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Objectives French reference centers for bone and joint infections (BJI) were implemented from 2009 onwards to improve the management of complex BJIs. This study compared BJI burden before and after the implementation of these reference centers. Patients and methods BJI hospital stays were selected from the 2008 and 2013 national hospital discharge database using a validated algorithm, adding the new complex BJI code created in 2011. Epidemiology and economic burden were assessed. Results BJI prevalence increased in 2013 (70 vs. 54/100,000 in 2008). Characteristics of BJI remained similar between 2008 and 2013: septic arthritis (50%), increasing prevalence with age and sex, case fatality 5%, mean length of stay 17.5 days, rehospitalization 20%. However, device-associated BJIs increased (34 vs. 26%) as well as costs (€421 million vs. €259 in 2008). Similar device-associated BJI characteristics between 2008 and 2013 were: septic arthritis (70%), case fatality (3%), but with more hospitalizations in reference centers (34 vs. 30%) and a higher cost per stay. Among the 7% of coded complex BJIs, the mean length of stay was 22.2 days and mean cost was €11,960. Conclusions BJI prevalence highly increased in France. Complex BJI prevalence assessment is complicated by the absence of clinical consensus and probable undercoding. A validation of clinical case definition of complex BJI is required.

Introduction La production de carbapenemases chez les bacteries a Gram negatif est un probleme devenu endemique dans plusieurs regions du monde mais reste sporadique en France. Certaines bacteries sont dites « difficiles a traiter » (difficult-to-treat resistance [DTR]) : il s’agit d’isolats resistants aux fluoroquinolones, betalactamines et carbapenemes. L’objectif de notre travail est d’etudier l’epidemiologie des souches productrices de carbapenemases dans notre hopital depuis 2012 et d’evaluer la proportion de DTR parmi ces souches. Materiels et methodes Nous avons realise une etude retrospective de l’epidemiologie des souches d’enterobacteries et d’Acinetobacter spp. isolees entre mars 2012 et janvier 2020. Du fait d’un changement de logiciel, les donnees de prevalence et l’analyse de la resistance des souches aux autres antibiotiques ont ete realisees sur les enterobacteries isolees a partir du 1er avril 2014. Resultats Depuis 2012, 232 patients porteurs de carbapenemases ont ete inclus dans cette etude. Soixante-dix-huit patients etaient porteurs d’Acinetobacter spp. incluant 75 Acinetobacter baumannii. La resistance aux carbapenemes etait majoritairement mediee par le gene blaOXA-23. Concernant les enterobacteries, 193 patients etaient porteurs de souches secretrices de carbapenemases, incluant 111 (57,5 %) Klebsiella pneumoniae, 39 (20,2 %) Escherichia coli, 16 (8,3 %) Enterobacter cloacae et 27 autres enterobacteries. Le gene blaOXA-48 etait majoritairement retrouve (137 ; 70,9 %), suivi du gene blaNDM (28 ; 14,5 %). Parmi ces 232 patients, 74 etaient infectes a ces germes : 25 % de bacteriemie, 20 % d’infection urinaire et 15 % de pneumopathie. De 2012 a 2018, les patients etaient majoritairement de retour de voyage ou en rapatriements sanitaires des continents africains et asiatiques (53 %). En 2019, l’acquisition en France etait de 71 %, principalement en milieu associe aux soins (78 %). Entre 2014 et 2020, 112 632 souches d’enterobacteries representant 56 516 patients ont ete isolees au laboratoire. Parmi elles, 745 souches (146 patients) etaient productrices de carbapenemases, soit une prevalence de 0,007 %. La proportion de K. pneumoniae etaient de 68,9 % contre 15,8 % d’E. coli et 7,8 % d’E. cloacae. La colistine, l’amikacine et la tigecycline etaient les antibiotiques les plus actifs sur ces souches. La proportion de souches DTR etait de 44,9 % (231/514) pour K. pneumoniae, 31,3 % (37/118) pour E. coli et 29,3 % (29/58) pour E. cloacae. Conclusion La prevalence des carbapenemases reste tres faible, representant moins de 1 % des souches d’enterobacteries isolees au laboratoire. En 2019, les patients infectes et ou colonises par ces souches productrices de carbapenemases provenaient majoritairement de France. La proportion de souches DTR parmi ces souches multiresistantes etait de 38,6 % et il n’existait aucune souche resistante a tous les antibiotiques testes.

