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Resume Introduction La prevalence croissante de l’allergie et son impact sur la qualite de vie individuelle soulignent la necessite d’une amelioration des options de traitement afin de modifier le cours naturel des maladies allergiques. La desensibilisation reste le seul traitement etiologique des maladies allergiques. Le developpement de la voie sublinguale represente une approche actuellement disponible pour reorienter la reponse immunitaire inappropriee chez les patients atopiques et a un meilleur profil de tolerance que la voie sous-cutanee. But Etudier l’interet de l’immunotherapie allergenique par voie sublinguale dans le traitement des allergies respiratoires et d’evaluer l’observance, l’efficacite et la tolerance de cette voie en suivant le protocole ultra Rush. Methodes Etude prospective longitudinale incluant 200 patients atteints d’une maladie allergique chez qui un traitement sublingual a ete demarre selon le protocole ultra Rush et a ete poursuit pendant 3 a 5 ans. Resultats L’âge moyen de nos patients etait de 18 ans avec des extremes allant de 3 a 44 ans. L’indication de la desensibilisation a ete retenue devant une rhinite allergique persistante severe isolee (25 %) ou associe a un asthme persistant leger a modere associe (75 % des cas). La sensibilite aux acariens a ete objectivee chez tous nos patients confirmee par TCA (100 % des cas). Les effets secondaires locaux notes etaient a type de prurit buccal (12 % des cas). Aucun effet systemique grave n’a ete note notamment aucun cas de choc anaphylactique, œdeme de Quincke, ou crise d’asthme moderee ou severe. L’efficacite a ete evaluee sur l’amelioration de scores de symptomes et sur la quantification de la consommation medicamenteuse qui a diminue de 55 %. Aucun passage de la rhinite a l’asthme n’a ete note. Aucune nouvelle allergie n’est apparue. Conclusion L’immunotherapie allergenique sublinguale est efficace dans la rhinite allergique et l’asthme stable. Elle constitue le seul traitement etiologique disponible. L’efficacite et la tolerance de cette voie depend cependant du strict respect des regles de prescription, des indications et contre-indications.

Introduction Le test de provocation bronchique (TPB) a la metacholine confirme l’hyper-reactivite bronchique (HRB) et donc le diagnostic de l’asthme. Notre objectif etait d’etudier l’index de correlation entre la severite de l’asthme et le degre de bronchoconstriction. Methodes Etude retrospective, descriptive au service de pneumologie de l’hopital militaire principal d’instruction de Tunis entre novembre 2014 et mars 2018 incluant 291patients adresses devant une suspicion d’asthme. Tous les patients ont beneficie d’une exploration fonctionnelle respiratoire (EFR) associe a TPB a la metacholine. Resultats La totalite de notre population presentaient une HRB avec des doses de metacholine allant de 100 a 1100ug. La PD 20 correspond a la dose de metacholine correspondant a une chute de VEMS de 20 % par rapport a la valeur initiale. Elle etait entre 100 et 400 dans 45,4 %, entre 400 et 800 dans 30,9 % et dans 23,7 % entre 800 et 1100. Le degre de bronchoconstriction varie de 20 a 55 % : ce dernier etait entre 20 et 25 % chez 188 patients. Selon notre etude, l’index de correlation entre la PD20 et le degre de l’HRB etait de −0,427. Discussion L’index de correlation dans notre etude etait de −0,427 ceci implique que plus la PD20 est faible plus l’HRB est importante. En effet, 156 patients (soit 53,6 %) avaient reagi a une PD20 entre 100 et 400ug ce qui indique, selon l’etude de James, un asthme modere a severe [1] . Selon certaines etudes [2] , [3] , une PD 20 Conclusion Le TPB a la metacholine permet d’evaluer la severite de l’asthme. En effet, plus la PD 20 est faible plus l’asthme est severe.

Introduction La prise en charge des patients asthmatiques doit permettre de concilier la meilleure efficacite therapeutique et la meilleure acceptabilite possible du traitement par le patient. L’objectif du traitement au long cours dans l’asthme est le controle de la maladie asthmatique. L’association d’un β2 mimetique a longue duree d’action inhalee (LABA) a un corticoide inhale (CSI) est recommandee du fait de leurs actions complementaires. Methodes Etude retrospective comparative entre deux groupes de patients hospitalises au service de pneumo-allergologie de l’HMPIT sur une periode de 10 ans s’etalant entre 2005 et 2015 : un groupe traite par une association fixe LABA-CSI et l’autre groupe traite par une association libre. Resultats Au total, 114 patients asthmatiques ont ete hospitalises pendant la periode d’etude. Uniquement les patients atteints d’un asthme allergique ont ete inclus dans notre etude (50 cas). L’âge moyen etait de 32,98 ± 10,76 ans avec une nette predominance masculine (H = 32, F = 18 ; sex-ratio = 1,77). Une correlation statistiquement significative n’a pas ete retrouvee entre le traitement par l’association fixe et l’observance therapeutique. En revanche, le groupe traite par l’association fixe, presentait moins de risque de switch therapeutique (p = 0,033). Il n’existait pas une correlation significative entre le traitement par l’association fixe et le degre de severite de l’asthme ainsi que le controle de l’asthme. De l’autre cote, concernant le groupe traite par l’association libre, l’asthme etait plus severe (p = 0,029) et moins controle (p = 0,016, r = −0,389). Une correlation statistiquement significative n’a pas ete retrouvee entre le traitement par l’association libre et l’observance therapeutique ou le switch therapeutique. Conclusion Le traitement par l’association fixe LABA-CSI garantit un risque moindre de switch therapeutique et un meilleur controle de l’asthme comparativement au traitement par l’association libre.