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Building on Southeast Asian examples, this series argues in favour of a dynamic and relational approach to ethnicity, which breaks with the simplifying opposition between relations of meaning and power struggles, as well as with the shortcomings of the primordialist and instrumentalist theories. Contrary to these paradigms, the various contributions presented here assume 1) that ethnicity, to be understood as series of interethnic processes, partly systematized in their ideational and relational dimensions, can be either an end in itself or a means to achieve other ends ; 2) that the manipulation of shared symbols and concepts, related to cultural interfaces, is frequently associated with ethnicity ; 3) that the ends pursued by the interacting groups are not necessarily in competition ; 4) that ethnicity is a process of constantly renewed compromises between cultural dispositions and unprecedented situations ; 5) and that collective mobilizations and competitions may oppose segments or fractions of the society, as much as a whole society against its neighbours., À partir d’exemples relatifs à l’Asie du Sud-est, cette série propose une approche dynamique et relationnelle de l’ethnicité qui rompt avec la dualité simplificatrice entre rapports de sens et de pouvoir, ainsi qu’avec les limites des théories primordialistes et instrumentalistes. À l’encontre de ces paradigmes, les contributions ici réunies montrent 1) que l’ethnicité, à comprendre comme séries de processus interethniques partiellement systématisés sur le plan idéel et relationnel, peut être une fin en soi aussi bien qu’un moyen de satisfaire d’autres objectifs ; 2) que la manipulation de symboles ou de concepts partagés, procédant de ce qu’il convient d’appeler des interfaces culturelles, peut être très souvent à son principe ; 3) que les fins que poursuivent les groupes en contact ne sont pas nécessairement concurrentes ; 4) que l’ethnicité procède de compromis renouvelés sur la base de dispositions et de faits de conjoncture ; 5) enfin, que les mobilisations collectives et la compétition peuvent opposer des segments ou fractions de la société tout autant que celle-ci, prise dans son ensemble, face à ses voisins., Brac de la Perrière Bénédicte, Formoso Bernard, Picard Michel. Introduction. In: Aséanie 21, 2008. pp. 131-146.

Analyse de la bufflesse de Pegou (ou Bago) lors des rituels de possession. Cette bufflesse differe de l'autre « naq » en tant qu'esprit feminin et animal et parce qu'elle a ete introduite tardivement dans le culte des 37 « naq », probablement apres la conquete de la royaute Mon de Pegou par les Birmans au milieu du 18 eme siecle. Neanmoins, son incarnation pendant les ceremonies dediees aux 37 « naq » suit la logique de possession partagee par l'ensemble du culte. Le sacrifice de la Bufflesse par un prince revendiquant le trone, evenement fondateur de la royaute de Pegou, est represente par un esprit incarnant l'esprit de la Bufflesse sacrifiee. Cependant, il n'y a eu aucune possession dans le rituel presente par l'A. : ce qui a ete joue a ete la representation du rituel matrimonial traditionnel mon aujourd'hui disparu a savoir le sacrifice du buffle par la famille de la fiancee. Les organisateurs de la ceremonie aux 37 « naq » jouerent leur propre part