Introduction La surmortalite causee par la resistance aux antibiotiques est un probleme actuel de sante publique. Des etudes basees sur des modeles mathematiques ont ete realisees pour tenter d’estimer cette surmortalite, mais ces modeles sont approximatifs et sujets a controverse. Au sein de notre laboratoire, nous avons mis en place un systeme de surveillance hebdomadaire de la mortalite due a la resistance bacterienne. L’objectif de ce travail est d’evaluer le veritable impact de la resistance bacterienne sur la mortalite au sein de nos hopitaux. Materiels et methodes Nous avons realise une etude retrospective cas-temoins entre janvier 2014 et janvier 2018. Les donnees analysees sont issues du service medical de l’information de l’hopital et de notre logiciel de surveillance. Les donnees de resistance aux antibiotiques cles ainsi que l’evaluation du nombre de bacteries DTR ont ete recueillis pour chacun des deux groupes pour les 10 bacteries les plus frequemment isolees dans les hemocultures. Les facteurs de risque d’acquisition de ces souches ont ete evalues par regression logistique. Le logiciel R a ete utilise pour les statistiques. Resultats Nous avons recu un total de 375 165 hemocultures dont 36813 (9,81 %) etaient positives correspondant a 11946 patients. Parmi eux, 1715 (14,35 %) patients sont decedes. Le nombre d’infections polymicrobiennes etait plus eleve dans le groupe des deces (9,4 %) que dans le groupe controle (6,8 %) (p = 0,004). Les bacteries a Gram negatif representaient 72,2 % des co-infections dans le groupe deces contre 48,6 % dans le groupe controle. Les facteurs de risque associes a la mortalite etaient l’âge > 60 ans, le sexe masculin, un long sejour a l’hopital et l’acquisition nosocomiale. La prevalence de la resistance a la ceftriaxone (24 % vs 14,2 % ; p Conclusion Le taux de resistance de certains antibiotiques cles etait plus important dans le groupe des patients decedes que dans le groupe des patients survivants. Ces antibiotiques sont essentiellement ceux utilises en traitement empirique, suggerant que dans certains cas, celui-ci n’est pas adapte. Le recueil des traitements recus par les patients est en cours. Le nombre de souches DTR dans les deux groupes etaient par contre tres faible, suggerant que l’utilisation d’antibiotherapie de 1ere ligne est possible dans la grande majorite des cas. Dans tous les cas, il existait une alternative therapeutique.

Resume Contexte. – Rotavirus est le germe le plus souvent incrimine dans les diarrhees aigues graves de l'enfant. L'impact des infections a rotavirus (morbidite et mortalite) n'est pas precisement connu dans les pays temperes et plus particulierement en France. Objectifs. – L'objectif de cette etude est de determiner la morbidite, la mortalite et les couts engendres par l'infection a rotavirus en France. Methodes. – Les enfants sont suivis de la naissance jusqu'a l'âge de cinq ans par un modele de l'infection a rotavirus dans un formalisme d'arbre de decision (i.e. modele de Markov), alimente par des donnees d'observation nationales et des donnees disponibles dans la litterature. L'incidence des diarrhees aigues a rotavirus a ete determinee en fonction de l'âge, des saisons et de l'allaitement. Resultats. – L'infection a rotavirus serait chaque annee responsable de 300 000 episodes de diarrhee aigue chez les enfants de moins de cinq ans en France, 138 000 consultations en ville, 18 000 hospitalisations et de neuf deces. Le cout direct annuel de l'infection est estime a 28 millions d'euros pour le systeme de sante. Conclusion. – Ce travail souligne l'impact important des diarrhees aigues a rotavirus chez les enfants de moins de cinq ans en France en termes de morbidite et de couts engendres pour le systeme de soins. Dans la perspective de la commercialisation d'un nouveau vaccin, le modele qui a ete elabore au cours de ce travail pourra etre utilise pour evaluer l'efficacite, le cout et le cout–efficacite d'un programme vaccinal en France.

