19 results on '"FORESTERIE"'
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2. LA PROBLÉMATIQUE DE L'UTILISATION DES HERBICIDES EN FORESTERIE: le cas du Québec.
- Author
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Fortier, J., Messier, C., and Coll, L.
- Subjects
FOREST management ,HERBICIDES ,GLYPHOSATE ,ENVIRONMENTAL impact analysis ,ORGANOCHLORINE compounds ,FORESTS & forestry - Abstract
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- Published
- 2005
3. Doit-on remettre en question notre façon d'aménager la forêt boréale canadienne ?
- Author
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Héloïse Le Goff and Yves Bergeron
- Subjects
lcsh:GE1-350 ,changement climatique ,coupe partielle ,économie ,forest management ,aménagement équienne ,environnement ,Environmental sciences ,forest ,régime de feu ,vieilles forêts ,economy ,climate change ,forêt ,partial cutting ,even age management ,GE1-350 ,forêt boréale ,foresterie ,boreal forest ,fire regime ,old-growth forests ,lcsh:Environmental sciences - Abstract
Au cours de la dernière décennie, nous avons vu un intérêt croissant se développer pour un aménagement forestier basé sur la compréhension de la dynamique historique des perturbations naturelles. Un tel aménagement, axé sur le développement de peuplements et de paysages similaires à ceux caractérisant les milieux naturels, devrait favoriser le maintien de la diversité biologique et les fonctions écologiques essentielles. Dans les paysages dominés par le feu, cette approche est possible seulement si les fréquences de feu actuelles et futures sont suffisamment faibles pour permettre de substituer le feu par l’aménagement forestier. Cette question sera abordée en comparant les fréquences de feu actuelles et futures avec les fréquences historiques reconstituées par plusieurs études en forêt boréale canadienne. Les fréquences de feu actuelles et futures simulées en utilisant des scénarios 2x et 3xCO2 sont plus faibles que les fréquences historiques de la plupart des sites étudiés. Dans ces cas, l’aménagement forestier peut potentiellement être utilisé pour recréer la structure des classes d’âge des paysages pré-industriels contrôlés par les feux. Cependant, l’aménagement équienne actuel tend à réduire la variabilité forestière. Par exemple, l’aménagement équienne pleinement régulé va tendre à tronquer la distribution naturelle des classes d’âges et à éliminer les forêts vieilles et surmatures du paysage. Le développement de pratiques sylvicoles qui maintiennent un spectre de composition et de structure forestières à différentes échelles du paysage est un moyen pour maintenir cette variabilité. Over the past decade, there has been an increasing interest in the development of forest management approaches that are based on an understanding of historical natural disturbance dynamics. The rationale for such an approach is that management to favour landscape compositions and stand structures similar to those of natural ecosystems should also maintain biological diversity and essential ecological functions. In fire-dominated landscapes, this approach is possible only if current and future fire frequencies are sufficiently low, in comparison to pre-industrial fire frequency, that we can substitute fire with forest management. This question is addressed here by comparing current and future fire frequency to historical reconstruction of fire frequency from studies in the Canadian boreal forest. Current and simulated future fire frequencies using 2x and 3xCO2 scenarios are lower than the historical fire frequency for most sites, suggesting that forest management could potentially be used to recreate the forest age structure of fire-controlled pre-industrial landscapes. Current even-aged management, however tends to reduce forest variability: for example, fully regulated, even-aged management will tend to truncate the natural forest stand age distribution and eliminate overmature and old growth forests from the landscape. The development of silvicultural techniques that maintain a spectrum of forest compositions and structures at different scales in the landscape is one avenue to maintain this variability.
- Published
- 2019
4. Qu’est-ce qu’une forêt pour le forestier? Les métaphores de la forêt dans les discours vulgarisés : le cas du Guide terrain – Saines pratiques d’intervention en forêt privée
- Author
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Isabelle Paré
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aspects sociaux ,lcsh:GE1-350 ,communication environnementale ,forest conception ,métaphore ,non industrial private forests ,conception de la forêt ,forestry ,forêt privée ,metaphor ,public understanding of science ,Environmental sciences ,vulgarisation scientifique ,environmental communication ,GE1-350 ,foresterie ,lcsh:Environmental sciences ,social aspects - Abstract
La forêt privée, à cause de l’importance indiscutable de l’élément humain inhérent à ce mode de tenure, se trouve au confluent de différents univers conceptuels. Dans ce contexte, les acteurs forestiers, peu importe leur appartenance, se fixent pour objectif de transmettre ce qu’ils jugent être des informations, des opinions ou des connaissances de qualité afin de faciliter la communication des savoirs liés à la foresterie. Parmi les outils de communication utilisés pour rejoindre le propriétaire forestier québécois, le guide pratique semble avoir la cote. Nous avons procédé à une analyse qualitative du Guide terrain – saines pratiques d’aménagement en forêt privée afin de découvrir comment le forestier conçoit la forêt qu’il présente, décrit et explique dans ce guide. L’approche métaphorique proposée par Lakoff et Johnson (1985) a permis de mettre en lumière le contenu latent du discours. L’analyse thématique des métaphores relevées, combinée à l’examen de leur articulation entre elles, a permis de constater que la forêt est conceptualisée de façon à y encourager l’implication humaine. Non industrial private forests (NIPFs), because of the induscutable importance of the inherent human element in this type of forest tenure, stands at the confluence of different conceptual universes. In this context, forest actors, regardless of their affiliation, aim to convey what they consider quality informations, opinions or knowledge in a way that facilitates the communication between forestry stakeholders. Among the communication tools used to reach Quebec’s NIPFs landowners, the field guide seems fairly popular. We conducted a qualitative analysis of Guide terrain – saines pratiques d’aménagement en forêt privée to discover how forestry professionals conceive the forest they present, describe and explain in this guide. Lakoff and Johnson’s metaphorical approach (1985) has shed light on the latent content of the text. A thematic analysis of the metaphors discovered, combined with a review of their mutual articulation, showed that the forest is conceptualized in a way that fosters human involvement.
