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La liaison autoroutière dite « autoroute arabe », qui reliera Beyrouth à Damas et aux autres villes du Proche et du Moyen-Orient, risque de perturber les milieux de vie actuels des habitants des territoires concernés. Traversant des territoires villageois et urbains, cette autoroute remettra sans doute en cause les pratiques sociales et les ressources des habitants proches des voies actuelles et futures. L’étude de cas choisi correspond à une section de l’autoroute non encore exécutée qui suscite un débat récurrent depuis les années 1960. En s’inspirant de la Convention européenne du paysage, l’article montre que la construction de cet équipement devrait s’accompagner de la consultation des habitants et des élus locaux concernés pour définir les tracés, choisir les échangeurs et atténuer les impacts environnementaux et paysagers. Notant que cet article fait partie d'une recherche dans le cadre d'une thèse doctorale., African and Mediterranean Journal of Architecture and Urbanism, No 2