25 results on '"Criel, Bart"'
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2. 24. Les prestataires confessionnels servent les pauvres
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Dkhimi, Fahdi and Criel, Bart
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Santé, médecine, sciences infirmières et service social - Abstract
Les hôpitaux d’inspiration religieuse ont-ils encore le monopole du cœur ? Les prestataires dits confessionnels ont une place particulière dans les systèmes de santé d’Afrique subsaharienne. Ils bénéficient d’une image de marque forte, ils sont les plus appréciés par les usagers des services de santé. Au-delà de la qualité perçue des soins délivrés, une des raisons pour lesquelles ils jouissent d’une bonne réputation est leur caractère charitable. En effet, en Afrique subsaharienne, et plus p...
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- 2017
3. Des idées reçues en santé mondiale
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Ridde, Valéry, Ouattara, Fatoumata, Aïach, Pierre, Attané, Anne, Bamba, Amara, Barry, Mamadou, Batona, Georges, Baxerres, Carine, Bédard, Pierre-Olivier, Belaid, Loubna, Bonnet, Emmanuel, Bourrelly, Michel, Brenner, Stephan, Breton, Eric, Carle, Marie-Ève, Chiocchio, François, Chomienne, Marie-Hélène, Coulibaly, Aissatou, Criel, Bart, Delisle, Hélène, De Allegri, Manuela, de Sardan, Jean-Pierre Olivier, Diallo, Khadidiatou, Dkhimi, Fahdi, Druetz, Thomas, Dumont, Alexandre, Dupéré, Sophie, Fortin, Sylvie, Fournet, Florence, Godard, Béatrice, Guillaumie, Laurence, Hunt, Matthew, Jaffré, Yannick, Labrecque, Marie France, Lardoux, Solène, Lebouché, Bertrand, Lessard, David, Lévy, Joseph Josy, Le Hesran, Jean-Yves, Mbaye, Elhadji Mamadou, Mohindra, Katia, Musso, Sandrine, Ndjepel, Jacky, Njdepel, Jacky, Ouédraogo, Ramatou, Ouimet, Mathieu, Ouvrier, Ashley, Queuille, Ludovic, Richard, Fabienne, Richer, Faisca, Rossier, Clémentine, Savaria, Karine, Sia, Drissa, Storeng, Katerini T., Tantchou, Josiane, Thomas, Réjean, Vidal, Laurent, Vornax, Nicolas, Yaya, Sanni, Zongo, Sylvie, Centre d'Etudes des Mondes Africains (CEMAf), Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (UP1)-Université de Provence - Aix-Marseille 1-École Pratique des Hautes Études (EPHE), Université Paris sciences et lettres (PSL)-Université Paris sciences et lettres (PSL)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Unité de Recherche -002 (UR-002), Institut de Recherche pour le Développement (IRD), and Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (UP1)-Université de Provence - Aix-Marseille 1-École pratique des hautes études (EPHE)
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030503 health policy & services ,[SHS.GEO]Humanities and Social Sciences/Geography ,[SHS.DEMO]Humanities and Social Sciences/Demography ,[SHS.ANTHRO-SE]Humanities and Social Sciences/Social Anthropology and ethnology ,Santé, médecine, sciences infirmières et service social ,03 medical and health sciences ,0302 clinical medicine ,Sociology ,LIV ,Political science ,030212 general & internal medicine ,[SDE.BE]Environmental Sciences/Biodiversity and Ecology ,0305 other medical science ,ComputingMilieux_MISCELLANEOUS ,SOC026000 ,JHB - Abstract
"J'ai connu la tentation du cliché", avoue le philosophe Alain Badiou en entrevue. Nous voilà rassurés : même les plus grands risquent de tomber dans les poncifs ou, comme l'expliquait Platon, dans une vision cynique et pauvre du monde. Ce livre pose le problème de l'obscurantisme lié à l'absence d'accès aux connaissances. Le lecteur est donc convié à une aventure de vérification. Des spécialistes internationaux de plusieurs domaines (santé publique, anthropologie, sociologie, histoire, économie) déconstruisent ici quelques idées reçues autour de thèmes très variés : sida, santé maternelle, reproductive et sexuelle, accès aux soins, offre de soins, environnement, nutrition… Le pari consiste à mettre en lumière l'importance d'une argumentation critique nuancée en examinant des idées largement véhiculées, c'est-à-dire celles qui ont cours dans le grand public. Par sa dimension éclectique, cet ouvrage est aussi divertissant qu'instructif pour lutter contre les clichés néfastes au progrès des Nations.