- Published
- 2015
5. Les évolutions inversées de la multifonctionnalité de l’agriculture et des services environnementaux
- Author
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Muriel Bonin, Olivier Aznar, Philippe Bonnal, Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement (Cirad), Mutations des activités des espaces et des formes d'organisation dans les territoires ruraux (UMR METAFORT), Institut National de la Recherche Agronomique (INRA)-AgroParisTech-VetAgro Sup - Institut national d'enseignement supérieur et de recherche en alimentation, santé animale, sciences agronomiques et de l'environnement (VAS)-Institut national de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture (IRSTEA), Irstea Publications, Migration, AgroParisTech-VetAgro Sup - Institut national d'enseignement supérieur et de recherche en alimentation, santé animale, sciences agronomiques et de l'environnement (VAS)-AgroSup Dijon - Institut National Supérieur des Sciences Agronomiques, de l'Alimentation et de l'Environnement-Institut National de la Recherche Agronomique (INRA)-Institut national de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture (IRSTEA), Acteurs, Ressources et Territoires dans le Développement (UMR ART-Dev), Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement (Cirad)-Université de Montpellier (UM)-Université de Perpignan Via Domitia (UPVD)-Université Paul-Valéry - Montpellier 3 (UPVM), Département Environnements et Sociétés (Cirad-ES), Territoires, Environnement, Télédétection et Information Spatiale (UMR TETIS), Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement (Cirad)-AgroParisTech-Institut national de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture (IRSTEA), Centre national du machinisme agricole, du génie rural, des eaux et forêts (CEMAGREF), and Institut national de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture (IRSTEA)-AgroParisTech-Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement (Cirad)
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[SDE] Environmental Sciences ,Social Sciences and Humanities ,0211 other engineering and technologies ,gestion des ressources naturelles ,02 engineering and technology ,010501 environmental sciences ,01 natural sciences ,forest ,K01 - Foresterie - Considérations générales ,Ecosystem services ,Politique de l'environnement ,GE1-350 ,politiques publiques ,lcsh:Environmental sciences ,E10 - Économie et politique agricoles ,0105 earth and related environmental sciences ,agriculture ,lcsh:GE1-350 ,Utilisation des terres ,Services environnementaux ,021107 urban & regional planning ,[SHS.GEO]Humanities and Social Sciences/Geography ,15. Life on land ,services écosystémiques ,Environmental sciences ,sécurité alimentaire ,multifonctionnalité ,Développement durable ,[SDE]Environmental Sciences ,Politique forestière ,Sciences Humaines et Sociales ,P01 - Conservation de la nature et ressources foncières ,foresterie ,Politique agricole ,environmental services ,multifonctionality ,policy - Abstract
L’article porte sur l’évolution comparée de l’usage des notions de multifonctionnalité et de service environnemental dans les politiques agricoles. Constat est fait que si les notions de services écosystémiques et environnementaux s’affirment alors que disparaît celle de multifonctionnalité elles n’en constituent pas pour autant un substitut. Ces deux types de notions ont des histoires parallèles et sont portées par des acteurs différents. Les raisons de leurs destins inversés doivent être recherchées dans leur cohérence avec les nouveaux corpus normatifs en émergence au niveau international encadrant les interventions publiques en matière agricole, forestière et environnementale., The article focuses on the compared evolution of the use of the notions of multifunctionality and environmental service in agricultural policy. It has been observed that the SE is not a substitute to the MFA, although the concepts of ecosystem and environmental services are strengthening while multifunctionality is disappearing. Different actors have mobilized these two kinds of concepts which have got parallel histories. The reasons for their reverse development paths must be sought in their coherence with the new normative corpus which is emerging at international level and is governing the agricultural, forest and environmental public interventions.
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- 2012
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6. Penser la forêt : aux racines du non-aménagement des forêts uruguayennes
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Pierre Gautreau
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lcsh:GE1-350 ,économie ,forest management ,history of management ,histoire de l'aménagement ,forest approach ,environnement ,Environmental sciences ,pensée forestière ,forest ,economy ,forêt ,Uruguay ,GE1-350 ,foresterie ,forêts autochtones ,native forests ,lcsh:Environmental sciences - Abstract
Une analyse conjointe des pratiques de gestion forestière et des textes traitant de questions sylvicoles a été menée sur la période 1800-2000, pour le territoire de l'actuel Uruguay (Amérique du Sud). L'intérêt est de comprendre pourquoi aujourd'hui, les forêts autochtones ne font l'objet d'aucun aménagement, alors que plusieurs traces historiques prouvent que des expériences ont eu lieu. Les éléments d'explication sont à rechercher dans l'impact de modèles sylvicoles et préservationnistes internationaux développés durant le XXe siècle, dans la focalisation des institutions chargées des questions forestières sur les conceptions européennes et nord-américaines, dans la faible prise en compte des réalités territoriales du pays. Cet ensemble de faits serait à l'origine de l'absence d'un modèle forestier "autochtone", qui permettrait d'adapter l'aménagement aux réalités du pays. The concrete practices of forest management and texts about sylvicultural issues concerning today's territory of Uruguay (South America), have been analysed together throughout the XVIIIth-XXth centuries. The aim of the paper is to understand why today's native forests are left unmanaged in spite of evidence of historical experiments carried out in the past. Part of the answers can be found in the impact of international sylvicultural and preservationist models during the XXth century, as well as in the deep influence of the European and North-American approach on the uruguayan forestal institutions ; finally in the limited territorial analysis of the country and its real forestal development capacities. Theses points would be responsible of the incapacity of the country to create a genuine forestal developement model, which would allow for a management adapted to native forests.
- Published
- 2005
7. La charte française de l'environnement: quelle efficacité ?
- Author
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Dominique Bourg
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lcsh:GE1-350 ,precautionary principle ,économie ,future generations ,droit ,forest management ,politique publique ,environnement ,constitution ,Environmental sciences ,forest ,economy ,Political science ,principe de précaution ,forêt ,GE1-350 ,foresterie ,générations futures ,law ,Humanities ,environment ,lcsh:Environmental sciences ,public policies - Abstract
Après avoir succinctement situé la Charte constitutionnelle française de l'environnement dans le panorama juridique international, je présenterai le processus institutionnel d'élaboration de ce texte et les liens qu'il entretient avec la thématique générale des générations futures. Je produirai ensuite une brève analyse de trois des articles de cette Charte et mettrai en lumière quelques-unes des raisons qui permettent de pronostiquer une efficacité réduite. After having briefly situated the French Constitutionnal Environment Charter in the international law context, I will introduce the institutional process we used to elaborate this text and the connexions it has with the general theme of future generations. Then, I will quickly analyse 3 articles of this Charter and show some of the reasons that allow us to expect a limited efficiency.
