Partant de l’impact et les responsabilités des universités vis-à-vis de la société, les auteurs affirment que la communication scientifique répond aujourd’hui aux « mêmes impératifs que la communication générale : c’est-à-dire il faut être rapide, lisible et performant ». Dans le cadre du paradigme d’une écologie des dispositifs médiatiques à l’ère numérique, ils soulèvent la question suivante : des notions telles que l’environnement et l’empreinte peuvent-elles se révéler heuristiques ? Les universités ont-elles par exemple une responsabilité dans le fait d’encourager ou non le recours à des services tels que Google, Facebook ou Wikipédia ? Based on the university’s impact on and responsibilities toward society, the authors argue that modern-day scientific communication is subject to the same imperatives as general communication: it must be fast, readable, and effective. With the proliferation of media devices that characterizes the digital era, they ask whether such concepts as environment and environmental footprint can be heuristic. For example, do universities have a responsibility to encourage or discourage the use of services such as Google, Facebook, and Wikipedia? Partiendo del impacto y responsabilidad de las universidades con respecto a la sociedad, los autores afirman que la comunicación científica responde actualmente a las “mismas necesidades que la comunicación general: es decir, rapidez, legibilidad y eficacia”. En el marco del paradigma de una ecología de dispositivos mediáticos en la era digital, los autores plantean las siguientes preguntas: ¿Pueden las nociones, tales como medio ambiente y huella ecológica terminar siendo heurísticas? Por ejemplo, ¿tienen las universidades una responsabilidad en el hecho de motivar o no el uso de servicios como Google, Facebook o Wikipedia?