1. Determinants of home range size and space use patterns in a protected wolf (Canis lupus) population in the central Apennines, Italy
- Author
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Mancinelli, S., Boitani, L., and Ciucci, P.
- Subjects
Human-environment interactions -- Analysis ,Spatial ability -- Analysis ,Gray wolf -- Research ,Zoology and wildlife conservation - Abstract
Large carnivores are amongst the most susceptible species to human activities, and human-modified environments pose a threat to carnivore conservation. Wolves (Canis lupus Linnaeus, 1758) in the central Apennines, Italy, have coexisted with humans since historic times and represent a good case study to assess their spatiotemporal response to anthropogenic factors. From 2008 to 2010, we investigated the spatial behavior of wolves (seven wolves in five packs and six floaters) in the Abruzzo Lazio and Molise National Park. Orographically corrected annual home ranges of resident wolf packs, estimated through the Brownian bridge movement model, averaged 104 [+ or -] 24 [km.sup.2] (mean [+ or -] SD), whereas floaters used two- to fourfold larger areas (293.8-408.7 [km.sup.2]). We did not detect any seasonal effect on home range size, but home ranges were larger during the night and in areas of greater road density, especially during summer. By estimating core areas through an individual-based approach, we also revealed a habitat-mediated response to human presence and activity, as resident wolves preferentially established core areas at greater elevation and in the more forested and inaccessible portions of the home range. Key words: anthropogenic effects, Brownian bridge movement model, Canis lupus, core areas, home range, GPS telemetry, wolf. Les grands carnivores sont parmi les espèces les plus vulnérables à l'activité humaine, et les milieux modifiés par les humains posent une menace pour la conservation des carnivores. Les loups (Canis lupus Linnaeus, 1758) dans les Apennines centrales en Italie coexistent avec les humains depuis le début des temps historiques et constituent un bon exemple pour l'évaluation des réactions spatiotemporelles à des facteurs anthropiques. De 2008 à 2010, nous avons étudié le comportement spatial de loups (sept individus dans cinq meutes et six individus en dispersion) dans le parc national des Abruzzes, du Latium et du Molise. Les domaines vitaux annuels corrigés pour le relief de meutes de loups résidentes, estimés à l'aide du modèle de déplacement par ponts browniens, étaient enmoyenne ([+ or -]ET) de 104 [+ or -] 24 [km.sup.2], alors que les individusen dispersion utilisaient des aires de deux à quatre fois plus grandes (de 293,8 à 408,7 [km.sup.2]). Aucun effet saisonnier sur la superficie du domaine vital n'a été détecté, mais les domaines vitaux étaient plus grands durant la nuit et dans les zones de plus grande densité de routes, particulièrement durant l'été. En estimant les aires principales par une approche basée sur l'individu, nous avons également décelé une réaction modulée par l'habitat à la présence et l'activité humaines, les loups résidents établissant préférentiellement leurs aires principales à plus haute altitude et dans des portions plus boisées et inaccessibles du domaine vital. [Traduit par la Rédaction] Mots-clés : effets anthropiques, modèle de déplacement par ponts browniens, Canis lupus, aires principales, télémétrie GPS, loup., Introduction Large carnivores play a critical role in shaping the evolution, ecology, and behavior of prey species and other carnivores (Miller et al. 2001) as well as the trophic structure [...]
- Published
- 2018
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