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- 2017
4. Stagnation du faible taux d’adhésion à la mutuelle de Dar Naïm, Mauritanie :une analyse causale approfondie
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Waelkens, Maria-Pia, Criel, Bart, Laokri, Samia, and Coppieters, Yves
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Mutuelles de santé ,Couverture sanitaire universelle ,Afrique sub-saharienne ,Santé éducation et bien-être ,Étude de la mise en oeuvre ,Management - Abstract
Contexte: Après dix années de fonctionnement et malgré une assistance technique intensive,le taux d’adhésion à la mutuelle de santé de Dar Naïm en Mauritanie stagnait à 3,8% de lapopulation cible. L’Institut de médecine tropicale (Anvers, Belgique) a assuré un suivi scientifiquede la mutuelle pour la période 2003 - 2012. Plusieurs obstacles à son expansion ont étéidentifiés et des plans d’action ont été élaborés pour y remédier, mais sans succès en termesd’amélioration de la performance.Objectif: Pour comprendre les causes de cette stagnation, nous avons exploré les facteursexplicatifs de la persistance du faible taux d’adhésion malgré l’identification des causes directeset de pistes de solution.Méthodes: Dans cette étude rétrospective, nous avons fait une analyse du matériel recueilli aucours des dix années à l’aide d’une approche systémique centrée sur les processus internes dela mutuelle, les dynamiques sous-jacentes et les interactions complexes qui ont influencé lesrésultats.Résultats: Franchir le pas de la planification à la mise en oeuvre a été le principal obstacle àl’expansion de la mutuelle de Dar Naïm. Trois aspects particuliers de la mise en oeuvre ont faitobstacle :(1) la réticence à s’écarter des procédures routinières dont la pertinence n’était pascertaine ;(2) la sous-estimation de la complexité de la mise en oeuvre et par conséquent descompétences de gestion requises, et (3) l’influence primordiale du contexte social préexistantsur le style de gestion des leaders et leurs relations avec d’autres acteurs.Conclusion: Les décideurs qui souhaitent renforcer les mutuelles de santé pour avancer vers lacouverture sanitaire universelle, doivent introduire une professionnalisation de la gestion desmutuelles et solliciter l’appui de structures qui favorisent l’intégration des mutuelles à la foisdans le système de santé et dans les services publics locaux. La formation des gérants doit lespréparer au processus de la mise en oeuvre du changement en tenant compte des interactionsau sein de la société., info:eu-repo/semantics/published
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- 2017
5. Expérience d´intégration de la santé mentale en première ligne de soins en Guinée.
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Sow, Abdoulaye, Criel, Bart, Branger, Bernard, Roland, Michel, and De Spiegelaere, Myriam
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MENTAL health services , *PRIMARY care , *MENTAL health , *PSYCHOSES , *COGNITIVE training - Abstract
Introduction:the low coverage of specialized mental health services and the shortage of human resources for mental health are enormous challenges for the health care system in Africa. The integration of mental health support into primary health care is a substantial and feasible complementary intervention to specialized services. We collected and analyzed data from 5 Health Care Centers (HCC) that had integrated this care package in Guinea. Methods: we conducted a descriptive study of new cases of mental health issues between 2012 and 2017. The reasons for consultations and diagnoses were identified and analyzed on the basis of consultation registries and individual medical records. Results: a total of 4.995 patients with mental health problems received consultations (2.8% of general consultations; 0.5 -7.7% according to the centers). The average age of patients was 27,9 years (± 16.1). The most common reasons for consultations were: insomnia 44.4% (n = 2081), seizures 39% (n = 1827), behavioral disorders 31.9% (n = 1263) and hallucinations 26.1% (n = 1224). The most common diagnoses were: epilepsy 36.8% (n = 1773) and psychotic disorders 33.5% (n = 1613). Eighty eight point four per cent (n = 4418) of patients received medical treatment, most often combined with psychological support. Conclusion: this study highlights that in the Guinean context, where access to specialized mental health care is very limited, patients with mental ill, even with severe medical conditions, can be followed up in the health centers by non-specialized but trained mental health professionals. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
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- 2020
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6. La carte sanitaire de la ville de Lubumbashi, République Démocratique du Congo Partie II : analyse des activités opérationnelles des structures de soins.
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Chenge, Mukalenge, Van der Vennet, Jean, Porignon, Denis, Luboya, Numbi, Kabyla, Ilunga, and Criel, Bart
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Copyright of Global Health Promotion is the property of Sage Publications Inc. and its content may not be copied or emailed to multiple sites or posted to a listserv without the copyright holder's express written permission. However, users may print, download, or email articles for individual use. This abstract may be abridged. No warranty is given about the accuracy of the copy. Users should refer to the original published version of the material for the full abstract. (Copyright applies to all Abstracts.)
