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Antiphospholipid antibodies constitute a group of heterogeneous antibodies, which mainly recognize complexes made of proteins and anionic phospholipids. The nature of these complexes is currently better defined, as well as known, the structure of the antiphospholipid antibodies owing to the analysis of the monoclonal forms of these antibodies which were also studied both in terms of their precise specificities and cross-reactivity. However, the origin of these autoantibodies is not clearly understood, as well as the possible link between antiphospholipid antibodies present in healthy individuals, and those observed in autoimmune diseases. Only a fraction of antiphospholipid antibodies are pathogenic and directly responsible for the clinical manifestations of the antiphospholipid syndrome, but there is, to date, no biological test able to accurately detect pathogenic antiphospholipid antibodies. The diverse mechanisms which link these autoantibodies to the occurrence of symptoms, mainly during obstetrical complications, are better understood, and suggest new therapeutic avenues.

Resume Propos. Compte tenu des enjeux en termes de sante publique que represente la prise en charge des patients toxicomanes et de la frequence avec laquelle ces patients sont incarceres, il nous a semble utile de realiser un etat des lieux sur la prevalence des infections par le virus de l'immunodeficience humaine (VIH) et celle des virus des hepatites B et C (VHB et VHC), a l'entree en milieu carceral, ainsi que sur les pratiques toxicomaniaques des patients admis a la maison d'arret de l'Elsau, Strasbourg. Methode Letude prospective a porte sur tous les sujets entrants a la maison d'arret du 1r s septembre au 31 octobre 1997 (270 personnes) a qui il a ete propose une serologie pour la recherche du VIH et des virus des hepatites B et C, et de repondre a un questionnaire portant sur leurs toxicomanies eventuelles. Resultats Au terme de cette etude, il ressort que 36 % des sujets entrants etaient toxicomanes (98 sur 270). Les seroprevalences des sujets toxicomanes s'etablissaient a 1 % pour le VIH, a 11,2 % pour le VHB et a 30,6 % pour le VHC (respectivement 0,6 %, 9,9 % et 6,4 % pour les non-toxicomanes). Sur ces 98 personnes, 95 utilisaient plusieurs produits dans leur pratique toxicomaniaque, dont la buprenorphine pour 53 d'entre elles. A l'initiation de ce travail, la buprenorphine a fort dosage etait disponible en France depuis 9 mois. Conclusion Cet etat des lieux peut etre considere comme un signal d'alerte en raison de la frequence du mesusage de ce produit au sein de cette population (voie intraveineuse, polytoxicomanie, trafic, etc.) revelee dans cette etude.

Resume Les lipomatoses cortico-induites resultent d'une hypertrophie du tissu adipeux generalement localisee. Il s'agit d'une complication de la corticotherapie generale dont la frequence semble sous-estimee. Le plus souvent, elles compliquent une corticotherapie administree pendant plusieurs mois a des doses superieures a 0,5 mg/kg d'equivalent prednisone. Les localisations sont nombreuses et conditionnent le tableau clinique. Souvent asymptomatiques, elles entrainent parfois des symptomes inquietants, generalement en rapport avec un syndrome compressif. Ainsi, les localisations les plus frequemment rapportees (epidurale, retroorbitaire, mediastinale) sont les plus spectaculaires. Leur regression a l'arret ou a la reduction du traitement est inconstante. La tomodensitometrie et l'imagerie par resonance magnetique sont les examens diagnostiques de choix. Curieusement, ces lipomatoses ne compliquent qu'exceptionnellement la maladie de Cushing. Les mecanismes physiopathologiques ne sont pas clairs et impliqueraient notamment une inhibition de la lipolyse du tissu adipeux brun.

Resume Le traitement des nephropathies lupiques reste problematique. Nous avons analyse retrospectivement 17 patients presentant une glomerulonephrite lupique corticoresistante et traites par emboles de cyclophosphamide (CPP). Le CPP a ete administre a la dose de 500 mg/m 2 en perfusions mensuelles avec une moyenne de 10,4 cures (3 a 18). La comparaison des moyennes des parametres au debut et a la fin du traitement montre une regression significative de la proteinurie (4,8 vs 1,9 g/24 h ; p e cure. Seuls quatre patients semblent profiter d'une prolongation du traitement sans qu'aucun des parametres etudies (creatininemie, histologie renale initiale, SLAM) ne soit predictif d'une reponse a celle-ci. Le traitement a ete interrompu definitivement chez une patiente et temporairement chez deux autres en raison d'effets secondaires severes. A court terme, les emboles de CPP entrainent une reduction significative de la proteinurie avec generalement une remission du syndrome nephrotique au prix d'effets secondaires non negligeables. En revanche, une amelioration de la fonction renale est rarement observee.

