés par infirmière par heure. Les frais de location des installations étaient le seul autre élément de coût significatif. L’équilibre budgétaire des cliniques de vaccination contre la grippe dépend de leur capacité de gérer ces éléments de coût. Dans la CSWDG, pour les cliniques tenues les jours de semaine, le nombre de vaccinations par infirmière par heure était supérieur à 15, et pour les cliniques de fin de semaine, ce nombre était supérieur à 21. Nous estimons que 20 vaccinations à l’heure est le maximum pour accomplir le travail en toute sécurité pendant plusieurs heures. La gestion des coûts dépend ensuite de la réduction des coûts horaires en main-d’œuvre. Selon les résultats de l’analyse, en gérant les coûts de main-d’œuvre, en planifiant le volume de patients et en évitant les installations trop chères, les cliniques de vaccination contre la grippe font tout juste leurs frais. Le budget fixe de 5 $ la dose devient insuffisant dès que les coûts augmentent (p. ex., s’il y a des hausses salariales négociées par convention collective ou si l’on opte pour des aiguilles de sécurité).