- Published
- 2005
8. Les oiseaux forestiers montrent-ils la même sensibilité à l’exploitation forestière aux échelles du peuplement et du paysage ?
- Author
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Jean-Sébastien Guénette and Marc-André Villard
- Subjects
lcsh:GE1-350 ,spatial scale ,forest birds ,économie ,ecological thresholds ,logistic regression ,forest management ,conservation ,oiseaux forestiers ,landscape ,environnement ,Environmental sciences ,forest ,échelle spatiale ,régression logistique ,economy ,forêt ,GE1-350 ,foresterie ,paysage ,seuils écologiques ,lcsh:Environmental sciences - Abstract
En milieu forestier, les oiseaux constituent un taxon diversifié et relativement facile à échantillonner sur de grandes superficies. Il n’est donc pas étonnant que les oiseaux forestiers (principalement passereaux et pics) aient fait l’objet de nombreuses études visant à évaluer la réponse biologique à l’exploitation forestière. Cet article a pour but de déterminer dans quelle mesure la réponse des espèces à la foresterie est comparable lorsqu’on l’analyse à l’échelle locale (ici, rayon de 80 m) et à l’échelle du paysage (rayon de 1 km). Autrement dit, peut-on extrapoler les effets de la coupe d’une échelle spatiale à l’autre? Nous avons évalué la réponse des oiseaux à la coupe forestière à l’aide de régressions logistiques sur la présence-absence de 42 espèces d’oiseaux dénombrées dans 390 stations d’écoute situées dans le District de Black Brook, un paysage sous aménagement forestier du nord-ouest du Nouveau-Brunswick. Les absences ont été validées en effectuant un total de 45 min d’observation réparties sur trois visites durant la saison de nidification. Vingt-cinq des 42 espèces ont répondu positivement ou négativement à l’exploitation forestière à l’échelle locale, et 14 à l’échelle du paysage. Nous n’avons observé une correspondance que chez 6 des 14 espèces d’oiseaux répondant significativement à la proportion de forêt mature dans le paysage. Il est donc crucial d’intégrer la réponse des espèces tant à l’échelle locale (peuplement) qu’à celle du paysage lorsqu’on planifie l’exploitation intégrée de nos forêts. In forest ecosystems, birds represent a species-rich taxon which is relatively easy to survey over large spatial scales. Hence, forest birds (mainly passerines and woodpeckers) have been the focus of numerous studies aiming to assess biological response to forest harvesting. This study aims to determine the comparability of forest bird response to forestry at local (here, 80-m radius circle) and landscape (1-km radius) scales. In other words, can we extrapolate responses to harvesting from one spatial scale to the other? We examined bird response to harvesting using logistic regression models on the presence-absence of 42 species at 390 point count stations located in the Black Brook District, a managed forest landscape of northwestern New Brunswick. Absences were validated using a total of 45 min of observation distributed among three visits during the breeding season. Twenty-five of the 42 species responded positively or negatively to forest harvesting at the local scale, and 14 at the landscape scale. Only 6 of the 14 species responded in the same fashion at both scales. These results indicate that we should integrate the particular response of species both at local and landscape scales when planning sustainable forest management.
- Published
- 2005
9. Forêt identitaire, forêt partagée : Trajectoire d’une recherche participative chez les Anicinapek de Kitcisakik (Québec, Canada)
- Author
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Lucie Sauvé, Daniel Kneeshaw, and Marie Saint-Arnaud
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lcsh:GE1-350 ,critères et indicateurs ,recherche collaborative ,économie ,forest management ,environnement ,participation research ,Environmental sciences ,recherche participative ,forest ,enjeux éducatifs ,economy ,aboriginal forestry ,forêt ,Algonquins (Anicinapek) ,GE1-350 ,collaborative research ,foresterie autochtone ,foresterie ,criteria and indicators ,educational challenges ,lcsh:Environmental sciences - Abstract
L’élaboration de stratégies d’aménagement forestier adaptées aux cultures autochtones figure parmi les défis de la foresterie moderne au Canada. Les Anicinapek de Kitcisakik (Québec, Canada) ont choisi de s’engager dans un processus de recherche, en collaboration avec une équipe universitaire interdisciplinaire et un regroupement de partenaires industriels. Cette initiative a permis d’entreprendre un dialogue interculturel dans le but de mieux définir les fondements d’une foresterie dite « autochtone » qui s’appuie sur une démarche d’élaboration de critères et d’indicateurs locaux pour l’évaluation et l’amélioration de scénarios d’aménagement forestier. Cet article présente les grandes étapes de cette recherche participative ainsi que les principaux défis éducatifs, méthodologiques et stratégiques qui ont émergé en cours de route. Developing forest management strategies adapted to Aboriginal cultures figures among the challenges of modern forestry in Canada. The Anicinapek of Kitcisakik (Quebec, Canada) have chosen to engage in a process of research, in collaboration with an interdisciplinary university team and a regrouping of industrial partners. This initiative made it possible to undertake an intercultural dialogue with the goal of better defining the basis of an “Aboriginal forestry” based on a process of identification of local criteria and indicators for assessing and improving forest management scenarios. The path taken for this collaborative research is presented as well as the main educational, methodological and strategic challenges which arose in the process.
