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Does Religion Protect from AIDS? Congolese Religious Congregations face Pandemic HIV-Infection. — The representatives of religious congregations have a special place among the actors involved in the fight against AIDS. For the medical profession, they help with prevention work by advocating abstinence and fidelity. Through prayer, they may boost the morale of persons in distress; and some congregations even express compassion by helping the sick. Despite the opposition of certain Christian groups to using condoms (an opposition far from being enforced locally), involving religious congregations in AIDS prevention work seems to have more advantages than disadvantages. However, the ambiguous discourses of health personnel and religious authorities open the way to the idea of "good Christians" being spared, saved and healed thanks to their fath and to discourses and practices that exclude "bad Christians". Insidiously, the religious interpretations of AIDS coming from groups that one might think would be faithful allies in the fight against the illness can lead to attitudes that, at odds with prevention work and medical knowledge, condemn and reject people in order to preserve the community of the "pure"., Résumé Parmi les acteurs de la « société civile » associés à la lutte contre le sida, les représentants des congrégations religieuses occupent une place de choix. Pour les milieux médicaux, ils contribuent à la prévention en prônant l'abstinence et la fidélité, certains font preuve d'une grande compassion, aident les personnes atteintes et, grâce à la prière, peuvent offrir un réconfort moral dans des situations de détresse ; aussi, en dépit des positions — loin d'être toujours suivies localement — de quelques milieux chrétiens contre l'utilisation du préservatif, les congrégations religieuses semblent offrir plus d'avantages que d'inconvénients dans la lutte contre la maladie. Cependant, les discours, tant des religieux que des personnels de santé, fait apparaître des ambiguïtés qui ouvrent grand la voie à des représentations du « bon chrétien » qui, selon les cas, sera épargné, sauvé, guéri du fléau grâce à sa foi, voire à des pratiques et des discours d'exclusion à l'égard des « mauvais chrétiens ». Ainsi, insidieusement, les interprétations religieuses du sida, émanant de milieux dont on aurait pu croire a priori qu'ils seraient des alliés sûrs dans la lutte contre le sida, peuvent conduire à des attitudes qui vont à l'encontre des discours de prévention et des connaissances médicales en général, qui condamnent et rejettent pour préserver la communauté des « purs »., Gruénais Marc-Eric. La religion préserve-t-elle du sida ? Des congrégations religieuses congolaises face à la pandémie de l'infection par le VIH. In: Cahiers d'études africaines, vol. 39, n°154, 1999. pp. 253-270.

In France one of the aims of town planning is to dynamise social and community life in sensitive suburbs (the French equivalent of inner-city area). A study carried out in a district of La Roche-sur-Yon (in the Vendée) -a district that had beneficiated from DSQ -underlines the fact that politicians tend a posteriori, to overvalue the expected effects of this dynamisation policy, as if to better mask their incapacity to act on the economic aspect of the problem, though this is at the center of social exclusion in suburbs. Moreover, even though there is a real community life, it is actually led by middle-class people living in the residential flats of the neighbourhood or by people from outside the area. These facts show how difficult it is to mobilize people living in council flats (HLM) : they are either people who are only there for a short time and therefore do not want to build a local identity, or permanent inhabitants suffering from long-term unemployment etc., who are not available for any organised form of social life due to their awareness of the low level of their economic and cultural assets., L'un des objectifs de la politique de la ville en France est la dynamisation de la vie sociale et associative des banlieues sensibles. Une étude portant sur un quartier de La Roche-sur-Yon (Vendée) ayant bénéficié d'un DSQ révèle ainsi la sur-valorisation, dans le discours a posteriori des acteurs de cette politique, des effets attendus de cette dynamisation, comme pour mieux masquer l'incapacité à agir sur le volet économique, pourtant au coeur du dispositif d'exclusion sociale dont souffrent ces banlieues. De surcroît, si la dynamisation de la vie associative est réelle, elle est portée par les couches moyennes du quartier résidant en habitat pavillonnaire ou par des éléments extérieurs, ce qui montre toute la difficulté à mobiliser les habitants des collectifs HLM : soit ce sont des passants qui ne construisent pas de stratégies identitaires localisées, soit ce sont des sédentaires en situation d'échec professionnel et ayant donc une conscience paralysante, pour le développement de leur vie sociale, de la faiblesse de leur capital économique et culturel., Madoré François. Vie sociale et politique de la ville à l’oeuvre dans une ville moyenne de l’Ouest français. In: Cahiers Nantais, n°50, 1998. Géographes nantais, d’hier à demain. pp. 153-166.