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- 2010
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7. La carte sanitaire de la ville de Lubumbashi, République Démocratique du Congo Partie I: problématique de la couverture sanitaire en milieu urbain congolais.
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Chenge, Mukalenge, Van der Vennet, Jean, Porignon, Denis, Luboya, Numbi, Kabyla, Ilunga, and Criel, Bart
- Abstract
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- Published
- 2010
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8. Le profil des membres et des non membres des mutuelles de santé au Rwanda: le cas du district sanitaire de Kabutare.
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Musango, Laurent, Dujardin, Bruno, Dramaix, Michèle, and Criel, Bart
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HEALTH insurance ,SOCIOECONOMICS ,DEMOGRAPHY ,MARITAL status ,MEDICAL care - Abstract
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- 2004
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9. L’influence des prestations des médecins à la première ligne de soins sur le système intégré de district sanitaire à Kisangani, République Démocratique du Congo: une étude qualitative.
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Bosongo, Samuel, Chenge, Faustin, Mwembo, Albert, and Criel, Bart
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- *
PHYSICIANS , *PRIMARY care , *THEMATIC analysis , *CITIES & towns , *SEMI-structured interviews - Abstract
Introduction: in the DRC, doctors, formerly absent, are increasingly being employed as primary care physicians, in particular but not exclusively in urban areas. This study describes and analyses the impact of primary care physician services on the integrated district health system in Kisangani, DRC. Methods: in the third quarter of 2018, we conducted 40 semi-structured interviews of health district stakeholders (population, nurses, doctors, managers) selected in a reasoned way. Questions focused on doctors' motivation, their package of activities and the perceptions of other district stakeholders on their front-line services. Data were analysed using the thematic content analysis. Results: the services of primary care physicians were a de facto but they were unplanned and unsupported. This derived largely from doctors' need for professional integration. This seemed to improve treatment acceptability but limited their financial accessibility. It was associated with an uncontrolled expansion of the activity packages and caused competition between first-line and secondline physicians. Conclusion: physician services are a challenge and an opportunity to strengthen firstline care while preserving complementarity with second-line care. A (re)definition of first-line physicians' role and activity package is then required. Hence, the need to improve the dialogue between different health system actors in order to (re)define consensually a model of first-line care adapted to match physicians' needs. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
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- 2021
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10. L’intégration des soins en santé mentale dans les centres de santé permet-elle d’améliorer la qualité globale des soins de première ligne ?Does the integration of mental health care in health centers improve the overall quality of primary care?
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Sow, Abdoulaye, De Spiegelaere, Myriam, Diallo, Mamadou Pathé MPD, Criel, Bart, Alain, Leveque, Kacenelenbogen, Nadine, Zannou, Djimon Marcel ZDM, Van Dormael, Monique MVD, and Doukouré, Morifodé MD
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Santé mentale, Intégration, Première ligne, Qualité des soins, Soins centrés sur le patient, Guinée ,Santé publique - Abstract
L'intégration de la santé mentale dans les soins primaires a été décrite comme une stratégie efficace pour s'attaquer au fardeau toujours croissant de la maladie mentale, faisant d’elle une priorité mondiale. Des expériences réussies sont rapportées dans plusieurs études aussi bien dans les pays en développement que dans les pays développés. En Guinée, une expérience d’intégration des soins en santé mentale dans des centres de santé est en cours depuis 20 ans. Initiée par l’Organisation Non Gouvernementale Fraternité Médicale Guinée dans le cadre du projet Santé Mentale en Milieu Ouvert Africain (SaMOA), cette expérience concerne actuellement 5 centres de santé associatifs et 5 centres de santé publics. Notre recherche doctorale analyse cette expérience et examine dans quelle mesure et par quels mécanismes l’intégration de la santé mentale en première ligne peut non seulement améliorer l’accès aux soins de santé mentale mais aussi renforcer la qualité des soins en général à travers une approche plus centrée sur le patient. Nous avons évalué l’expérience à travers plusieurs études, menées dans une approche d’évaluation basée sur la théorie. La première étude