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As in other European countries, the religious landscape of Switzerland has diversified over the last forty years, with a movement away from the traditional institutions and a rapid expansion of minority religions. Taking advantage of the Swiss statistical system, which records residents' religion in the census and in vital records, the mortality differentials over the period 1991-2004 are analysed according to self-reported religious affiliation. Using record linkage techniques, it is possible not only to assess the quality of these data with a view to correcting aggregate estimates, but also to adopt an individualized and multivariate approach to the relation between religion and mortality by cause of death. The analysis reveals significant survival differentials between religious groups, probably linked to differences in lifestyle. A sociological interpretation of the results supports the hypothesis of a mortality gradient by intensity of religious belief in Switzerland. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Introduction et objectifs: L’étude a consisté à revoir tous les décès consécutifs survenus dans les établissements participants, à l’exclusion des décès des patients dont le pronostic vital était engagé dès l’admission, pour évaluer la fréquence des décès associés à une infection nosocomiale (IN) et statuer sur l’évitabilité des IN et des décès « nosocomiaux » lors de revues de mortalité-morbidité (RMM). Matériels et méthodes: Cette étude multicentrique a recruté plus de 13 000 décès hospitaliers survenus du 1er janvier 2007 au 31 décembre 2008 selon une méthode d’épidémiologie descriptive. Les dossiers ont été sélectionnés à partir de la base administrative hebdomadaire des décès sur des critères objectifs en faveur d’une infection, puis instruits par l’un des membres de la RMM et, si nécessaire, d’un médecin spécialiste en fonction de l’avis requis, assistés de l’infirmière de recherche ayant opéré la sélection. Ce groupe sélectionnait les dossiers des patients décédés avec une IN. L’imputabilité de l’IN dans le décès et son évitabilité ont été évaluées par une commission pluridisciplinaire associant des praticiens du CLIN et de la CME, des représentants du service des soins infirmiers et les professionnels des services concernés Résultats: Les patients décédés avec une IN représentent 4 % des 13 064 décès examinés et 24 % des patients dont le pronostic vital n’était pas engagé lors de leur admission. Dans 9 % des cas, le décès était fortement ou partiellement imputable à l’IN, qui était considérée comme évitable dans 3 % des cas. Le décès a été jugé évitable dans 2 % des cas. La lettre de décès et les données issues de l’informatique des laboratoires de microbiologie permettent de sélectionner la majorité des dossiers à instruire et à étudier en RMM Conclusion: Cette étude, destinée à identifier au cours de RMM pluridisciplinaires les éventuels dysfonctionnements à l’origine des décès nosocomiaux et à proposer la mise en oeuvre des mesures permettant de les éviter, tend à démontrer l’intérêt et la faisabilité de la démarche. [Copyright &y& Elsevier]