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Resume Objectif — Nous avons voulu demontrer qu'un traitement de dix jours de cefuroxime axetil (30 mg · kg −1 · j −1 en deux prises par jour) avait une efficacite au moins equivalente a celle du cefpodoxime proxetil (8 mg · kg −1 · j −1 en deux prises par jour) et une tolerance similaire. Materiel et methodes — Une etude randomisee, comparative, a ete realisee chez 121 enfants, âges de trois mois a 15 ans, ayant une Pneumopathie aigue communautaire. Ils ont ete randomises et inclus dans l’analyse en intention de traiter. Resultats — La Pneumopathie a ete confirmee, dans 94 % des cas, par un comite independant d’experts. Le succes clinique et radiologique observe en fin de traitement (j12–j14) chez 84 observations evaluables a ete de 92,5 % (37/40) dans le groupe cefuroxime axetil et de 93,2 % (41/44) dans l’autre groupe (difference: − 0,5 %; intervalle de confiance a 90 % [IC90 %]: [− 7,9 % a 6,5 %]). Un mois apres la fin du traitement, les succes cliniques et radiologiques etaient de 92 % (35/38) dans le groupe cefuroxime axetil et de 91 % (40/44) dans le groupe cefpodoxime proxetil (difference: 1,2 %; IC90 %: [− 6,7 % a 9,1 %]). Une bacterie a ete isolee dans les expectorations bronchiques dans environ un quart des cas: Streptococcus pneumoniae (13 %) et Haemophilus influenzae (11,5 %). Le profil de tolerance a ete similaire dans les deux groupes: trois enfants traites par cefuroxime axetil et deux par cefpodoxime proxetil ont eu un effet indesirable. Conclusion — Chez les enfants ayant une Pneumopathie aigue communautaire, un traitement de dix jours par cefuroxime axetil (30 mg · kg −1 · j −1 en deux prises par jour) est une alternative therapeutique efficace et bien toleree.

Resume Cette etude multicentrique a compare en ouvert et apres randomisation l'efficacite et la tolerance cliniques du cefixime (C), suspension orale administree a la posologie de 8 mg/kg/j en deux prises, a celles de l'association amoxicilline-acide clavulanique (AC), suspension orale administree a 80 mg/kg/j, chez des enfants âges de 6 a 36 mois souffrant d'otite moyenne aigue (OMA) avec epanchement definie par les criteres adaptes de Paradise. La duree moyenne du traitement a ete de 10 jours. En intention de traiter, parmi les 510 enfants inclus, 501 enfants d'âge moyen de 17, 6 mois ont ete analyses pour l'efficacite clinique en fin de traitement (J13 ± 2) (C = 254; AC = 247), 402 ont ete analyses a distance (J35 ± 5) et 503 ont ete analyses pour la tolerance. Un prelevement nasopharynge (NP) effectue a l'inclusion a permis de verifier que la population recrutee etait representative de celle nationale, atteinte d'OMA et etudiee a la meme periode, en terme de portage NP de bacteries pathogenes et de souches resistantes. En fin de traitement, le pourcentage de succes cliniques a ete de 87, 8 % (223/254) dans le groupe C et de 87 % (215/247) dans le groupe AC (resultats equivalents). A distance, il y a eu 31 rechutes ou reinfections sur 197 (15,7 %) dans le groupe C et 32/205 (15,6 %) dans le groupe AC (resultats equivalents). Un effet indesirable a ete note chez 18/254 patients du groupe C et chez 34/247 patients du groupe AC (p = 0,016). Les arrets prematures pour effet indesirable ont ete significativement plus frequents dans le groupe AC (4,4 %) que dans le groupe C (1,2 %) (p = 0,027). L'efficacite du cefixime a ete equivalente a celle de l'amoxicilline-acide clavulanique administree a la plus forte posologie recommandee dans les otites moyennes aigues du jeune enfant. Le cefixime a ete mieux tolere.