National audience; Les auteurs rapportent un cas de mastite granulomateuse associée à un érythème noueux et à une oligoarthrite. Les lésions cutanées et articulaires évoluaient favorablement sous iodure de potassium. La lésion du sein simulait cliniquement un cancer de cinétique rapide. La mastite granulomateuse est une affection bénigne peu fréquente qui mérite d'être connue en raison de son association possible à des manifestations systémiques et de sa corticosensibilité. Son individualisation est récente. Quand elle est associée à des manifestations systémiques, elle peut faire discuter une sarcoïdose.

Considering the importance to public health and the frequency with which drug addicts are imprisoned, we studied the prevalence of human immunodeficiency virus (HIV), hepatitis B virus (HBV) and hepatitis C virus (HCV), as well as drug addiction of patients admitted to the Elsau prison in Strasbourg (France).The prospective study included all entering inmates from 1 September to 31 October 1997 (270 persons) to whom HIV, HBV and HCV blood tests were offered as well as a questionnaire on their drug addiction.Thirty-six percent of the entering inmates were drug addicts, of whom 1% were HIV positive, 11.2% HBV positive and 30% HCV positive, compared to, respectively, 0.6, 9.9 and 6.4% for non-drug addicts. Ninety-five of the 98 patients used several drugs, including buprenorphine for 53 patients. At the beginning of this study, buprenorphine had been available in France for 9 months.The results are to be taken seriously regarding the misuse of this product in this selected population (intravenous use, multiple drug use, dealing).

Steroid-induced lipomatosis usually presents as a localized hypertrophy of the adipose tissue and seems more common than previously thought. Most patients develop this phenomenon after prolonged administration of moderate to high doses of oral corticosteroids. The localizations are numerous and determine the clinical presentation. Often asymptomatic, they can also be revealed by worrying symptoms usually due to a compressive syndrome. The most frequently reported localizations (spinal epidural, retro-orbital, mediastinal) are also the most clinically apparent. The cessation or reduction of steroid therapy, when medically possible, inconsistently results in the decrease or disappearance of the lipomatosis deposits. Computerized tomography or magnetic resonance imaging are the most helpful diagnostic means. Interestingly, these lipomatoses have rarely been reported in patients with Cushing disease. Their pathophysiology remains poorly elucidated and may imply an inhibition of the brown adipose tissue lipolysis.

soluble. Les resultats obtenus nemontrent pas de differences significatives en fonction de l’etat de l’activite de la maladie (p=0,580). Discussion.– L’utilisation des differents parametres immunologiques dans le suivi du LES doit tenir compte de la forme clinique de la maladie. En effet, les formes severes avec atteinte renale se distinguent des formes non renales par une augmentation plus significative des Ac anti-ADN natif ainsi que par une activation plus marquee du complement par la voie classique au cours des phases actives de lamaladie. Seuls les anti-ADNnatif correlent avec l’activite de maladie chez les lupus non renaux. L’Ac anti-C1q est fortement associe a uneGNL active, avec uneVPNde92%. Cet Ac est aussi associe une hypocomplementemie, portant sur les fractions de la voie classique, ce qui suggere un role potentiel de ce dernier dans le developpement de l’atteinte renale glomerulaire. Conclusion.– L’Ac anti-C1q constitue un marqueur potentiel d’evolutivite de la GNL. Il presente une meilleure sensibilite et une meilleure specificite pour une poussee renale que l’anti-ADN natif, qui constitue plutot unmarqueur de l’activite globale de lamaladie. Les fractions C3et C4du complement, de meme le MAC soluble, ne sont pas correles a l’activite de lamaladie chez les patients lupiques sans atteinte renale.

The treatment of severe lupus nephritis remains problematic. We have analysed retrospectively 17 patients with corticoresistant lupus nephritis treated with pulse cyclophosphamide. Single monthly doses (500 mg/m2) were given by intravenous infusion with a mean of 10.4 infusions per patient (3 to 18). A comparison of parameters at entry and at the end of the treatment revealed an improvement in proteinuria (4.8 vs 1.9 g/24 h; p0.013) whereas mean serum creatinine level and SLAM (Systemic Lupus Activity Measure) remained stable. The results were identical at follow up (mean: 14.5 months). Most of the therapeutic effect was achieved as soon as the 6th pulse. Further treatment was beneficial for four patients only. None of the studied parameters (serum creatinine level, renal biopsy, SLAM) was predictive of a response to an extended course of pulse cyclophosphamide. The infusions were definitively stopped in one patient and delayed in two others because of serious adverse effects. The data indicate that, in mean term, monthly intravenous cyclophosphamide was associated with a substantial amelioration of 24 hours urinary protein level. An amelioration of the renal function was however, uncommon.

The authors report a case of granulomatous mastitis associated with erythema nodosum and oligoarthritis. The skin and joint symptoms improved with potassium iodide. The breast lesion clinically simulated a tumor of high malignant grade. Granulomatous mastitis is a benign and rare disease. Its interest lies in the possible association with systemic manifestations and in its steroid responsiveness. This condition has been recently described as a distinct entity. When associated with systemic manifestations, sarcoidosis should be considered.