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Cet article vise à analyser l’impact socioéconomique de la pandémie de COVID-19 sur l’économie congolaise en général, et sur les ISFD en particulier. Partant de la nature spécifique des Institutions du Système de Financement Décentralisés (ISFD), et vu la place prépondérante qu’elles occupent au sein de l’économie congolaise dans le financement des activités de moyennes et micro-entreprises et leur contribution dans la création de la valeur ajoutée et l’emploi, il est opportun de mener la réflexion sur la résilience de ces institutions et leur vulnérabilité à l’ère de la pandémie. Cette communication présente la revue de la littérature sur la résilience des organisations et des ISFD face à la crise, les données macroéconomiques disponibles, et saisit son impact à court terme sur l’économie, sans oublier ses effets sur les ISFD en République démocratique du Congo (RDC).

L’étude table sur la dialectique Droit et économie. Tout en insistant sur sa dimension utilitaire, selon que toute loi assurerait la prévisibilité de comportement des citoyens dans une république, cette étude souligne que toute nouvelle production législative se présenterait comme l’un des facteurs de la croissance économique et/ou de développement national. Elle rappelle le caractère omniprésent de la norme juridique et/ou de la loi, se voulant une valeur républicaine. Ainsi, sous le regard systémico-contrefactuel, l’analyse finit par une interpellation aux législateurs congolais (d’aujourd’hui et de demain), auteurs des lois. Ceux-ci, dans leur mission de production des lois, doivent, non seulement, faire preuve des valeurs permissives de la croissance qu’ils porteraient, mais, aussi et surtout, mettre à la disposition de la nation congolaise, des lois qui orientent la pratique économique vers le progrès du pays.