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Recent observations performed in the orthodontic department of La Pitié-Salpêtrière hospital in Paris reported an increase of non-familial eruption defects of permanent molars. Our recent data have evidenced the involvement of osteoclasts (OC) in both the eruption and the dental retention processes through the RANKL/RANK/OPG signaling pathway. These facts are at the origin of the hypothesis of the existence of an environmental etiology for those eruption defects that would correspond to the perturbation of cellular autocrine/paracrine signaling pathways as the RANKL/ RANK/OPG.C57BL/6 mice were submitted to repeated injections with anti-RANKL neutralizing antibody during the nine days following birth. A phenotypic comparison with transgenic mice overexpressing RANK was performed for the functional characterization of the RANKL/RANK/OPG pathway. The dento-alveolar complex was analyzed using micro-CT for bone density and Masson's trichrome staining for histological examination.The RANKL transient invalidation of RANKL stopped the molar root development and tooth eruption contrary to transgenic mice overexpressing RANK. The recruitment and the OC activity were strongly impacted.This research is of direct clinical interest in understanding the pathology of eruption as indirect in establishing orthodontic treatment protocols for particular cases.

Four approaches co-exist for who is willing to leverage the bone turnover in order to accelerate the orthodontic tooth movement (OTM) : biomodulation, physical assisted devices, biomechanics, and several surgical protocols. This litterature review describes the principles of action and clinical protocols available for each of these techniques.; En orthodontie, il existe 4 approches pour accélérer le Mouvement Dentaire Provoqué (MDP). Premièrement, l’approche biologique, dans laquelle les méthodes d’accélération reposent sur l’administration de biomodulateurs du métabolisme osseux. Ces recherches sont fondamentales in vitro, ou in vivo sur modèle animal, mais rarement cliniques. Deuxièmement, l’approche physique dans laquelle les méthodes d’accélération sont les forces cycliques, les courants électromagnétiques, la photobiomodulation par lampes LED ou laser basse intensité. Ces techniques disposent d’études cliniques. Troisièmement, l’approche Biomécanique, dans laquelle l’amélioration continue des arcs et des brackets a permis une avancée récente dans l’efficacité des pressions orthodontiques. Quatrièmement, l’approche chirurgicale, dont les effets sont plus prévisibles : corticotomies, corticision, distraction alvéolo-dentaire, distraction desmodontale et fibrotomie supra crestale. L’approche chirurgicale est le domaine de recherche le plus avancé dans les techniques d’accélération du déplacement dentaire.

Les inclusions palatines des canines maxillaires constituent un accident d'évolution dont les conséquences peuvent être néfastes pour les canines elles-mêmes et pour les dents adjacentes (déplacement, résorption, ankylose, ...). Leur mise en place peut nécessiter l'établissement d'un traitement orthodontique afin de rétablir la continuité d'arcade et rendre aux canines maxillaires leurs fonctions occlusales, fonctionnelles et esthétiques. Leur étiologie est aujourd'hui encore mal comprise et semble multifactorielle. Par ailleurs, de nombreuses études permettent de mieux saisir le mécanisme d'éruption dentaire, d'un point de vue cytologique et moléculaire. En effet, le sac folliculaire paraît jouer un rôle essentiel dans la conduite de l'éruption en étant le siège d'une cascade moléculaire. D'ailleurs, il semble également exister une implication du phénotype osseux. Ainsi, il se pourrait qu'un défaut de signalisation puisse contribuer aux inclusions palatines des canines maxillaires. Une meilleure connaissance de leur cause permettrait de mettre en place des thérapeutiques interceptives efficaces et une bonne caractérisation squelettique phénotypique pourrait s'avérer utile à une détection précoce de ces troubles d'éruption.