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The Indian presence in Ethiopia has attracted little attention in Ethiopian historiography. Yet Indian businessmen were as instrumental to Ethiopia’s early 20th century economy as they were in British East Africa at the same period. As part of a broader research project aimed at addressing this gap, this article explores the life and achievements of Mohamedally Shaikh Sharafaly, the best known of these Indian businessmen, who set up one of the largest commercial and industrial businesses in Ethiopia. The account follows the narrative of an un-published letter the merchant wrote in 1940 about his business trajectory. From his arrival in Harar in the late 19th century to the eventual expulsion of his company in 1937, his story is highly revealing of the political context in which large foreign businesses would emerge, involving both friendship with the Ethiopian emperors and diplomatic protection, in the case of Indians as British subjects. Mohamedally Shaikh Sharafaly created an extensive network of Indian outlets throughout the country and organized a powerful multi-partnershipwith Indian fellows, with branches in Djibouti, Aden, and Berbera. The G. M. Mohamedally & Co was much more than a mere business. On several occasions, the company provided intelligence to foreign countries and it actively supported Ethiopians against the Italian occupation. On the social scene, it remained a long-term leader of the Indian community and was famous for its various philanthropic engagements. The 1937 expulsion, as brutal as it was, also showed the political power exercised in India by the company and its founder., La présence indienne en Éthiopie est absente de l’historiographie éthiopienne. Pourtant, les hommes d’affaires indiens furent aussi essentiels aux évolutions économiques de la fin du XIXe-début du XXe siècles qu’ils le furent à la même période en Afrique orientale britannique. Partie intégrante d’un projet de recherche plus large visant à combler cette lacune, cet article retrace la vie et les réalisations de Mohamedally Shaikh Sharafaly, fondateur de la plus grosse entreprise de commerce et d’industrie du pays dans les années 1930, G. M. Mohamedally & Co. L’article suit la narration d’une lettre inédite que l’homme d’affaires écrivit en 1940 à propos de sa trajectoire professionnelle. Depuis son arrivée à Harar vers 1893 jusqu’à l’expulsion de sa société en 1937, son récit éclaire d’abord le contexte politique local dans lequel les entreprises étrangères ont pu émerger, entre amitié des empereurs et protection diplomatique – en tant que sujets britanniques dans le cas des Indiens. M. Shaikh Sharafaly a mis en place une organisation complexe reposant sur un réseau dense de magasins sur le territoire éthiopien ainsi qu’un ensemble de filiales, tant en Éthiopie qu’à Djibouti, Aden, et Berbera, dirigés par des partenaires également Dawoodi Bohra, formant un consortium qu’il dirigea depuis Bombay à partir de 1905. G. M. Mohamedally & Co fut toutefois bien plus qu’une simple compagnie commerciale. Elle fut leader de la communauté indienne et engagea de nombreuses activités philanthropiques. Elle apporta également un soutien actif aux Éthiopiens durant l’occupation italienne et fournit à plusieurs occasions des renseignements aux puissances étrangères. Enfin, les conditions brutales de l’expulsion en 1937 révèlent, en creux, l’influence politique de la société et de son fondateur en Inde., Harre Dominique. The Indian Firm G. M. Mohamedally & Co in Ethiopia (1886-1937) / La firme indienne G. M. Mohamedally & Co en Éthiopie (1886-1937). In: Annales d'Ethiopie. Volume 30, année 2015. pp. 285-311.

Nowadays, Clairwood, south of Durban city centre, is almost a ghost area. Its history epitomizes the various periods of urbanisation of Indian communities, from pre-apartheid times until now. It is a vivid symbol of scares left by segregationist policies in the urban fabrics and in the inhabitants practices and representations. Today, Clairwood is a place of memory. Former temples, cemeteries, institutions, are still frequented by Indians from the Durban metropolitan area. The inhabitants are conscious of living in one of the oldest Durban areas, whereas Indians living in peripheral townships name Clairwood as a foundering place of their urbanisation and urban identity. Clairwood is part of Durban Indians patrimony. It possesses a social and identity function which anchors the community in the city., Résumé : Le quartier de Clairwood, au sud de Durban, se présente aujourd’hui comme un quartier fantôme. Son histoire embrasse les étapes de l’urbanisation des communautés indiennes dans la ville sud-africaine, de la période pré-apartheid à nos jours. Il symbolise les cicatrices laissées par les politiques ségrégatives dans le tissu urbain et dans les pratiques et représentations des habitants. À l’heure actuelle, Clairwood est un lieu de mémoire. Les temples, les cimetières, les institutions aménagés jadis sont encore fréquentés par les Indiens de toute l’agglomération. Les habitants indiens ont conscience de vivre dans un des plus vieux quartiers de Durban, alors que les résidents des townships citent Clairwood comme un des lieux fondateurs de l’urbanisation et de l’urbanité durbanaise. Clairwood fait partie du patrimoine des Indiens de Durban. Il a une fonction sociale et identitaire qui permet d’ancrer cette communauté dans sa ville., Mainet Hélène. Le patrimoine socio-spatial de la ville post-apartheid : le quartier indien de Clairwood à Durban. In: Patrimoines et développement dans les pays tropicaux. IXe Journées de Géographie Tropicale, La Rochelle, 13 et 14 septembre 2001. Bordeaux : Presses Universitaires de Bordeaux, 2003. pp. 343-351. (Espaces tropicaux, 18)