- Published
- 2005
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10. Conservation et restauration de la forêt tropicale du Panama : enjeux et pistes de solutions
- Author
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Simon Bilodeau Gauthier and Pascal Côté
- Subjects
agroforesterie ,lcsh:GE1-350 ,sustainable development ,plantation d'arbres ,économie ,Panama ,déforestation ,forest management ,environnement ,agroforestry ,Environmental sciences ,slash-and-burn agriculture ,culture sur brûlis ,forest ,economy ,forêt ,développement durable ,deforestation ,GE1-350 ,foresterie ,reforestation ,tree plantation ,lcsh:Environmental sciences - Abstract
Le Panama, pays davantage connu pour son célèbre canal, est aussi le berceau d’une biodiversité extraordinaire. Toutefois, à l’instar d’un nombre grandissant de pays situés dans les Tropiques, le Panama fait face à une déforestation extensive depuis le milieu des années 1950. Or pour contrer cette tendance, la partie s’annonce difficile. En effet, l’agriculture itinérante qui est la principale cause de la disparition des forêts panaméennes tend à augmenter en superficie avec l’accroissement de la population. Les petits propriétaires terriens, en grande partie responsable de cette situation, sont loin d’être de mauvaise foi. Avec plus de 60% de la population rurale vivant sous le seuil de la pauvreté, il s’agit ici davantage de survie que d’exploitation à des fins mercantiles. Toutefois, la partie n’est pas encore jouée : 25% du territoire est déjà en aires protégées, et plusieurs projets de reforestation (plantations) et d’agroforesterie ont été mis en place au courant des dernières décennies afin d’offrir une alternative durable aux agriculteurs. Malgré le potentiel énorme de ces alternatives, plusieurs contraintes limitent encore leur utilisation à grande échelle. D’abord, le coût d’implantation est souvent au-delà des moyens financiers des agriculteurs et les besoins des populations locales sont trop peu considérés à priori. De ce fait, nous avons tenté d'apporter, non pas des solutions car elles existent déjà, mais une évaluation des pistes possibles à suivre pour favoriser le succès de tels projets. Although Panama is better known for its famous transoceanic canal, it is also the cradle of extraordinary biodiversity. However, as is the case in a growing number of tropical countries, it has also been subjected to extensive deforestation since the mid-1950s. Counteracting this trend will not likely be an easy task. For one, a growing population is increasing the adoption of shifting cultivation practices, a major cause of Panamanian forest destruction. Small landholders, while mainly responsible for this situation, are certainly not acting with bad intent. In considering that 60% of the rural population is living in poverty, it is clear that motivations for such actions relate to survival rather than profit. Nonetheless, not all is lost: 25% of the territory is protected, and several reforestation (plantation) and agroforestry projects have been undertaken in the last decades in order to offer a sustainable alternative to farmers. Despite the enormous potential of these alternatives, many obstacles still challenge and limit their widespread use. The starting costs are often beyond the farmers' financial means, and the local populations' needs are rarely consulted beforehand. Since solutions to the deforestation issue already exist, we have focused our attention on evaluating the different ways of increasing the success of the aforementioned alternative projects.
- Published
- 2005
11. La problématique de l’utilisation des herbicides en foresterie: le cas du Québec
- Author
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Christian Messier, J. Fortier, and Lluís Coll
- Subjects
historic ,forest management ,traitements chimiques ,forest ,glyphosate ,forêt ,impacts environnementaux ,GE1-350 ,mechanical treatments ,alternatives ,lcsh:Environmental sciences ,lcsh:GE1-350 ,économie ,forestry ,environmental impacts ,environnement ,chemical treatments ,Québec ,Environmental sciences ,economy ,historique ,gestion de la végétation accompagnatrice ,traitements mécaniques ,foresterie ,forest vegetation management - Abstract
La problématique de l’utilisation des herbicides en foresterie est analysée selon une perspective historique et environnementale. Le développement des herbicides chimiques remonte à la fin de la deuxième guerre mondiale. Les premiers herbicides organochlorés étaient très efficaces, mais ils sont aussi très toxiques pour l’humain et l’environnement. Les herbicides développés plus récemment, comme le glyphosate, sont tout aussi efficace et beaucoup moins toxiques, mais ils sont mal perçus par la population. Au Québec, l’utilisation de tous les herbicides en forêt publique fut prohibée suite à une évaluation environnementale rigoureuse. Il semble que la décision d’abolir son utilisation était plus politique que scientifique. En effet, une comparaison sommaire des impacts environnementaux possibles du glyphosate comparativement aux dégagements mécaniques manuels et mécanisés ne permet pas de dégager lequel des traitements est préférable au niveau strictement environnemental. Puisque certains herbicides permettent une meilleure croissance des plantations, il est possible d’imaginer que ce gain de croissance pourrait être utilisé pour augmenter les aires protégées et le niveau d’aménagement écosystémique sur une proportion plus grande du territoire. Néanmoins l’utilisation d’herbicides devrait être largement surveillée tant au niveau de l’application qu’au niveau du suivi environnemental. Herbicide use in forestry is analysed from an historical and environmental perspective. First chemical herbicides were developed during the Second World War. Organochloride herbicides were widely used in the past but they are now classified as very harmful for human and the environment. However, recently developed herbicides like glyphosate present the same efficiency and a much lower toxicity. In general, the public opinion about herbicides is strongly negative. In Québec, all herbicides were banned from use in public forest after some environmental assessments. This decision seems to be more politically than scientifically based. In the case of intensive managed forest, mechanical treatments with forest tractors can present similar or even lower environmental impacts than glyphosate, but few studies exist to make an objective comparison. Furthermore, in terms of tree growth, low toxicity herbicides seem to present higher effectiveness than mechanical treatments. This possible growth gain can then be used to reduce pressure on natural forest by increasing protected areas and the use of ecosystem forest management. Nevertheless, the use of herbicides must be strictly monitored to reduce environmental risks.