Resume Malgre l'atteinte de niveaux de couverture vaccinale tres eleves depuis plus de 30 ans avec un vaccin dont le pouvoir protecteur a ete confirme par les donnees de surveillance et d'investigations d'epidemies, la coqueluche n'a pas ete eliminee en France. Les donnees d'une enquete multicentrique hospitaliere realisee en 1993–94, ainsi que celles obtenues a travers le reseau de surveillance hospitalier pediatrique Renacoq etabli a la suite de cette etude, ont permis de caracteriser l'epidemiologie actuelle de la maladie et de comprendre la raison de la persistance de la circulation de Bordetella pertussis. Une duree de protection conferee par la vaccination d'environ dix ans a conduit, dans un contexte d'absence de rappel naturel lie a la reduction de la circulation de la bacterie sauvage, a la constitution d'un reservoir de grands enfants et jeunes adultes susceptibles. Ceux-ci constituent, en particulier dans les departements ou la couverture vaccinale est la plus elevee, la principale source de contamination des tres jeunes nourrissons avant qu'ils n'aient pu etre proteges par une serie vaccinale complete. Ce constat a ete a la base de l'introduction en 1998 dans le calendrier vaccinal francais, d'un rappel de vaccination contre la coqueluche a 11–13 ans, reposant sur l'utilisation des nouveaux vaccins acellulaires. Le suivi de l'impact de cette mesure en particulier sur l'incidence de la maladie dans la premiere annee de vie est effectuee par les pediatres et bacteriologistes volontaires participant au reseau Renacoq.

Resume La surveillance de la coqueluche en France doit etre retablie en raison des modifications actuelles de l'epidemiologie et de l'usage prochain possible des vaccins acellulaires. En effet, une enquete nationale hospitaliere a montre que, malgre une couverture vaccinale elevee et stable depuis 30 ans, la maladie n'a pas disparu avec 65 % des cas observes chez les moins de 1 an. Mais cette maladie reste difficile a surveiller, du fait de l'absence de definition clinique simple et de test diagnostique fiable et facilement disponsible. Un reseau sentinelle de medecins hospitaliers (pediatres et bacteriologistes) permet de concentrer et souvent de confirmer les cas les plus graves et les plus faciles a reperer, ceux des nourrissons trop petits pour etre vaccines. Ces cas sont un bon “indice” de la circulation de la maladie dans une population bien vaccinee. Cette surveillance sentinelle hospitaliere sera completee dans le futur par une notification, deja pratiquee dans quelques pays europeens et souhaitee par l'OMS.

Resume L'incidence de la coqueluche reste elevee en Europe : 12,2/100 000. La couverture vaccinale est tres variable : elevee en France, en Hollande, au Danemark, en Grande Bretagne, moyenne dans beaucoup de pays; l'Allemagne a repris la vaccination generalisee en 1991. L'Italie vaccine peu. La Grande Bretagne a connu 2 epidemies (1978–1982) et depuis a repris une vaccination active. La Suede ne vaccine plus depuis 1979. La Russie vaccine tres irregulierement. Dans les pays bien vaccines comme la France la meme resurgence de la coqueluche qu'aux USA est observee. De jeunes adultes atteints de coqueluche et souvent anciens vaccines contaminent de petits nourrissons non vaccines. Dans ces pays la distribution de l'âge de la coqueluche est totalement inversee. Les pics sont aux âges extremes : avant 6 mois et apres 20 ans. Cette nouvelle epidemiologie implique les rappels tardifs qui seront possibles avec les nouveaux vaccins coquelucheux acellulaires. La surveillance de la coqueluche doit etre amelioree et le bureau regional de l'OMS Europe a propose d'inclure la coqueluche comme objectif prioritaire de vaccination et de surveillance pour la region, malgre une situation epidemique tres heterogene.

