Search

This paper questions how an earlier generation of British social analysts (sociologists, anthropologists, political scientists and others) identified cultural characteristics of post-war minorities, valuing some and derogating others, and using such valuations to assess or measure these groups’ differential rates of success or failure in integrating into British society. Through a critical review of some influential texts in British social studies over the last four or so decades, this paper suggests that analysts today as in the past run the risk of their work being seen, perhaps mistakenly, as attempts to apportion praise and blame with regard to new communities’ contributions to a tolerant and inclusive social order in post-imperial Britain. It is implied that representations of cultural and social capital — where ethnic identities, families and kinship networks are concerned — demand a far more sensitive, intellectually rigorous and honest, and empirically and theoretically informed treatment than some influential members of a past generation bequeathed. Cet article questionne l'approche de la précédente génération des chercheurs en sciences sociales britanniques (sociologues, ethnologues, politologues et autres) concernant les caractéristiques culturelles des minorités présentes après la deuxième guerre mondiale dans la société britannique, certains étant valorisés plus que d'autres. Ces chercheurs avaient par la suite utilisé ces évaluations pour estimer ou mesurer l'intégration plus ou moins réussie de ces groupes à la société britannique. Par l'examen critique de leurs textes forts influents dans les quarante années qui viennent de s’écouler cet article suggère qu'aujourd'hui, tout comme pour le passé, les spécialistes (actuels, comme leurs prédécesseurs) courent le risque de voir leurs travaux assimilés à une tentative de distribution de blâmes et louanges à ces communautés nouvelles, au vu de leurs contributions à un ordre social tolérant et intégrateur dans la Grande Bretagne post-impériale. Vis-à-vis de l'héritage reçu, la représentation du capital social et culturel — en ce qui concernes les identités ethniques, les familles et les réseaux de parenté — ne demanderaient-elle pas maintenant un traitement plus sensible, plus rigoureux et honnête au plan intellectuel ainsi qu'un traitement empirique mieux informé théoriquement? minorités, communautés, capital social, valeurs, subjectivité, le chercheur et son objet, cultures, intégration et exclusion [ABSTRACT FROM AUTHOR]