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Introduction: L’insuline dégludec (IDeg), nouvelle insuline basale de durée d’action prolongée, pourrait permettre une flexibilité d’administration chez les patients diabétiques de type 1 (DT1). Cet essai clinique de non-infériorité comparait IDeg une fois/jour schéma flexible (IDeg Flex) à IDeg une fois/jour à heure fixe (IDeg Fixe). Matériels et méthodes: Essai ouvert (26 semaines) en treat-to-target, chez des DT1 randomisés (1:1) entre IDeg Flex (n=164) matin/soir avec des intervalles imposés de 8 à 40h entre les injections, et IDeg Fixe (n=165) au dîner. Résultats: A baseline, les caractéristiques étaient similaires entre les groupes IDegFlex et IDegFixe : HbA1c 7,7 % ; glycémie à jeun (GAJ) 172,7 vs. 179,4mg/dL ; ancienneté du diabète 17,3 vs. 20,0 ans ; âge 42,6 vs. 44,5 ans et IMC 27,0 vs. 26,4kg/m2. À 26 semaines : Diminution de l’HbA1c de 0,4 % dans les deux groupes (différence entre les traitements=0,01 % ; IC95 [− 0,13 ; 0,14]), GAJ plus basse dans le groupe IDegFixe vs IDegFlex (− 45,7mg/dL vs − 23mg/dL ; p=0,0207), taux d’ hypoglycémies totales (glycémie<56mg/dL ou hypoglycémie sévère) comparable entre IDegFlex et IDegFixe (82,4 v. s 88,3 événements/patients années ; ratio à 0,92 [0,76–1,12]) mais hypoglycémies nocturnes moins fréquentes avec IDegFlex comparée à IDegFixe (6,2 vs 9,6 événements/patients années ; p=0,0031). La proportion d’hypoglycémies sévères était similaire entre les deux groupes, ainsi que celle des événements indésirables. La dose finale moyenne d’insuline était de 0,42 (IDegFlex) et de 0,38 (IDegFixe) UI/kg/jour. Conclusion: Chez des DT1, IDeg peut être administrée une fois/jour selon un schéma flexible sans affecter le contrôle glycémique, ni augmenter le risque hypoglycémique. Cela pourrait représenter une amélioration majeure pour les patients DT1 en leur permettant de changer l’horaire d’injection au quotidien en fonction de leurs besoins. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Introduction: L’infertilité est un problème majeur de santé publique. L’origine est masculine dans 21 % cas, le diabète en étant une cause possible. Une série de cas d’infertilité a été colligée afin de décrire le type d’infertilité et l’efficacité des techniques de PMA en terme de récupération de spermatozoides chez des hommes diabétiques. Patients et méthodes: Étude rétrospective sur 20 hommes suivis pour infertilité au CECOS de Strasbourg entre 2006 et 2009 : recueil des données sur dossiers du CECOS. Résultats: 11 (55 %) sont diabétiques de type 1 (DT1) et 8 (40 %) diabétiques de type 2 (DT2) avec un âge moyen de 38 et 45 ans et une ancienneté du diabète de 18 et 5 ans en moyenne respectivement. Un patient présente un MODY 3. 2/8 des DT2 sont sous insuline. 1 homme sur 2 présente une infertilité primaire (7 DT1 et 3 DT2) et 1/2 une infertilité secondaire (4 DT1 et 5 DT2). 9 hommes, tous DT1, présentent une éjaculation rétrograde et 3 (2 DT1 et 1 DT2) une anéjaculation. Chez 6 hommes, tous DT1 avec éjaculation rétrograde, une oligospermie sévère au spermogramme empêchant une conservation de spermatozoides, une recherche de spermatozoides a été effectuée dans les urines. Pour 4/6, une conservation a pu alors être faite et pour 2/6 une biopsie testiculaire a été nécessaire dont 1 pour azoopermie excrétoire. Une dysfonction érectile est présente chez 6 patients (3 DT1 et 3 DT2). Conclusion: Les hommes DT1 infertiles ont un diabète ancien fréquemment compliqué d’une éjaculation rétrograde nécessitant une prise en charge adaptée et un renforcement de la collaboration entre médecine de la reproduction et diabétologues. La PMA pourrait être plus efficace si elle était plus précoce, cela impliquant d’évoquer systématiquement un trouble de l’éjaculation chez l’adulte jeune DT1. [Copyright &y& Elsevier]

The results of bone scintigraphy were compared with those of plain skeletal X-rays in 26 patients with multiple myeloma who all presented radiological and/or scintigraphic skeletal lesions. 364 bone sites were studied: 135 of them were abnormal, 64 on the plain X-ray alone, 21 on scintigraphy alone and 50 on both examinations. The sensitivity of the bone scintigraphy was only greater than that of plain X-rays for the thoracic lesions (sternum and ribs). The skeletal lesions detected by scintigraphy in addition to those detected on the X-ray would have changed the clinical staging of the patient in only 3 cases. Purely lytic lesions of the thoraco-lumbar spine were never detected by bone scintigraphy. More than one third of the compression fractures were also missed by this examination. The radiological course of 13 sites initially abnormal only on the bone scintigraphy was followed for 6 to 24 months; after this period of time, 9 of these lesions were still radiologically normal. In 6 patients, the radiographic and scintigraphic course could be compared to the clinical and laboratory data on 14 occasions: both pain X-rays and scintigraphy were only concordant with the clinical and laboratory course in no more than one half of cases. The number of abnormal sites on scintigraphy was no different in the patients who responded to treatment. In multiple myeloma, bone scintigraphy only detects a little more than half of the skeletal lesions. When performed in addition to plain X-rays, it detects about 16 per cent of additional lesions, particularly in the ribs and sternum.(ABSTRACT TRUNCATED AT 250 WORDS)