Resume Le diagnostic de la coqueluche reste difficile de nos jours du fait de l'extreme variabilite de l'expression clinique de l'infection et de l'absence de methode validee de confirmation biologique qui soit a la fois rapide, tres sensible et tres specifique. Les imperatifs de sensibilite et de specificite du diagnostic en pratique quotidienne, pour la surveillance epidemiologique ou pour l'interpretation des essais vaccinaux sont tres differents. De ce fait de nombreuses definitions de cas sont utilisees sans aucun consensus. L'apport de nouvelles technologies a la fois sensibles et specifiques comme la PCR permettra sans doute d'ameliorer le diagnostic, de simplifier les definitions et d'aboutir a un consensus.

Rotavirus is the most common cause of severe diarrhea in children. Morbidity and mortality related to rotavirus infection is not well known in temperate countries in general, and in France in particular.The aim of this study was estimate the morbidity, mortality, and cost related to the rotavirus infection in France, in order to assess the potential impact of a vaccination program.A birth cohort was followed until 5 years of age using a decision tree model. Rotavirus infection incidence rates were modeled according to age, seasons, and breast-feeding status.Based on estimates from a decision model, we found that in France, rotavirus infection was responsible for 300,000 annual episodes of acute diarrhea, 138,000 visits to general practitioners, 18,000 hospitalizations, and 9 deaths. The annual direct cost related to rotavirus infection care was estimated at 28 million euros.This study demonstrates the high morbidity and cost of care associated with rotavirus infection in France. The decision tree model developed in this study could be used in the future to estimate the potential effectiveness, cost and cost-effectiveness of childhood vaccination strategies using new rotavirus vaccines.

Resume Une enquete aupres des 490 medecins generalistes et pediatres d'Indre-et-Loire a permis d'evaluer le nombre de cas de coqueluche suspectes en 1993 (78 cas, 66 enfants et 12 adultes) pour un taux de participation de 47,5 %. Une contamination intra-familiale est signalee dans 6,4 % des cas. Un 2e rappel de vaccin a 5–6 ans contre la coqueluche est effectue systematiquement par 45,5 % des medecins, et souvent par 15,2 %. Quant aux contre-indications, elles sont signalees par 16,1 % des medecins. Il n'a pas ete trouve de correlation entre le nombre de cas de coqueluche suspectes et la frequence des contre-indications a la primo-vaccination ou avec la frequence des rappels de vaccin a 5–6 ans.

Resume Les angines aigues sont dues aux virus dans plus de 50 % des cas avant 6 ans. Les angines bacteriennes sont dues principalement au Streptocoque A. Le prelevement de gorge est le seul moyen diagnostique. L'antibiotherapie est imperative et doit etre precoce car le risque de rhumatisme articulaire existe toujours. La Penicilline G ou V reste la plus employee et les echecs sont rares. Les macrolides sont egalement recommandes en raison de leur bonne activite et de leur bonne penetration amygdalienne. Les cephalosporines orales sont egalement utilisees et ont ete etudiees comparativement aux penicillines. Le traitement des angines recidivantes est different car d'autres bacteries resistantes aux penicillines se trouvent dans les amygdales atteintes d'infection chronique : l'augmentin, les macrolides, les cephalosporines orales sont donc preferees aux penicillines. La mauvaise penetration des antibiotiques dans les foyers de fibrose justifie le recours a l'amygdalectomie.

Resume Un intervalle de 3 a 4 semaines etait classiquement propose comme intervalle entre les injections d'Extencilline R dans la prophylaxie des rechutes du rhumatisme articulaire aigu. A la suite d'echecs, plusieurs etudes ont montre que cet intervalle etait trop long. Un travail personnel portant sur 19 enfants corrobore les travaux anterieurs et montre qu'a partir du 15e jour, les taux seriques sont tres irregulierement egaux ou superieurs a la C.M.I. du streptocoque A. L'intervalle de 15 jours doit donc etre retenu, en adaptant la dose d'Extencilline R au poids de l'enfant. Cette mesure permettra d'eviter un certain nombre de rechutes. Les autres causes d'echec de la penicillinotherapie sont analysees et semblent moins importantes que les erreurs de posologie de l'Extencilline R .

