1. Vie et mort des sciences sociales avec le big data
- Author
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Dominique Boullier, Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL), Centre d'études européennes et de politique comparée (CEE), Sciences Po (Sciences Po)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), and Sciences Po Institutional Repository, Spire
- Subjects
[INFO.INFO-WB] Computer Science [cs]/Web ,media_common.quotation_subject ,050801 communication & media studies ,methods ,lcsh:Social Sciences ,0508 media and communications ,[INFO.EIAH] Computer Science [cs]/Technology for Human Learning ,big data ,0502 economics and business ,calculations ,répliques ,media_common ,numérique ,numérique, données, traces, big data, calcul, répliques, société, opinion, méthode ,digital ,calcul ,[INFO.INFO-WB]Computer Science [cs]/Web ,opinion ,05 social sciences ,traces ,Art ,tracks ,données ,lcsh:H ,méthode ,society ,data ,responses ,[INFO.EIAH]Computer Science [cs]/Technology for Human Learning ,société ,Humanities ,050203 business & management - Abstract
Une troisième génération de sciences sociales doit voir le jour pour assumer la spécificité du monde de données et de traces créées par les réseaux numériques, sans se contenter de prolonger les acquis des sciences de la « société » et de l’« opinion ». Ces entités ont été construites dans une époque donnée dont la généalogie est restituée pour être comparée avec le travail des agences exploitant les traces numériques et pouvant produire toute la réflexivité nécessaire en devenant prédictives. Il est proposé de penser les traces numériques en tant que « répliques » que les sciences sociales doivent suivre avec des méthodes adaptées car elles constituent désormais un nouveau continent du social. To deal with the world of data and tracks created by digital networks, there is a need for a third generation of social sciences—one which is not restricted to building on the knowledge derived from the sciences of “society” and “opinions”. These entities were constructed at a specific point in time, the genealogy of which is retraced, to be compared with the work of the agencies which exploit digital tracks and which can produce all the reflexivity required by becoming predictive. Our proposal is to think of digital tracks as “responses” which the social sciences must follow with the appropriate methods as they henceforth constitute a new continent of the social.
- Published
- 2015