a permis de décrire minutieusement l’expérience menée, en l’organisant par une ligne du temps, sur base de la documentation rassemblée. Cette expérience pilote a trouvé un terreau favorable dans les centres de santé associatifs de Fraternité Médicale Guinée caractérisés par un fonctionnement peu bureaucratique. Elle a été ensuite étendue à d’autres centres de santé publics et associatifs.La seconde étude avait pour objectif d’appréhender les éventuelles attitudes de stigmatisation parmi les étudiants de première et dernière année en médecine à l’Université de Conakry, à partir de focus groups interrogeant leurs représentations de la maladie mentale, des malades mentaux et de la psychiatrie. Beaucoup regrettent la discrimination dont font l’objet les malades mentaux dans la société guinéenne, mais partagent néanmoins avec la population générale des attitudes de stigmatisation. Le stéréotype dominant est la grande folie, même si les étudiants de dernière année citent des troubles mentaux plus diversifiés. Il y a une forte adhésion aux modèles explicatifs profanes intégrant les forces occultes ainsi qu’au recours aux soins traditionnels pour les traiter, y compris parmi les étudiants de dernière année de médecine. La troisième étude analyse les effets de l’intégration de la santé mentale sur les attitudes du personnel :déstigmatisation de la maladie mentale d’une part, approche centrée sur le patient d’autre part. Elle repose sur des entretiens semi-structurés avec 27 soignants de centres ayant intégré la santé mentale (SM+) et 11 soignants de centres n’offrant pas de soins en santé mentale (SM–). Contrairement aux soignants SM– au discours stigmatisant, tous les soignants SM+ ont surmonté leurs peurs et développé des attitudes positives envers les malades mentaux, notamment grâce à l’expérience de succès thérapeutiques. Une partie des SM+ a en outre découvert et adopté une approche centrée sur le patient, tandis que d’autres restaient dans une logique biomédicale. Un facteur favorable à l’approche centrée sur le patient a été un dispositif de formation in situ (consultations conjointes, travail en équipe, action communautaire) prenant en compte les besoins émotionnels des soignants et proposant un modèle de rôle centré sur le patient. Mais ce dispositif n’a pu fonctionner de manière optimale que dans le contexte non bureaucratique d’un centre associatif à orientation communautaire, implanté dans la capitale et disposant d’une équipe stable et qualifiée.La quatrième étude évalue l’utilisation des soins en santé mentale dans les 5 centres ayant intégré ces soins à partir des données des registres de consultation et des dossiers individuels de malades. Dans ces centres, les problèmes de santé mentale représentent en moyenne 3% des premiers contacts. Toutes les pathologies mentales courantes sont rencontrées et prises en charge. L’utilisation des soins varie assez fortement d’un centre à l’autre.Enfin la cinquième étude a analysé 450 consultations menées par 18 prestataires dans des centres de santé, afin d’évaluer dans quelle mesure l’intégration des soins de santé mentale avait amélioré la qualité des relations soignants-soignés dans des soins de première ligne en général. Les données ont été recueillies par l’observation des 450 consultations sur base de l’outil Global Consultation Rating Scale (CGRS), des entretiens individuels avec les patients à la sortie de la consultation sur base du Patient Participation Scale (PPS) et des questionnaires auto-administrés par les prestataires. La comparaison des 175 consultations menées dans des centres ayant intégrés les soins de santé mentale avec les 275 consultations menées dans des centres non intégrés, met en évidence un score de participation plus élevé pour les patients consultant dans des centres intégrés. La qualité de la communication soignants-soignés est également meilleure pour les consultations menées dans ces centres. Le discours des soignants SM+ est plus centré sur le patient et se distingue du discours plus biomédical des SM-.L’expérience a donc montré que, dans des conditions favorables, il est possible d’intégrer la santé mentale dans la pratique des centres de santé, avec des bénéfices en termes d’accès aux soins, de pathologies prises en charge, de réduction de la stigmatisation, du renforcement d’une approche plus globale de la santé mentale et de l’évolution des soins de santé primaires en général vers une approche plus centrée sur les patients. Plusieurs pistes de réflexions pour l’élargissement et la poursuite de l’intégration de la santé mentale en Guinée et dans d’autres pays à faibles revenus sont discutées :(1) un processus de formation intégrant le transfert de connaissances et l’acquisition d’attitudes centrées sur le patient ;(2) un encadrement continu des soignants ;(3) une culture organisationnelle non bureaucratique encourageant l’initiative et la réflexivité ;(4) la disponibilité en médicaments psychotropes essentiels et génériques ;(5) l’établissement de ponts avec la médecine traditionnelle et (6) la mise en réseau des acteurs du domaine de la santé mentale. L’enjeu actuel pour la Guinée est le passage à échelle de manière à étendre significativement la couverture en soins de santé mentale tout en favorisant leur qualité. Les leçons que nous en tirons pourront guider les gestionnaires des systèmes de santé à développer des soins de santé mentale et d’en tirer les bénéfices en termes d’accès, d’utilisation et de qualité., Doctorat en Santé Publique, info:eu-repo/semantics/nonPublished
