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Nei due secoli successivi alla sua fondazione, voluta da Romano III Argiro nel 1031, il complesso religioso della Theotokos Peribleptos fu tra i più prestigiosi e influenti monasteri di Costantinopoli. Ciò sembra trovare conferma sia nelle attestazioni delle fonti storico-letterarie coeve (Psello e Scilitze in primis), sia in alcuni riscontri più concreti, forniti ora da occasionali visitatori di epoca più tarda, come l’ambasciatore spagnolo Ruy Gonzales de Clavijo, ora dall’esame delle numerose testimonianze artistiche (sigilli, reliquie, icone) e manoscritte (codici di proprietà del monastero o redatti all’interno del suo scriptorium) oggi reperibili. Alcune personalità piuttosto conosciute, inoltre, hanno legato il proprio nome al complesso della Peribleptos nel periodo preso in esame : fra queste, il monaco Eutimio, eresiologo originario dell’Akmonia, e, sul fronte opposto, lo ieromonaco Nifone, condannato dal sinodo per bogomilismo e confinato proprio nel monastero fondato da Romano III., Dans les deux siècles qui suivirent sa fondation, voulue par Romain III Argyre en 1031, le complexe religieux de la Théotokos Péribleptos fut parmi les monastères les plus prestigieux et influents de Constantinople. Cela semble trouver confirmation aussi bien dans les attestations des sources historico-littéraires contemporaines (en premier lieu Psellos et Skylitzès) que dans quelques indications plus concrètes, fournies ici par des visiteurs occasionnels d’époque plus tardive, comme l’ambassadeur espagnol Ruy Gonzalez de Clavijo, là par l’examen des nombreux témoignages artistiques (sceaux, reliques, icônes) et manuscrits (manuscrits appartenant au monastère ou transcrits dans son scriptorium) aujourd’hui repérables. En outre, quelques personnalités plutôt connues ont lié leur propre nom au complexe de la Péribleptos durant la période prise en compte : parmi elles, le moine Euthyme, hérésiologue originaire d’Akmonia, et, dans le camp opposé, le hiéromoine Niphon, condamné par le synode pour bogomilisme et relégué précisément dans le monastère fondé par Romain III., Osti Francesco. Il monastero costantinopolitano della Theotokos Peribleptos fra 11o e 12o secolo. In: Revue des études byzantines, tome 69, 2011. pp. 235-252.