Alexandra Lespagnol, Cédric Ménard, Romain Corre, Karin Tarte, Samuel Le Sourd, Jean Mosser, Marc Pracht, Julien Edeline, Alexandra Frelau, Microenvironment, Cell Differentiation, Immunology and Cancer (MICMAC), Université de Rennes 1 (UR1), Université de Rennes (UNIV-RENNES)-Université de Rennes (UNIV-RENNES)-Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM)-Structure Fédérative de Recherche en Biologie et Santé de Rennes ( Biosit : Biologie - Santé - Innovation Technologique ), Institut de Génétique et Développement de Rennes (IGDR), Université de Rennes (UNIV-RENNES)-Université de Rennes (UNIV-RENNES)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Structure Fédérative de Recherche en Biologie et Santé de Rennes ( Biosit : Biologie - Santé - Innovation Technologique ), CHU Pontchaillou [Rennes], CRLCC Eugène Marquis (CRLCC), Nutrition, Métabolismes et Cancer (NuMeCan), Université de Rennes (UNIV-RENNES)-Université de Rennes (UNIV-RENNES)-Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM)-Institut National de Recherche pour l’Agriculture, l’Alimentation et l’Environnement (INRAE), CRLCC Eugène Marquis ( CRLCC ), Microenvironnement et cancer ( MiCa ), Université de Rennes 1 ( UR1 ), Université de Rennes ( UNIV-RENNES ) -Université de Rennes ( UNIV-RENNES ) -Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale ( INSERM ) -Structure Fédérative de Recherche en Biologie et Santé de Rennes ( Biosit : Biologie - Santé - Innovation Technologique ), Institut de Génétique et Développement de Rennes ( IGDR ), Université de Rennes ( UNIV-RENNES ) -Université de Rennes ( UNIV-RENNES ) -Centre National de la Recherche Scientifique ( CNRS ) -Structure Fédérative de Recherche en Biologie et Santé de Rennes ( Biosit : Biologie - Santé - Innovation Technologique ), Foie, métabolismes et cancer, Université de Rennes (UR)-Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM)-Structure Fédérative de Recherche en Biologie et Santé de Rennes ( Biosit : Biologie - Santé - Innovation Technologique ), Université de Rennes (UR)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Structure Fédérative de Recherche en Biologie et Santé de Rennes ( Biosit : Biologie - Santé - Innovation Technologique ), Institut National de la Recherche Agronomique (INRA)-Université de Rennes (UR)-Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM), Service d'oncologie médicale, Molecular Engines Laboratories (MEL), Molecular Engines Laboratories, Microenvironnement et cancer (MiCa), Université de Rennes (UNIV-RENNES)-Université de Rennes (UNIV-RENNES)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), and Université de Rennes (UR)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)
International audience; Les anti-PD-1 s’imposent dernièrement comme un traitement de référence dans de nombreux cancers métastatiques. Ils présentent l’avantage d’une efficacité significative doublée d’un profil de toxicité favorable en monothérapie. Les taux et durées de réponse sont toutefois très variables, ce qui implique, vu leur coût, d’identifier des biomarqueurs prédictifs de réponse. Dans cette revue de la littérature, nous nous intéressons aux biomarqueurs de réponse des immunothérapies anti-PD1 et anti-CTLA-4. L’expression de PD-L1 par les cellules tumorales et du micro-environnement évaluée par immunohistochimie est prédictive de réponse pour certains cancers mais reste une approche mal standardisée avec différents anticorps, différents seuils de positivité et différentes cibles (tumeur ou micro-environnement). Il s’agit aussi d’une expression dynamique au cours du temps et hétérogène donc souvent discordante entre biopsies et pièces opératoires. Les lymphocytes circulants pourraient représenter un biomarqueur prédictif notamment via la mesure du ratio polynucléaires neutrophiles sur lymphocytes (NLR), ratio simple à réaliser en pratique courante. Un taux de néoantigènes élevé serait également associé à une réponse plus importante ce qui expliquerait les taux de réponses particulièrement élevés des tumeurs avec instabilité micro-satellitaire. Des signatures génomiques pourraient également prédire la sensibilité aux anti-PD1. Par ailleurs, la présence de certaines bactéries de la flore intestinale favoriserait la réponse immunitaire antitumorale même si le mécanisme demeure mal compris. Enfin, des signatures d’expression de cytokines, médiatrices de la réponse immune, pourraient constituer des biomarqueurs pertinents. Plusieurs biomarqueurs de réponse potentiels semblent donc intéressants mais aucun n’est encore prospectivement validé à ce jour.