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La République Démocratique du Congo reste en proie, précisement dans ses provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu, à l’activisme des « Allied democratic Forces » (ADF/Forces démocratiques alliées), affiliées à l’Etat islamique. À cet effet, depuis 2019, elle a pris plusieurs initiatives militaires dont le résultat est, pour le moins, très mitigé. Car, la RDC accuse, dans sa conduite stratégique, une infirmation du caractère systémique de son dispositif de lutte contre ce groupe terroriste et, surtout, son financement grâce auquel ce dernier prouve sa résilience. Ceci limite les marques d’éfficacité de l’action de l’Etat congolais, et l’expose aux effets de sanctuarisation de la menace des ADF visant à attaquer Kinshasa, la capitale. Il s’impose dès lors à la RDC une gouvernance de transformalité sécuritaire au travers notamment de l’élaboration urgente d’une stratégie holistique contre, en particulier, ce groupe connecté au terrorisme international, et, en général, les groupes armés locaux et étrangers actifs dans la partie orientale du pays.

L’expansion rapide de la pandémie à COVID-19 a démontré la vulnérabilité de tous les pays au-delà des frontières nationales. Le traitement de la COVID-19 dans les relations internationales a fortement été influencé par l’approche portée par la Chine qui a imposé son rythme de gestion de la pandémie en usant d’une capacité d’influence sur l’information et de la diplomatie « du coronavirus ». Même face à une urgence sanitaire, les puissances mondiales ne sont pas prêtes à sortir du conflit entre la préservation de la souveraineté et la nécessité de sécurité collective. A contrario, la Covid-19 s’est rapidement hissée au rang d’enjeu de diplomatie internationale à cause de la lutte pour le « soft power » autour du contrôle de la santé du monde. L’Afrique a fait montre d’une capacité à faire un saut qualitatif et à tirer avantage de la situation de crise comme opportunité pour un nouveau départ. L’Afrique peut profiter du contexte pour réaliser un saut technologique en engageant ses capacités de production de médicament, non seulement contre la COVID-19, mais aussi contre les nombreuses pandémies qui secouent le continent.

Résumé La lutte contre le terrorisme, thème au centre de la présente étude, est devenue un enjeu international qui intéresse tous les acteurs internationaux. Les Etats proposent plusieurs postures de lutte contre le terrorisme : les stratégies défensives et offensives ; les stratégies de prévention unilatérale et celle de la coopération multilatérale. Considérant la pauvreté et la faiblesse qui caractérise les pays de l’Afrique Centrale, cette étude s’interroge sur les stratégies et la diplomatie à mettre sur pied par les acteurs de cette sous-région pour une lutte efficace contre l’insécurité et le terrorisme ? En réponse, elle propose l’obligation de l’application des théories de la responsabilité collective des acteurs et de la vigilance sécuritaire et stratégicodiplomatique permanente de ces derniers. Abstract The fight against terrorism, the theme at the center of this study, has become an international issue of interest to all international actors. States propose several postures in the fight against terrorism: defensive and offensive strategies; unilateral prevention strategies and that of multilateral cooperation. Considering the poverty and weakness that characterizes the countries of Central Africa, this study questions the strategies and diplomacy to be set up by the actors of this sub-region for an effective fight against insecurity and terrorism. ? In response, it proposes the obligation of the application of theories of the collective responsibility of the actors and of the permanent security and strategicdiplomatic vigilance of the latter.