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Comme dans ses articles précédents (voir Ann. de Normandie), l'auteur étudie l'exploitation politique du mécontentement causé par la disette de 1795. Les émeutes qui eurent lieu au cours du printemps an III, sous le prétexte de la famine, ont une tendance nettement contre-révolutionnaire. Elles sont dirigées contre le personnel municipal de l'an II par des individus qui, ayant été atteints par la loi du maximum, profitent de la situation pour essayer de détruire les manifestations d'une République qu'ils détestent. Mais ces efforts « auraient été impuissants si, à la base de leur action, ne se trouvaient les griefs trop réels d'une population de plus en plus affamée... L'émeute est née de la conjoncture d'une aggravation matérielle très réelle et d'événements politiques qui donnaient à cette misère une voix et un but »., Cobb Richard Charles. Une émeute de la faim dans la banlieue rouennaise. In: Annales de Normandie, 6ᵉ année, n°2, 1956. pp. 151-157.