- Published
- 2005
12. Les routes forestières au Québec : Les impacts environnementaux, sociaux et économiques
- Author
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Gaétane Boisseau, Laurence Bourgeois, and Daniel Kneeshaw
- Subjects
roads ,forêt intacte ,forest management ,route ,altération de l’habitat ,biodiversité ,habitat alteration ,forest ,forêt ,fragmentation ,GE1-350 ,intact forest ,lcsh:Environmental sciences ,forest roads ,biodiversity ,lcsh:GE1-350 ,road impacts ,économie ,roadless areas ,véhicules hors-routes ,impacts des routes ,environnement ,Environmental sciences ,off-road vehicles ,economy ,chemin forestier ,foresterie ,aire sans routes - Abstract
Au Québec, le nombre de kilomètres de routes forestières construites chaque année ne cesse d’augmenter. Les facteurs tant écologiques que socio-économiques, liés à cette construction effrénée de routes sont déjà abordés aux États-Unis et dans d’autres provinces canadiennes, mais très peu considérés au Québec. Nous évaluons ici l’ensemble des effets dans un contexte québécois et proposons des pistes de solutions à l’approche utilisée aujourd’hui. Sur le plan écologique, les effets sont principalement la destruction et la fragmentation des habitats, la mortalité due aux collisions avec les véhicules, la modification du comportement animal, l’altération de l’environnement physique et chimique, la propagation d’espèces exotiques et l’utilisation anthropique croissante du territoire. De plus, le développement rapide du réseau routier dans des régions éloignées élimine les opportunités de protéger des territoires intacts et des forêts vierges. Du point de vue socio-économique, les intérêts économiques liés à l’industrie forestière sont pratiquement les seuls pris en compte. Le vaste réseau de chemins forestiers rend accessible tous les territoires, créant parfois des conflits avec les autres utilisateurs du milieu et rendant plus difficile la gestion des ressources fauniques. Le maintien des valeurs culturelles, notamment pour les communautés autochtones, est également un enjeu. Au plan strictement économique, il faut intégrer les externalités dans les coûts et avantages liés à l’utilisation du territoire et de ses ressources, afin de faire des choix objectifs et éclairés quant à la meilleure utilisation qui soit aux plans écologique, économique, social et culturel. Cela inclut notamment la prise en compte des fonctions écologiques du territoire et les retombées économiques à long terme, liées au récréotourisme. Parmi les solutions suggérées, il apparaît tout d’abord impératif de diminuer la construction de routes et de protéger de vastes territoires encore intacts. Pour ce qui est du réseau routier déjà existant, différentes mesures sont proposées afin d’atténuer les impacts : fermer et reboiser certaines routes, limiter l’accès, ériger certaines structures afin de permettre à la faune de traverser les routes indispensables et d’assurer la connectivité des habitats. Parallèlement à ces initiatives, des programmes de recherche et d’éducation devraient être entrepris. En outre, des modifications aux lois existantes sont requises, tout comme l’élaboration de politiques ou de stratégies gouvernementales visant spécifiquement la gestion durable des réseaux routiers. Le Québec est en retard. Il doit changer d’approche dans sa gestion du réseau routier et prendre des mesures appropriées en s’inspirant des stratégies adoptées ailleurs. In Quebec, the kilometers of forest roads built per year are consistently increasing despite the fact that they have important ecological and socio-economic impacts. While such factors are being considered in the United States and other Canadian provinces, they remain ignored in Quebec. It is thus our goal to evaluate the effects of roads within a context applicable to Quebec and propose a series of solutions to those approaches used today. On an ecological scale, the effects of roads include the destruction and fragmentation of habitat, mortality due to vehicle collisions, animal behavioural changes, physical and chemical environmental changes, introduction of exotic species, and increased human access to the territory. Furthermore, opportunities for conservation are rendered difficult due to the rapid development of forest routes and the access they grant to intact, remote and unexploited territories. From a socio-economic perspective, the effects of roads are currently considered primarily for the economic interests of the government and forest industries. However, the vastness of the forest road network increases accessibility and can therefore create conflicts between various user groups thus complicating the management of forest resources. Cultural values, especially those of the indigenous communities are also at stake. From an economics point of view, it is important to integrate external costs and advantages tied to the various user groups in the territory and its resources in order to objectively and fairly assess priority activities whether they are ecologically, socially or culturally based. This would notably include the ecological role of the territory and the economic costs associated with the long term advantages of recreotourism. Among the suggested solutions, it appears imperative to reduce the construction of roads and protect those territories which remain intact. Different measures can also be proposed to diminish the effects of the existing road networks including: closing and reforesting certain routes, limiting access, constructing animal passages and ensuring habitat connectivity. Research and education programs should also be initiated in parallel to these measures as well as modifying political and governmental strategies and laws to target sustainable road management. Quebec is late in these initiatives and needs to take the necessary steps toward sustainable road management using as inspiration the strategies adopted elsewhere.
- Published
- 2005
13. Parcs agroforestiers sahéliens : de la conservation à l’aménagement
- Author
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Nicole Sibelet, Maya Leroy, Tapsou, Mama Ntoupka, O. Palou, Régis Peltier, Raphaël J. Manlay, Georges Smektala, Clément Forkong Njiti, and A. Njiemoun
- Subjects
agroforesterie ,lcsh:GE1-350 ,parc arboré ,sustainable management ,économie ,wooded parkland ,aménagement forestier ,forest management ,ressource ligneuse ,wood resources ,gestion durable ,environnement ,traitement ,agroforestry ,Environmental sciences ,forest ,economy ,Cameroun ,Faidherbia albida ,forêt ,GE1-350 ,foresterie ,Cameroon ,lcsh:Environmental sciences - Abstract
