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Following a request from the French sanitary authorities, we have investigated the hypothesis of a nosocomial nurse-to-patient transmission of HIV1. Taking this case as a model, we describe here the methodologies we followed (molecular phylogenetic analyses of viral and proviral nucleotide sequences) to reach reliable conclusions. Our results, integrated to the clinical context, and based on extensive analyses using multiple methodologies, allowed us to unambigously exclude one HIV-positive nurse and strongly suggest the other HIV-positive nurse as the source of infection of the patient. It is important to insist that such investigations of transmission hypotheses require a multidisciplinary approach integrating competences from virology, bio-informatics, and evolutionary genetics laboratories.

Resume Le virus de l'hepatite D (VHD) est un petit virus de 37 nm de diametre. Son enveloppe est formee de membranes lipidiques ou sont ancrees les glycoproteines du VHB qui portent l'antigene HBs (Ag-HBs). Une structure organisee en ribonucleoproteine d'un diametre de 19 nm a ete observee en microscopie electronique. Deux proteines de 24 et 27 kD, codees par le genome viral, sont associees dans la particule virale a l'ARN genomique. Au cours de la replication du genome du VHD, une modification de la sequence nucleotidique de l'ARN du VHD apparait a une position precise (phenomene d'edition), transformant le codon stop de la petite proteine, en codon tryptophane. La partie carboxy-terminale de la proteine possede alors 19 acides amines supplementaires. La replication du genome du VHD s'effectue dans le noyau. Elle est independante du VHB. L'etude des differents ARN produits dans le foie indique que la replication du genome du VHD s'effectue par mecanisme de cercle roulant. Le virus de l'hepatite D constitue un modele de replication unique dans le monde des virus infectant l'homme.

Resume La quantification de l’ARN du HCV est interessante dans le suivi therapeutique de l’infection virale. Elle repose sur la detection et la quantification de l’ARN viral (RT-PCR, ADN branche, PCR temps reel) avant la mise en route de la therapeutique basee sur l’association interferon α-ribavirine et la realisation d’un controle sous traitement, dans les recommandations actuelles a la 12 e semaine. A ce moment, une disparition de l’ARN viral ou une diminution de la charge virale HCV plasmatique d’au moins 2 log 10 inciterait a poursuivre la therapeutique pendant toute la duree preconisee. Dans le cas inverse, il est hautement probable que le traitement ne conduise pas a l’eradication virale HCV dans le temps imparti au traitement, et l’interruption de la therapeutique, non denuee d’effets secondaires, doit etre discutee. Cependant, meme en l’absence d’une reponse virologique soutenue, une amelioration histologique a pu etre constatee.