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Au québec, un pour cent des budgets d’immobilisation est consacré, dans l’ensemble du secteur public, à la réalisation d’œuvres d’art intégrées à l’architecture et à l’espace public. Au nom de la diffusion de la culture, tous les secteurs de l’administration publique ont leur part de responsabilité en la matière. On pourrait discuter de la portée et des bénéfices de ce programme, mais il a au moins le mérite de concrétiser une prise de position fondamentale : la culture est un projet collecti...

Cet ouvrage expose une sélection de projets d'étudiants de l'atelier Aménagement du paysage urbain de l'École d'architecture de paysage de l'Université de Montréal, réalisés de 2003 à 2013. Les solutions créatives d'espaces publics et de structures vertes présentées par les étudiants témoignent d'une grande sensibilité à la qualité du milieu de vie d'une population urbaine croissante et diversifiée. Très imaginatives, les propositions paysagères illustrées au moyen de dessins à main levée ou numériques s'appuient sur une position affirmée quant à la place de la nature en ville, en congruence avec les préoccupations environnementales d'aujourd'hui. En présentant un ou deux projets de chaque année universitaire, l'ouvrage rend compte de l'évolution des thèmes de l'aménagement de l'espace libre urbain ; alors que les friches industrielles prennent le devant de la scène au début des années 2000, le potentiel de verdissement marque les années 2010, accompagné de nouvelles tendances comme l'agriculture urbaine, les toits verts, la récupération des eaux, etc. Richement illustré, l'ouvrage vise à souligner, à l'instar de tous les ateliers d'aménagement propres à la formation d'architectes paysagistes, la contribution des enseignements et de la production étudiante à la réflexion sur les paysages de la ville.

L’atelier d'aménagement du paysage urbain de l’École d’architecture de paysage est conçu dans l’idée de célébrer la ville et de confronter les défis qu'elle pose. Il est de plus en plus évident que le monde s'urbanise. Plus de 50 % de la population humaine vit en milieu urbain, et d’ici l’an 2030, un milliard de Chinois habiteront les villes, ce qui représente 70 % de la population de ce grand pays. Selon plusieurs auteurs et agences gouvernementales préoccupés par les enjeux économiques, soc...

Cette thèse explore la relation entre le paysage et l’architecture moderne et contemporaine à Quito, une capitale latino-américaine perchée dans les Andes, à l’intérieur de cette avenue des volcans qui capta l’attention de Humboldt. La thèse cherche à dévoiler comment un tel paysage régional, incarné par sa topographie radicale, est un facteur déterminant dans la conception de l’architecture et dans l’expérience que l’on fait de celle-ci, expérience dans laquelle interagissent les différents niveaux de l‘environnement, autant paysagers qu’urbains et architecturaux. Si en Europe, l’architecture moderne d’après-guerre connaît une polémique, la thèse postule que l’intensité du cadre paysager Andin a fait de Quito un terreau accueillant pour l’architecture moderne, notamment celle affine aux courants brutalistes : les forces de l’environnement montagneux-volcanique associées à la volonté sculpturale des architectes, laissent ses traces dans les formes bâties. Pour aborder le dialogue entre la modernité à caractère universel et les traits locaux (naturels et culturels), la thèse établit une problématique axée sur les discours du régionalisme critique et les débats connexes suscités en Amérique latine, et propose un cadre conceptuel permettant d’étudier les rapports entre architecture et paysage sous un angle expérientiel-phénoménologique et sous des principes de spatialité moderne. Les cas étudiés, des projets réalisés à Quito durant la période 1980-2005, sont situés dans le contexte topographique-urbanistique des vieux quartiers en pente, adjacents et/ou rattachés au centre colonial de la ville. Ces cas sont des exemples architecturaux qui, tout en offrant l’avantage visuel de vues panoramiques lointaines, entretiennent des rapports symbiotiques avec des contextes urbains consolidés, incluant leur tissu urbain et leur topographie., This dissertation explores the relationship between landscape and modern architecture in Quito, a Latin American capital perched high in the Andes in the middle of the avenue of the volcanoes that attracted Humboldt’s attention. The aim of this dissertation is to reveal how this regional landscape embodied through its radical topography, is a determining factor in the architectural design process. It focuses on the architectural experience in which the different levels of the environment – whether landscape, urban or architectural – interact with each other. While modern architecture was characterized by polemics in Europe, this research postulates that the intense Andean landscape facilitated these roots in Quito, and that it was especially so with brutalist-related architecture. The forces of the mountainous-volcanic environment associated with a sculptural preference of many of its architects, have left their marks on the built environment. In order to study the dialog between the universal and the local, this dissertation establishes a problem statement focusing on the discourse related to Critical Regionalism and on the debates it triggered in Latin America. It proposes a conceptual framework that includes notions enabling the study of the relationship between architecture and landscape from an experiential perspective as related to the principles of modern spatiality. The multiple case-studies chosen include projects built in Quito between 1980-2005, located in the topographic-urbanistic context of the old barrios in Quito’s slopes adjacent or linked to its colonial core. It exemplifies cases of architecture that benefit from the panoramic views provided by topography, while interacting with their consolidated urban contexts., Esta tesis explora la presencia de la arquitectura moderna-contemporánea en el paisaje de una capital latinoamericana, la ciudad de Quito, encaramada en las laderas de los Andes, en medio de la avenida de los volcanes que atrajo la atención de Humboldt. La tesis busca desentrañar como dicho paisaje regional, reflejado en su radical topografía, es un factor determinante en la concepción de la arquitectura y en la experiencia que tenemos de ésta, experiencia en la que interactúan los distintos niveles del entorno: paisajístico, urbano, arquitectónico. Si en Europa la arquitectura moderna de posguerra estuvo rodeada de polémica, la tesis postula que la intensidad del entorno paisajístico andino ha hecho de Quito un terreno fértil para la arquitectura moderna, especialmente aquella afín a las corrientes brutalistas. Así, las fuerzas del entorno montañoso-volcánico, asociadas a una voluntad escultórica de parte de los arquitectos, van dejando su marca en las formas construidas. Para abordar la dualidad entre la modernidad de carácter universal y los aspectos locales del entorno, tanto naturales como culturales, la tesis establece una problemática centrada en los discursos del regionalismo crítico y los debates que éste ha suscitado en Latinoamérica. Con miras a indagar acerca del sesgo paisajístico del caso ecuatoriano, se propone un marco conceptual con nociones que permiten estudiar las relaciones entre arquitectura y paisaje desde un ángulo experiencial-fenomenológico y de espacialidad moderna.