Chiapas 1993. Analysis of an insurrectional situation. The paper analyses the situation of Chiapas on the eve of the Indian uprising that broke out in this South-Eastern State of Mexico at the beginning of 1994. Using different variables such as the agrarian structure, the demographic pressure, the social relations, the public policies, the agencies of mobilization, the political mediation and the mode of development, the analysis points out the contribution and the limitations of the structural theories as well as those of the theories of collective behaviour which pretend to explain the insurrectional phenomenon. The conclusion shows how difficult it is to forecast the occurrence of this phenomenon and thus to answer the social demand that leads to set again the insurrection on the agenda of the social research., L'article analyse la situation du Chiapas à la veille de l'insurrection indienne qui a éclaté dans cet État du sud-est du Mexique au début de 1994. Faisant intervenir diverses variables telles que la structure foncière, la pression démographique, les relations sociales, les politiques publiques, les agences de mobilisation, les médiations politiques et le mode de développement, l'analyse signale les apports ainsi que les limites des théories structurelles et des théories des comportements collectifs qui prétendent rendre compte du phénomène insurrectionnel. Elle conclut à la difficulté de prévoir l'occurrence de ce phénomène et de répondre ainsi à la demande sociale qui tend à remettre l'insurrection à l'ordre du jour de la recherche en sciences sociales., Favre Henri. Chiapas 1993. Tentative d'analyse d'une situation insurrectionnelle. In: Annales. Histoire, Sciences Sociales. 57ᵉ année, N. 5, 2002. pp. 1251-1289.

In 1800, Gregoire argued in defense of Bartolome de Las Casas, who had stood accused, since the 16th century, of having introduced Blacks in Spanish America in order to reduce dependence upon Inidan slavery. This slander against Bartolome was widely accepted by certain Enlightenment philosophers. In a little- known text, whose argument was a modern historical critique, the Bishop of Blois argued that the Spaniard's abolitionist struggle infavor ofBlacks was ofa piece with his role as «Defender ofthe Indians»., En 1800, Grégoire prend la défense de Bartolomé de Las Casas, accusé, depuis le XVIe siècle, d'avoir introduit les Noirs en Amérique espagnole pour atténuer l'esclavage des Indiens. Calomnie amplifiée par certains philosophes des Lumières. L'évêque de Blois a identifié sa lutte abolitionniste en faveur des Noirs à celle du « Défenseur des Indiens », dans ce texte peu connu et d'une critique historique très moderne., Plongeron Bernard. Apologie de Barthélémy de Las Casas, Evêque de Chiapas, par le citoyen Grégoire. In: Revue française d'histoire d'outre-mer, tome 87, n°328-329, 2e semestre 2000. Grégoire et la cause des Noirs. Combats et projets (1789-1831) pp. 37-50.

Carbo Teresa, "Identity and difference in Mexican parliamentary discourse". The author analyses the speeches of three Mexican M.P.s during a session "to pay a homage to the National Indigenous population" in December 1942, when Mexico joined in the war. Starting from an enunciative and rhetoric analysis of the speeches, she shows what is at stakes both internally and internationnaly, while she wonders about the paradox of an explicitly anti-racist discourse addressed to representatives of the Indian communities who are made but silent witnesses. The articulation of the speeches shows two orientations : short term strenthening of the national community through asserting its unity and denying any internal racism ; setting up a long term development project which would imply assimilation and the actual desappearance of those communities the speakers are addressing., L'auteur analyse les discours de trois parlementaires mexicains, prononcés au cours d'une séance d' "hommage à la population indienne" en décembre 1942, au moment de l'entrée en guerre du Mexique. A partir d'une analyse énonciative et rhétorique, elle en dégage les enjeux internes et internationaux, tout en s'interrogeant sur le paradoxe qu'il y a à tenir des discours explicitement anti-racistes en les adressant à des représentants des communautés indiennes réduits au rôle de témoins silencieux. L'analyse permet de dégager deux orientations : renforcement de la communauté nationale à court terme par affirmation de l'unité et dénégation d'un racisme intérieur; mise en place d'un projet de développement à long terme qui implique l'assimilation et la disparition de fait des communautés concernées., Carbo Teresa. Identité et différences dans le langage parlementaire mexicain. In: Langage et société, n°39, 1987. pp. 31-44.