Au Nord-Cameroun, comme dans l’ensemble des zones semi-arides africaines, les agriculteurs ont depuis longtemps défriché les savanes arborées pour les mettre en culture. Ce défrichement a souvent été sélectif : les cultivateurs ont conservé les arbres peu gênants ou utiles. Par la suite, ils ont parfois enrichi ces systèmes agroforestiers en introduisant de nouvelles espèces ou en conservant une partie de la régénération naturelle. En fonction de la composition du peuplement arboré d’origine, des conditions écologiques, des savoirs et des besoins des populations et de leur environnement socio-économique, différents types de parcs arborés se sont ainsi construits, dont les plus connus sont les parcs à faidherbia (Faidherbia albida) et les parcs à karité (Vitellaria paradoxa). De 1950 à 1990, les Administrations forestières ont surtout cherché à protéger les arbres situés dans les champs et dans les formations naturelles, en interdisant la coupe. Ces politiques de conservation, si elles ont permis le maintien des parcs, ont eu aussi un effet contre-productif car les agriculteurs se sont sentis dépossédés de la gestion de leur patrimoine, si bien qu’ils n’ont plus conservé ou planté de jeunes arbres et que les peuplements ont vieilli. Des actions de recherche-développement montrent qu’il est possible de re-dynamiser la gestion de ces systèmes agroforestiers, à l’échelle des exploitations agricoles et à celle des communautés villageoises. Cela suppose une sécurisation des droits sur l’arbre qui peut passer par la création de "forêts communautaires", instituées par la loi forestière camerounaise de 1994, et pouvant inclure le parc agroforestier villageois. Dès lors, il y a transfert de propriété des arbres de l’Etat vers la communauté, ce qui ouvre le droit à leur exploitation dans le respect d’un plan de gestion. Afin de préparer cette démarche, les pratiques traditionnelles raisonnées de gestion des arbres ont été décrites ; une méthode d’émondage conciliant conservation et développement du tronc, production de feuilles, de fruits et de bois a été testée, ce qui a permis de mesurer le stockage de biomasse sur pieds et la production annuelle. Une réflexion sur la combinaison des techniques de gestion dans le cadre d'un aménagement des parcs a été conduite et des pistes pour des modèles d’aménagement simplifié des parcs ont été proposées. Ces aménagements permettraient de concilier notamment la production par émondage de bois de feu, ressource rare, et la pérennité des parcs. Cette démarche recueille aussi l’appui des hauts responsables de l’Administration et des organismes de recherche et de développement, malgré la réticence d’une partie des agents administratifs de base qui craignent d’y perdre leur pouvoir et leurs avantages. Ces enjeux de changements demandent donc à être soutenus et devraient trouver un appui favorable auprès du Fonds pour l'Environnement Mondial puisqu'ils rentrent dans le champ de plusieurs conventions internationales : convention pour la diversité biologique, convention sur le changement climatique, convention de lutte contre la désertification. In North-Cameroon, as in all semi-arid regions of Africa, farmers have for a long time been clearing wooded savannah land in order to cultivate it. This clearing has often been selective, in that farmers have retained the trees that cause them least trouble and those that are useful. They sometimes enrich these agroforestry systems later by introducing new species or by conserving part of the natural regeneration. Various types of wooded parklands have been created, depending on the composition of the original tree population, the ecological conditions, the know-how and requirements of the local populations and their socio-economic environment. The most well known are the faidherbia parklands (Faidherbia albida) and the shea parklands (Vitellaria paradoxa). Between 1950 and 1990, the forestry Department had a policy to protect trees located in fields and in indigenous forests, by prohibiting the cutting of trees. Although these conservation policies were effective in preserving the parklands, they also had a counterproductive effect because farmers felt they were being deprived of the right to manage their tree heritage, with the result that they stopped conserving and planting young trees and the stands aged. Research, development and teaching activities conducted in North-Cameroon by various projects have shown that it is possible to revitalise the management of these agroforestry systems at the farm and village community level. The rights of stakeholders to exploit these trees need to be secured, and this could involve the creation of "community forests", provided for in the Cameroonian forestry law of 1994, and that could include village agroforestry parklands. If that was established, rights over the trees would be transferred from the State to the community, and the villagers would be able to exploit them within a defined management plan. In preparation for this procedure, traditional deliberate tree management practices were described: pruning method was tested that reconciles conservation with trunk development and leaf, fruit and wood production. It enabled the biomass stock of the trees and their annual production to be measured. We discuss the combinations of tree management techniques that could be applied to the parklands and put forward some suggestions for simplified models of parkland management. These strategies would enable the villagers to produce firewood (a scarce resource) through pruning, while still preserving the parklands. This approach also has the support of those in power in the forestry Department and of the research and development organisations, despite the reluctance of the local forestry officials who fear it will undermine their power and advantages. All that remains now is to implement the plan. It will require funding, which could come from the Global Environment Facility (GEF).
- Published
- 2005
14. Exploitation traditionnelle des végétaux spontanés en région sahélienne du Burkina Faso
- Author
-
Ouétian Bognounou, Souleymane Ganaba, and Jean Marie Ouadba
- Subjects
lcsh:GE1-350 ,outils ,économie ,forest management ,environnement ,Environmental sciences ,ethnic group ,forest ,economy ,forêt ,chattels ,Sahel ,tools ,groupes ethniques ,GE1-350 ,foresterie ,mobiliers ,savoir traditionnel environnemental ,traditional environmental knowledge ,lcsh:Environmental sciences - Abstract
La région sahélienne se caractérise par l’exploitation des ressources forestières végétales pour la fabrication d’outils de travail, d’ustensiles de ménage, de mobiliers. La présente étude, conduite par des enquêtes dans des villages sahéliens et des observations de terrain dans la région sahélienne du Burkina Faso, a pour but d’une part de caractériser le savoir traditionnel dans l’artisanat des différents groupes ethniques et d’autre part de montrer leur impact sur l’évolution de ces ressources forestières végétales. En outre, une tentative d’évaluation économique de cette forme d’exploitation forestière est menée. De nombreux outils aratoires et de chasse, des meubles, et des ustensiles de ménage sont fabriqués. Les plantes utilisées pour la fabrication de chaque produit varient en fonction de la présence ou de l’abondance de la plante considérée mais aussi des considérations socioculturelles propres à chaque groupe ethnique tout comme le choix des bois d’énergie. Les formes d’exploitation plus ou moins sévères ont contribué à amplifier les effets de la sécheresse sur la dégradation des ressources forestières. Heureusement une évolution avec l’adoption de produits industriels permettra de réduire les coupes et la tendance à la dégradation de l’environnement. Il est impérieux d’identifier, de prendre en compte et d’améliorer au besoin les connaissances endogènes de gestion des ressources naturelles pour un développement durable. The Sahel region is characterised by forestry resources exploitation for making tools, household utensils, chattels and others admittedly usefulness products. The aim of this study conducted by surveying in sahelian villages and by farm observations is to characterise the traditional knowledge of forestry resources used by different ethnic groups and their impact on resources evolution. Moreover, an economic attempt to escape this kind of forestry resources exploitation is done. Many cultivation and keeper tools, chattels, household utensils are made with forestry resources. The plants used for every forestry produce is variable with the existence or abundance of the species and the sociologic and cultural consideration peculiar to each ethnic group like choice of fuel wood. The different exploitation forms more or less severe had been contributed to amplify the climatic dryness effects on forestry resources degradation. Fortunately, an evolution with manufactured products enable to adapt environment changes. There is an imperious necessity to document, consider and to improve indigenous knowledge of natural resources for sustainable development