Resume La maladie de Kawasaki, decrite au Japon en 1967, est specifiquement pediatrique puisqu'elle atteint surtout les enfants avant 5 ans. Bien qu'elle semble plus frequente au Japon, elle est decrite dans le monde entier. Son diagnostic, essentiellement clinique, repose sur 5 criteres principaux. Le praticien doit en avoir connaissance en raison des complications cardiaques particulierement severes que sont les thromboses et les anevrismes en particulier coronaires. Il s'agit en effet d'une vascularite inflammatoire avec hypercoagulabilite. Les accidents cardiaques surviennent dans 15 % des cas dans les series japonaises mais notre experience rapportee sur 10 ans semble moins pessimiste. La therapeutique precoce, en particulier par les immuno-globulines I.V. a forte dose, semble reduire significativement les complications cardiaques. Sur 16 cas rapportes, 10 ont ete traites par les globulines IV, et un seul enfant a presente des anevrismes regressifs. D'autre part, on doit connaitre les formes incompletes du tres jeune nourrisson ainsi que le risque de deces dans les formes passees inapercues a cet âge. Les enquetes etiologiques ont porte essentiellement sur l'hypersensibilite et les infections. Les arguments sont en faveur d'une maladie infectieuse, et une voie interessante semble etre fournie par les retrovirus.

Resume Une enquete sur l'etat vaccinal de 1 000 enfants de la region parisienne a ete realisee a partir de l'etude du carnet de sante. L'âge moyen de ces enfants est de 2 ans 10 mois. 86,5 % sont vaccines par le B.C.G. Le calendrier de la quadruple vaccination D.T.C.P. est respecte dans 80,5 % des cas. 43,8 % des enfants sont vaccines contre la rougeole et ce taux s'eleve a 77,4 % dans la tranche des 1 a 2 ans. Pour la vaccination contre rubeole et les oreillons les taux sont respectivement de 28,2 % et de 15 % tout âge confondu. Notre echantillon de population presente un taux de vaccinations pour les vaccins seulement recommandes, superieurs a celui retrouve dans des enquetes francaises recentes. Quatre ans apres la campagne d'incitation de 1983 pour la vaccination rougeole et rubeole, ces chiffres restent encore insuffisants si l'on veut obtenir sur le territoire francais l'elimination de la maladie.

Resume Les infections neo-natales a colibacille restent toujours les plus frequentes avec l'infection a streptocoque B. Les septicemies et les meningites constituent les formes les plus redoutables, et 80 % environ sont dues a E. coli K1. Ce type est particulierement virulent et tres souvent responsable de meningites. Les septicemies sont favorisees par la prematurite, les mauvaises conditions obstetricales,l'infection maternelle. La contamination est surtout perinatale. Le portage maternel d' E. coli K1 est frequent et la transmission neonatale n'est suivie d'infection patente que dans 1 % des cas environ. E. coli est actuellement resistant a l'Ampicilline pour 25 a 40 % des souches selon les series. Les antibiotiques doivent donc etre choisis en connaissance de leur activite sur les souches ampicillino-resistantes ainsi que sur la qualite de leur passage meninge. Les cephalosporines de 3e generation constituent un bon choix. L'association a un aminoside demeure indispensable pour assurer un traitement bactericide qui est une condition imperative. A cote des formes septicemiques les infections urinaires a E. coli et les otites a E. coli representent des localisations graves de l'infection chez le nouveau-ne.

Resume Les vaccins coquelucheux classiques a germes entiers ont demontre leur efficacite protectrice. Ils sont cependant parfois responsables d'effets secondaires severes, notamment neurologiques. Les vaccins acellulaires, composes de la toxine detoxifiee et purifiee (PT) et d'hemagglutinine filamenteuse (FHA), en proportions variables, utilises au Japon depuis 1981, sont d'une tolerance nettement amelioree, et d'une efficacite vraisemblablement comparable a celle des vaccins a germes entiers. Il reste a preciser la composition optimale de ces vaccins, a confirmer la diminution d'incidence des effets secondaires graves, et peut-etre a proposer des rappels chez le grand enfant et l'adulte.