1. Relevance of a low-dose 3D scanner approach in osteoarticular applications
- Author
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Uk, Stéphanie, Biologie, Bioingénierie et Bioimagerie Ostéo-articulaires (B3OA), École nationale vétérinaire - Alfort (ENVA)-Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université Paris Cité (UPCité), Université Paris Cité, Christine Chappard, and STAR, ABES
- Subjects
[SDV.MHEP] Life Sciences [q-bio]/Human health and pathology ,Scanner ,Morphometric measurements ,Orthopaedical surgery ,[INFO.INFO-IM] Computer Science [cs]/Medical Imaging ,Qualité d’images ,3D imaging ,Cone beam ,Osteoarthritis ,[INFO.INFO-IM]Computer Science [cs]/Medical Imaging ,Image quality ,Tomography ,Biomarkers ,[SDV.MHEP]Life Sciences [q-bio]/Human health and pathology - Abstract
Currently, medical imaging modalities involving X-rays play an essential role in diagnosing this pathology thanks to the good visualization of bone structure. The fluoroscopy on the other hand is used in the operating room to assist and guide the surgical gesture, now available with mobile systems which can adapt to restricted areas of operating rooms. These systems can generate two-dimensional (2D) images such as of radiography or three-dimensional (3D) images such as the scanner, based on the principle of tomography which is used in the diagnosis of pathologies. The generation of these images in 2D/3D dimensions is possible thanks to the mobile C-arm or O-arm already used for surgery. However, these devices have one major disadvantage: the amount of radiation dose they create. When exposed to high radiation doses, they become dangerous threat to both patients and operators. In this thesis, for we will try to respond to two problematics: For which tomographic configurations, for a strategy dose reduction for applications in orthopaedical surgery? what reconstruction methods are best suited to the use of morphometric criteria? How to improve the diagnosis of osteo-articular pathologies based on the analysis of 3D scanner images? I will address these objectives, on the one hand, in the field of orthopaedical surgery. To respond to the first two objectives, our approach has been experimental. The knee specimen was firstly imaged by a prototype C-arm coupling a cone-beam X-ray source to a plane sensor. This prototype was developed by our partners in the FUI-3D4Carm project with the aim of being integrated on a C-arm to get an intraoperative 3D image. We tested several dose reduction scenarios with 2 types of reconstruction algorithms, 1) classical Felkamp (FDK) and 2) Iterative (SART). We tested the reduction of the intensity (mAs), the number of projections and the angular range on the quality of the images. Various evaluation approaches were performed by expert qualitative assessment, digital image quality indicators based on grey levels, structure and finally segmentation methods. On the other hand, in the context of rheumatology, the objective is to quantify the variations in joint width as a biomarker using 3D images for the diagnosis of osteoarthritis in order to answer our third objective. We studied variations in joint spacing at the initial time and at 36 months in a longitudinal study of patients suffering from osteoarthritis. To carry out this quantification, a hybrid segmentation method was developed. It is based on two segmentation methods: a classification segmentation to select the bone part, followed by an active contour method, called "Snake", to extract the joint space. We have been able to demonstrate which criteria for which images are potentially usable for orthopaedic surgery: i) an intensity greater than 5mAs, ii) a minimum threshold angular range of 170°, iii) a minimum number of projections of 200. Then we were also able to demonstrate that the choice of the reconstruction algorithm depends on its use. Indeed, the FDK algorithm gives a better visualization of the bone structure and observers tend to favor it. Whereas images reconstructed with the SART algorithm offer a better similarity on geometric criteria and allow a more stable segmentation. Finally, we were able to obtain preliminary results on the quantification of joint spacing using a semi-automated segmentation method on patients suffering from osteoarthritis. We have identified good segmentation results in 60% of the cases, which suggests that this method is potentially interesting but still needs to be improved., De nos jours, les modalités utilisant des rayons X joue un rôle essentiel dans le diagnostic des pathologies rhumatismales en particulier l’arthrose. Cette modalité permet une bonne visualisation de la structure osseuse essentielle dans ce domaine. En chirurgie orthopédique, la radiographie garde un rôle essentiel avant, pendant et après la chirurgie, la fluoroscopie X basée sur des systèmes mobiles étant adaptée à cet environnement pour aider le geste opératoire. Ces modalités peuvent générer soit des images bidimensionnelles (2D) comme en radiographie soit des images tridimensionnelles (3D) avec le scanner basé sur le principe de la tomographie. L’approche 3D est néanmoins indispensable pour rendre compte de la complexité des structures osseuses. Des méthodes dérivées de la radiographie et plus rarement du scanner permettent de suivre quantitativement l’évolution de l’interligne articulaire. Des arceaux mobiles en forme de C (C-arm) ou de O (O-arm) sont utilisés pour la chirurgie et génèrent des images 2D rarement 3D. Néanmoins, ces appareils présentent comme inconvénient majeur le caractère irradiant qui doit être réduit pour les patients et les manipulateurs. Dans cette thèse, nous tenterons de répondre à trois problématiques : 1) quelles sont les conditions limites pour l’obtention d’images exploitables pour la chirurgie orthopédique dans l’optique de réductions de dose, 2) quelles méthodes de reconstruction sont les plus adaptées pour l’utilisation de critères morphométriques, 3) Comment améliorer le diagnostic de pathologie ostéo-articulaire tel que la gonarthrose à partir de l’analyse d’images 3D de scanners. Pour répondre aux deux premiers objectifs, notre démarche a été expérimentale. Une pièce anatomique de genou a été imagée tout abord par un prototype de C-arm couplant une source X à faisceau conique à un capteur plan. Ce prototype a été développé par nos partenaires du projet FUI-3D4Carm avec comme but d’être intégré sur un arceau C-Arm pour obtenir d’une image 3D en peropératoire. Nous avons testé plusieurs scénarios de diminution de dose avec 2 types d’algorithmes de reconstruction, 1) classique de type Felkamp (FDK) et 2) Itératif (SART). Nous avons testé la diminution de l’ampérage (mAs), du nombre de projections et de la plage angulaire sur la qualité des images. Différentes approches d’évaluation ont été abordées par une appréciation qualitative d’experts, des indicateurs numériques de qualité des images basés sur les niveaux de gris, la structure et pour finir des méthodes de segmentation. Pour répondre à notre troisième objectif, nous avons étudié les variations de l’interligne articulaire au temps initial et à 36 mois dans d’une étude longitudinale de patientes souffrant de gonarthrose. Pour procéder à cette quantification, une méthode de segmentation hybride a été développée. Elle repose sur deux méthodes de segmentation : une segmentation par classification pour sélectionner la partie osseuse, suivie d’une méthode du contour actif, nommé « Snake », pour extraire l’interligne articulaire. Nous avons pu démontrer qu’il existe des critères pour lesquels des images sont potentiellement exploitables pour la chirurgie orthopédique : i) avoir une intensité supérieure à 5mAs, ii) un seuil minimum de plage angulaire de 170°, iii) un nombre de projections minimum de 200. Puis nous avons pu également démontrer que le choix de l’algorithme de reconstruction dépend de son utilisation. En effet, l’algorithme FDK donne une meilleure visualisation de la structure osseuse et les observateurs ont tendance à le privilégier. Tandis que les images reconstruites avec l’algorithme SART offrent une meilleure similarité sur des critères géométriques et permettent une segmentation plus stable. Enfin, nous avons pu obtenir des résultats préliminaires sur la quantification de l’interligne articulaire à l’aide d’une méthode de segmentation semi-automatisée sur des patientes souffrant d’arthrose.
- Published
- 2021