- Published
- 2005
15. L’importance de la forêt résiduelle pour conserver les communautés fauniques dans des paysages boréaux perturbés par la coupe forestière
- Author
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Martin-Hugues St-Laurent and Jean Ferron
- Subjects
Environmental sciences ,lcsh:GE1-350 ,forest ,economy ,économie ,forêt ,forest management ,GE1-350 ,foresterie ,environnement ,lcsh:Environmental sciences - Abstract
L’analyse des effets à court terme de la coupe à blanc sur la faune en forêt boréale a démontré que mis à part les petits rongeurs, la plupart des espèces fauniques forestières étudiées désertent les parterres de coupe. Compte tenu de l’importance de la forêt résiduelle pour la faune, le potentiel faunique de celle-ci a été évalué en utilisant différents patrons de dispersion et de taille de structures forestières résiduelles (SFR). Les séparateurs de 60 à 100 m de largeur se sont avérés peu adéquats pour certaines espèces, tandis que des blocs de 18 à 50 ha étaient plus appropriés. Les blocs résiduels issus de la coupe en mosaïque (85-100 ha) et de l’approche en méga-blocs (250-300 ha) se sont toutefois avérés encore mieux adaptés au maintien des communautés fauniques de mammifères et d’oiseaux forestiers, soutenant des densités équivalentes à la forêt mature non perturbée. En utilisant de telles superficies de forêt résiduelle (85-300 ha), nos résultats ont démontré que la composition et la structure du peuplement, de même que la configuration du paysage, priment sur la superficie même des SFR. The analysis of short-term effects of clear-cutting on wildlife in the boreal forest has shown that areas that have recently been logged are avoided by most of the studied species, with the exception of some small rodents. Most animals moved to the undisturbed neighbouring forest stands. Considering the importance of residual forest for wildlife, the suitability of residual forest has been evaluated using different types of residual forest structures (RFS) varying in size and configuration. Forest strips 60 to 100-m wide were poorly suitable for some studied species, while residual blocks of 18 to 50 ha were more appropriate. Residual forest structures resulting from mosaic (85-100 ha) and mega-blocks (250-300 ha) strategies appeared more adapted to mammal and bird communities conservation, supporting population levels similar to undisturbed mature stands. With such large size of residual forest (85-300 ha), our results showed that structure and composition of residual forest stands, along with landscape configuration, were more important for wildlife than the size of RFS.
- Published
- 2005
16. La forêt plurielle : nouveau mode de gestion et d'utilisation de la forêt, le cas de la Forêt de l'Aigle
- Author
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Jacques L. Boucher, Martin Thibault, and Guy Chiasson
- Subjects
lcsh:GE1-350 ,gouvernance ,politique forestière ,économie ,forest management ,forest policies ,environnement ,Outaouais ,savoir traditionnel ,Anishinabeg ,diversity ,Environmental sciences ,forest ,economy ,governance ,forêt ,aboriginal peoples ,participation ,GE1-350 ,foresterie ,traditional knowledge ,autochtone ,lcsh:Environmental sciences ,diversité - Abstract
Nous assistons aujourd'hui à l'émergence de nouvelles formes de gestion et d'utilisation de la forêt. Ces nouvelles pratiques se développent dans le contexte actuel des demandes des Autochtones ainsi que d'autres groupes de la société civile qui cherchent à être inclus dans les processus de prises de décision. La montée de ces demandes va de pair avec une redéfinition des régimes forestiers. Ces deux phénomènes conjoints créent un contexte nouveau permettant à des partenariats de gestion, incluant des acteurs hétéroclites (municipalité, conseil de bande, intervenants touristiques, entreprises forestières) de voir le jour. Cet article se fonde sur l'analyse du projet de la Forêt de l'Aigle, situé en territoire Anishinabeg, dans la région de l'Outaouais. Les résultats de cette étude nous conduiront à suggérer que le maintien de la « sociodiversité » des acteurs de la forêt est un garant aussi important de sa survie que ne l'est la protection de la biodiversité. New forms of management and new uses of public forest are presently emerging. These new practices surface while Aboriginal peoples, and other civil society actors, are requesting more participation in decision-making processes concerning forest use. These demands are voiced while forestry policies are undergoing significant changes. These two phenomena jointly create a new context where partnerships including diverse actors (municipalities, band council, tourism entrepreneurs, forestry companies etc.) are emerging. This article analyses the case of the “Forêt de l’Aigle” in Anishinabeg territory, in the Outaouais region (Québec). In conclusion of this study we will suggest that social diversity in forest governance is as important to forest survival as the protection of biodiversity itself.
- Published
- 2005
17. Régénération naturelle à faible coût dans le cadre de l’aménagement forestier en zones tropicales sèches en Afrique
- Author
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Ronald Bellefontaine
- Subjects
vegetative propagation ,aménagement forestier ,tubercule ligneux ,forest management ,rejet basal ,basal sprout ,marcotte terrestre ,root suckering ,forest ,layering ,forêt ,root crown ,GE1-350 ,root cutting ,terrestrial layer ,lignotuber ,lcsh:Environmental sciences ,lcsh:GE1-350 ,économie ,environnement ,K10 - Production forestière ,Environmental sciences ,drageonnage ,root sucker ,economy ,rejet de collet ,bouture de racine ,drageon ,foresterie ,multiplication végétative ,marcottage - Abstract
La démarche d’aménagement dans certains pays africains des zones sèches coûte cher, même lorsqu’elle est simplifiée. La connaissance de la ressource exploitable passe par des inventaires d’aménagement, prenant en compte la régénération naturelle (semis) et le recru par voie végétative. En fait, seuls les rejets de souche et les « semis » sont comptabilisés. Le rajeunissement par marcottage terrestre et par drageonnage pour de nombreuses espèces n’est pas suffisamment pris en compte par les aménagistes et/ ou les communautés rurales en charge de l’aménagement. Dans les pays à faible couvert ligneux, il est conseillé d’aménager les forêts claires et également les arbres hors forêt, utilisés à des fins multiples par les agriculteurs et les éleveurs des zones tropicales semi-arides et arides. Ce couvert ligneux montre dans certains cas une aptitude très importante au drageonnage ou au marcottage terrestre. Ces phénomènes naturels permettent à certaines espèces (plus de 360) de se maintenir dans un environnement menacé, voire de coloniser le milieu en saison des pluies, par la formation de tiges adventives à partir du système racinaire pour le drageon et du système aérien (branche, tige) pour la marcotte. Dans certains cas, ce sont sur des tiges abattues par le vent que se forment des réitérats qui s’enracinent. La