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A method for calculating the structural formulae of pyroxenes is presented, involving the use of the algorithm of Tarantola and Valette (1982a and b). A model of pyroxene, involving perfect stoichiometry and an accurate analysis is adopted but with the possibility of non-stoichiometry if this is required for a particular mineral analysis to attain charge balance. This model is used with the inverse method to estimate directly from the microprobe analysis the distribution of Fe2+, Fe3+ and Mg on the octahedral sites and the best structural formula consistent with experimental errors. The reliability of this method was established for different types of pyroxenes. The validity of the distribution of Fe2+ and Mg on the octahedral sites depends on the constraints and the a priori values. The estimation of Fe2+/Fe3+ ratio is useful when the pyroxene is non-stoichiometric. Lastly, the principles of the generalization of this approach to other minerals are discussed., Une méthode de calcul des formules structurales des minéraux basée sur l'algorithme de Tarantola et Valette (1982a et b) est appliquée aux pyroxènes. Le calcul de la formule structurale est établi sur un modèle de pyroxène parfaitement stoechiométrique d'où sont déduites les équations de contraintes et les valeurs a priori. Ces valeurs a priori sont modifiées lorsque l'analyse chimique rend compte de la non stoechiométrie du pyroxène. A l'aide de l'algorithme de Tarantola et Valette (1982 a et b), on peut alors estimer la répartition de Fe2+, Fe3+ et Mg dans les sites octaédriques à partir de l'analyse microsonde, ce qui conduit à la meilleure formule structurale possible l'intérieur de l'erreur expérimentale. Appliquée à différents types de pyroxènes, cette méthode montre d'une part que la répartition de Fe2+, Fe3+ et Mg dans les sites octaédriques dépend à la fois des équations de contraintes et des valeurs a priori, et d'autre part que l'estimation du rapport Fe2+/Fe3+ est correcte mais n'est réellement utile que dans le cas des pyroxènes non stoechiométriques. Enfin la généralisation de cette approche à d'autres minéraux est discutée., Guiraud Michel. Application des méthodes d'inversion stochastique au calcul des formules structurales des minéraux. In: Bulletin de Minéralogie, volume 109, 3, 1986. pp. 289-299.