1. Azoospermia and reciprocal translocation : the two hits hypothesis
- Author
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Sophie Ferlicot, Beatrice Mandon-Pepin, Anne-Laure Barbotin, Clara Leroy, Farah Ghieh, Valérie Serazin, Henri-Jean Garchon, François Marcelli, Julie Prasivoravong, Joanne Fortemps, and François Vialard
- Subjects
Gynecology ,Azoospermia ,medicine.medical_specialty ,medicine ,Chromosomal translocation ,Anatomy ,Biology ,medicine.disease - Abstract
Introduction et objectifs L’azoospermie, touchant 1 % des hommes, se traduit par un arret meiotique (AM) testiculaire dans 5 % des cas. Bien que l’etiologie de l’AM soit probablement d’origine genetique, seuls quelques anomalies, comme les aberrations chromosomiques, ont ete identifiees comme causes recurrentes de ce phenotype testiculaire. Les translocations chromosomiques qu’elles soient reciproques ou robertsoniennes, ont des effets variables sur la spermatogenese. Par consequent, aucun marqueur existe pour evaluer le pronostic d’extraction de sperme testiculaire (TESE). L’objectif de cette etude est de definir de nouvelles guidelines pour evaluer la probabilite de TESE positive pour les patients azoospermes presentant des translocations reciproques. Materiels/patients et methodes L’analyse genetique (par puce a ADN et par sequencage d’exome) a ete realisee pour deux patients azoospermes avec TESE negative, l’un avec une translocation reciproque (t(X ; 21) et l’autre avec une translocation reciproque t(20 ; 22). Resultats Pour le 1er patient, aucun variant n’a ete identifie pour expliquer le defaut de spermatogenese. Pour le 2e patient, ayant un fort indice de consanguinite, un variant homozygote benin pour le gene DNMT3B, et trois variants homozygotes deleteres pour le gene TMPRSS9 ont ete identifies. L’effet pathogene a ete valide par l’absence de l’expression de la proteine sur la biopsie testiculaire du patient. Conclusions Pour conclure, la translocation gonosome-autosome du patient 1, avec une azoospermie idiopathique et un volume testiculaire normal, pouvait seule expliquer l’arret meiotique. A l’inverse, pour le patient 2, la translocation autosome-autosome ne pouvait a elle seule expliquer l’arret meiotique. Cependant, en combinaison avec la presence des 3 variants rares de TMPRSS9, dont 2 consideres comme pathogenes, nous avons pu conclure que le phenotype de la spermatogenese pourrait probablement etre explique. Au total, en fonction des chromosomes impliques dans la translocation et de l’histoire familiale, l’etude genetique ne doit pas se limiter a la realisation d’un caryotype afin d’identifier les chances de succes de la TESE.
- Published
- 2021