capacité à produire des rejets à partir de la base de la tige (rejet basal, rejet de souche), de branches (marcotte, stolon, rhizome) ou de racines (drageon) dépend de plusieurs facteurs. Dans la plupart des cas, un stress (labour, feu, maladie, cyclone, épisode très sec, froid, etc.) est nécessaire. Pour les arbres poussant près de leurs limites naturelles latitudinales ou altitudinales, où la survie des semis est problématique, certains types de rejets (de souche, du collet, de racine) et les marcottes peuvent devenir significativement importants. Il faudrait en tirer profit dans les pays en développement notamment les plus pauvres pour la régénération d’arbres hors forêt dans ou autour des champs ainsi que pour l’enrichissement et pour l’aménagement des forêts. In several dryland African countries, forest management process is expansive, even when it is simplified. To find out the allowable cut, forest management inventories should be conducted, taking into account not only the natural regeneration by seeds but also the sprout by various vegetative means. As of today, only two categories, the stump sprouts and the “seedlings”, are accounted for. For numerous species, rejuvenation through terrestrial layering and root suckering is not enough considered by forest managers and /or by rural communities in charge of forest management. In countries with very low forest cover, we have to manage the open woodlands and also the trees outside forest, which are used for various purposes by farmers and breeders of semi-arid and arid tropical zones. In some cases, open woodlands and trees outside forest have an important potential for root suckering or terrestrial layering. Thanks to the natural processes, some species (more than 360) manage to survive in a threatened environment. Sometimes they may colonize the ecosystem during the rainy season by producing adventive stems from the root system through suckering and from aerial system (branch or stem) for the layering. In some cases, reiterates appear on trunks blown down by the wind and take roots. Several factors may have an effect on the ability to produce sprouts from the basis of the stem (basal sprout, root crown), from the branches (layer, rhizome, runner) or from roots (sucker). In most cases, a stress is necessary (ploughing, fire, illness, cyclone, drought, cold, etc). For the trees growing just at the border of their altitudinal or longitudinal natural area, the seedling survival becomes a problem, and as a consequence certain types of sprouts and terrestrial layering may become more frequent. This process should be developed especially in poorest developing countries for trees outside forest regeneration in or around fields, as well as for enrichment and forest management.
- Published
- 2005
18. Approches de gestion durable et démocratique des forêts dans le monde
- Author
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Priscilla Gareau
- Subjects
conservation intégrée ,integrated management ,forest management ,gestion écosystémique ,gestion forestière durable ,sustainable forestry management ,agroforestry ,forest ,forêt ,GE1-350 ,lcsh:Environmental sciences ,ecosystemic management ,General Environmental Science ,agroforesterie ,lcsh:GE1-350 ,économie ,environnement ,forêts ,Environmental sciences ,forestry social ,economy ,foresterie communautaire ,community forest management ,international ,gestion intégrée ,integrated conservation ,General Earth and Planetary Sciences ,foresterie - Abstract
La déforestation, la dégradation des écosystèmes forestiers et les moyens privilégiés pour y remédier, classés sous le terme générique de gestion durable des forêts, sont devenus des sujets importants dans l’agenda politique international depuis les vingt dernières années. Malgré les piétinements au niveau politique, diverses approches de gestion durable et démocratique des forêts ont été expérimentées à travers le monde. Cet article recense les événements politiques majeurs menant aux pourparlers internationaux actuels sur la gestion durable des forêts et analyse sous une perspective interdisciplinaire les principales approches alternatives expérimentées à travers le monde. Ces approches ont été regroupées en trois catégories: écosystémique, intégrée et communautaire. The deforestation, the degradation of forestry ecosystems and the privileged ways to settle the situation, classified under the generic term sustainable management of forests have become important topics on the international political agenda since the last twenty years. Despite stagnations at the political level, various sustainable and democratic management approaches of forests were experimented through out the world. This article takes an inventory of political events leading to actual internationals talks over the long-term management of forest and analyses, under an interdisciplinary perspective, the main alternative approaches experimented across the world. Theses approaches were brought together in three categories: ecosystemic, integrated and community.
- Published
- 2005
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19. Paradigmes socio-culturels associés au territoire forestier de la Baie James
- Author
-
Françoise Lathoud
- Subjects
co-management ,acteurs locaux ,James Bay ,savoirs locaux ,forestland ,savoir traditionnel ,local knowledge ,forest ,local governance ,cri ,forêt ,First nation ,gestion ,participation ,cree ,GE1-350 ,indigenous ,natural resources ,forest resources ,autochtone ,lcsh:Environmental sciences ,territoire ,lcsh:GE1-350 ,paradigme ,action collective ,forestry ,interculturality ,paradigm ,ressources naturelles ,Baie James ,Première nation ,environnement ,culture ,ressources forestières ,Environmental sciences ,Eeyou Istchee ,savoir local ,co-gestion ,native ,foresterie ,interculturalité ,local initiatives ,exploitation ,management - Abstract
Au cours des dernières décennies, l'exploitation des ressources forestières sur le territoire de la Baie James a donné lieu à de nombreuses controverses entre Cris et non-autochtones. L’analyse des deux principaux paradigmes socio-culturels associés à l’environnement forestier nous permet, dans un premier temps, de mieux en appréhender les enjeux culturels. À partir des visions du monde, valeurs et intérêts, systèmes de connaissance et façons de faire des groupes en présence, nous proposons ensuite des pistes qui sont susceptibles d’améliorer la gestion de l’interculturalité relative à l’environnement forestier sur ce territoire dans la mesure où elles sont issues des savoirs autochtones, permettent leur incorporation au système de gestion, sont compatibles avec certaines approches occidentales et ont déjà été expérimentées par des groupes autochtones du Canada. During the last decades, resources explotation in the James Bay forestland caused many controversies between Crees and non indigenous people. Firstly, the analysis of the two main socio-cultural paradigms linked to the forestland helps to understand better the cultural stakes of these controversies. Based on the world vision, the values and interests, the knowledge systems and the practices of the groups in presence, we propose thereafter alternative approaches which could facilitate the management of interculturality linked to forestland since they are based on indigenous knowledge, they allow its incorporation in the management system of forestland, they are compatible with western approaches and they have been experimented by indigenous groups in Canada.
- Published
- 2005
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