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To determine the characteristics of infectious keratitis related to plano cosmetic lenses.Retrospective case study of a series of infectious keratitis among plano cosmetic lenses wearers. The main parameters were demographic data, medical history, risk factors for infectious complications and keratitis severity criteria, microbiological results, clinical course, and final visual acuity.Five patients were included, all females, ranging from 15 to 50 years of age. Four were emmetropic. One patient had undergone refractive photokeratectomy a few months before. All had risk factors for infectious complications. The fundamental causes of infections were diverse: bacterial abscesses, keratomycosis, and amoebic keratitis. All presented severity criteria. In two cases, the keratitis led to severe consequences with legal blindness requiring penetrating keratoplasty in one case.Infectious keratitis in plano cosmetic lenses wearers is not rare and may have dramatic consequences. Sales are specifically regulated and the lenses are considered cosmetic products, not medical devices. The sales regulations for plano cosmetic lenses should be updated, as several countries have already done after encountering many serious incidents.

Introduction Nous rapportons un cas d’uveite anterieure aigue post-streptococcique. Materiels et Methodes Un garcon de 8 ans consulte en urgence pour une baisse d’acuite visuelle unilaterale gauche sur œil rouge et douloureux. Un examen clinique, general et ophtalmologique, et des examens biologiques sont realises dans un but etiologique. Resultats L’examen clinique retrouve du cote gauche une acuite visuelle gauche chiffree a 7/10 Parinaud 3 avec correction, une hyperhemie bulbaire, de fins precipites retro-descemetiques inferieurs non granulomateux, un tyndall de chambre anterieure cote a 2 +, ainsi que deux synechies irido-capsulaires centrees sur le meridien de 6 heures. Le reste de l’examen de l’œil gauche, ainsi que celui de l’œil droit est sans particularite. L’examen general met en evidence des adenopathies cervicales sous-maxillaires, ainsi qu’une rhinorrhee posterieure. Le bilan entrepris retrouve une augmentation des antistreptolysines O chiffrees a 400 UI/ml et des anti-streptodornases chiffrees a 600 UI/ml (normales ≤ 200 UI/ml). Les autres etiologies classiques d’uveite anterieure sont eliminees par les examens biologiques et les resultats des examens complementaires. Le traitement instaure a base d’anti-inflammatoires locaux, cycloplegiques et antibiotiques par voie generale permet une disparition de la symptomatologie, une normalisation de l’acuite visuelle, et une diminution des antistreptolysines O a 300 UI/ml et des anti-streptodornases a 400 UI/ml en 6 semaines. Discussion L’uveite post-streptococcique est une entite rare, puisque seuls 28 cas ont ete decrits dans la litterature. Il s’agit le plus souvent d’uveite anterieure non granulomateuse, en regle bilaterale, chez des patients jeunes, dans un contexte d’infection streptococcique. Des formes plus severes, a type d’uveite intermediaire ou posterieure, ou des complications telles que le glaucome, peuvent egalement survenir. Le taux des antistreptolysines O et anti-streptodornases est augmente. Le traitement repose habituellement sur les corticoides, et sur une antibiotherapie par voie generale. Les formes cliniques peuvent etre aigues, recurrentes ou chroniques. Dans ces dernieres, une amygdalectomie semblerait diminuer la frequence et la severite des poussees. Conclusion L’uveite post-streptococcique unilaterale demeure une pathologie exceptionnelle. Elle n’en requiert pas moins un diagnostic et un traitement precoce et specifique, pour eviter les complications oculaires de l’inflammation, et generales autres du syndrome post-streptococcique, telles que le rhumatisme articulaire aigu, la glomerulonephrite, et la cardite rhumatismale.