Resume Il s'agit d'une etude francaise prospective, randomisee, comparative, multicentrique, menee par 41 medecins generalistes et 8 specialistes ORL repartis en huit centres pour evaluer l'efficacite et la tolerance clinique du cefpodoxime-proxetil versus cefixime dans le traitement empirique des otites moyennes aigues febriles et douloureuses du nourrisson et de l'enfant. Deux cent quarante-cinq patients ont ete inclus (124 dans le groupe cefpodoxime, 121 dans le groupe cefixime), qui ont recu apres randomisation par un central telephonique soit du cefpodoxime pendant 5 jours, soit du cefixime pendant 8 jours a la dose de 8 mg/kg/jour. A la fin du traitement, l'analyse en intention de traiter fait apparaitre des resultats cliniques satisfaisants, dans 94 % (116/124) dans le groupe cefpodoxime, contre 93 % (113/121) dans le groupe cefixime avec un rejet de l'inequivalence : p

Resume Depuis 40 ans, le vaccin anti-coquelucheux entier a permis dans plusieurs pays un effondrement spectaculaire des cas de coqueluche et des deces qui lui sont lies. Cependant, la crainte d'effets secondaires limite l'acceptabilite de la vaccination anti-coquelucheuse dans quelques pays ou la coqueluche reste endemique avec des poussees epidemiques. Entre 1970 et 1980, l'absence de relation entre le vaccin anti-coquelucheux entier, la mort subite du nourrisson et les spasmes infantiles a ete demontree. Plusieurs etudes epidemiologiques en Grande Bretagne, Danemark et Etats-Unis n'ont pas montre de lien de causalite entre vaccin anti-coquelucheux entier et encephalopathie definitive. Cependant, le vaccin provoque une reaction febrile, une reaction locale douloureuse, plus rarement des cris persistants, des convulstions febriles et des episodes d'hypotonie, hyporeactivite qui inquietent les familles et justifient une prevention par les antipyretiques. Dans les pays ou la couverture vaccinale est bonne, l'incidence de la coqueluche est faible, mais depuis quelques annees, on constate une difference d'efficacite du vaccin anti-coquelucheux entier d'un pays a l'autre et surtout une resurgence de la coqueluche chez l'adulte par extinction progressive de l'immunite. L'adulte devient un reservoir de Bordetella pertussis susceptible de contaminer les nourrissons non immunises. Afin d'eviter cette resurgence, il est necessaire de proposer des rappels de vaccin a 6 ans, 11 ans et peut-etre chez l'adulte.

Resume Une large etude multicentrique francaise de surveillance epidemiologique de la bronchiolite du nourrisson de moins de 2 ans a ete realisee du 1er octobre 1992 au 30 mars 1993 sous l'egide du Groupe de Pathologie Infectieuse Pediatrique (GPIP) de la Societe Francaise de Pediatrie. Seize centres hospitaliers ont participe a l'etude, recueillant 1545 observations dont 82 % chez des nourrissons hospitalises. Le pic de l'epidemie est survenu en decembre pour les centres du Nord du pays et de l'Ile de France et en janvier pour les centres du Sud. L'âge moyen etait de 7,1 mois de (extremes 8 jours — 24 mois) avec un pic entre 2 et 7 mois, sans difference selon les centres. Il s'agissait d'une recidive de bronchiolite dans 36 % des cas. La recidive etait liee au mode de vie (milieu urbain et creche) et aux antecedents familiaux de bronchiolite et d'asthme. La recherche de virus respiratoire syncytial (VRS) etait positive dans 58 % des cas en moyenne, ce pourcentage s'elevant a plus de 64 % au pic de l'epidemie et a 74,8 % chez les nourrissons de moins de 3 mois. Aucune correlation n'a ete retrouvee entre positivite du VRS et antecedents personnels ou familiaux de bronchiolite et d'asthme.

Resume A partir de l'etude de 259 observations pediatriques et grâce aux progres des techniques (immunonephelometrie) le dosage de la proteine C. reactive (C.R.P.) nous semble un critere utile de depistage et de diagnostic de certaines affections microbiennes ou virales. Elle apparaft comme un bon element d'orientation pour affirmer la nature bacterienne d'une affection. Alors qu'une C.R.P. normale n'elimine pas une infection bacterienne, une C.R.P. superieure a 10 mg/l est un argument tres important pour ce diagnostic. Cette notion est particulierement utile pour le diagnostic des meningites. En association avec les criteres cliniques et biologiques, elle permet de suivre l'evolution. Elle nous paraft tres utile pour le depistage et le diagnostic des surinfections de catheters. Decevante dans les affections ORL, osteoarticulaires, digestives, nous n'avons pu confirmer son interet dans l'etude des infections urinaires.