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- 2021
11. Efficacité d'une approche de counseling centré sur le patient dans la prévention et le traitement de la malnutrition aiguë modérée du jeune enfant, en milieu rural, au Burkina Faso
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Ouedraogo Nikiema, Laetitia, Donnen, Philippe, Kolsteren, Patrick P., Dramaix Wilmet, Michèle, Criel, Bart, Kirakoya, Fati, Martin Prevel, Yves, and Kouanda, Séni
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Counseling en nutrition, promotion de la croissance du jeune enfant, traitement de la malnutrition aiguë modérée, suppléments alimaire, qualité des services de nutrition, allaitement, alimentation de complément ,Epidémiologie ,Santé publique ,Nutrition - Abstract
RÉSUMÉ GÉNÉRALIntroductionMalgré les nombreux efforts consentis sur les plans international et national, la malnutrition demeure un défi majeur de santé publique au 21PeP siècle chez les enfants de moins de 5 ans, particulièrement dans les pays à revenus faibles et intermédiaires. La malnutrition aiguë modérée est la forme la plus fréquente de malnutrition aiguë dans ces pays. Au Burkina Faso, 10 % des enfants de moins de 5 ans souffrent d’une malnutrition aiguë modérée et 20 % d’un retard de croissance modéré.Parmi les facteurs explicatifs de cette situation, on trouve d’une part les pratiques d'alimentation inappropriées du nourrisson et du jeune enfant, d’autre part les insuffisances du système de santé en raison de la mise en œuvre incomplète des programmes promotionnels et préventifs de nutrition.La stratégie de prévention de la malnutrition dans les pays à revenus faibles et intermédiaires mise en place depuis les années 1990 associe surveillance de la croissance et éducation nutritionnelle dans des programmes de suivi et de promotion de la croissance du jeune enfant.Deux approches sont préconisées dans le traitement de la malnutrition aiguë modérée :i) Une approche communicationnelle afin de faire évoluer les pratiques et pour la promotion des pratiques appropriées d’alimentation de complément. Cette approche est préconisée dans la plupart des pays à revenus faibles et intermédiaires ;elle est combinée avec des recommandations diététiques orientées vers l’utilisation d’aliments disponibles dans les ménages ;ii) la fourniture d’aliments de supplément fortifiés et riches en énergie, préconisés dans les situations d’urgence et dans certains pays soutenus par des organisations non gouvernementales. Les deux approches sont attrayantes, mais leur efficacité et le rapport coût-efficacité n'ont à ce jour pas été prouvés, de telle sorte qu’il n’existe jusque-là aucun consensus sur la meilleure stratégie de traitement de la malnutrition modérée.En revanche, des interventions basées uniquement sur l’éducation des mères, associées à une formation des agents de santé sur les pratiques alimentaires adéquates du jeune enfant et de la femme en âge de procréer ont prouvé leur efficacité en termes d’évolution des connaissances des mères et d’amélioration de la croissance des enfants.Dans le but de contribuer à la réflexion sur les meilleures stratégies de prévention de la malnutrition aiguë, de promotion de la croissance du jeune enfant et de traitement de la malnutrition aiguë modérée, dans un contexte de ressources limitées, des études ont été réalisées dans le district sanitaire de Houndé, à l’ouest du Burkina Faso. MéthodologieEn vue d’atteindre notre objectif, une série d’études a été réalisée depuis 2008 dans le district sanitaire de Houndé :Une étude transversale sur l’ensemble des centres de santé primaires du district sanitaire de Houndé en décembre 2008 ;l’objectif principal était d’identifier les insuffisances dans les prestations de services de nutrition pour les enfants de moins de 5 ans, aussi bien dans les soins préventifs que curatifs ;Une étude transversale, en population, pour estimer la prévalence des différentes formes de malnutrition du jeune enfant et le poids des déterminants immédiats que sont les pratiques d’allaitement et d’alimentation de complément, ainsi que la morbidité ;Un essai communautaire randomisé apparié à deux bras, ayant inclus 12 centres de santé entre 2009 et 2012 ;l’objectif était d’évaluer l’efficacité de la formation des agents de santé sur l’approche de soins centrée sur les besoins du patient, d’une part sur les pratiques d’allaitement et d’alimentation de complément, d’autre part sur l’état de santé et la croissance de l’enfant jusqu’à 18 mois ;Un essai communautaire randomisé à trois bras, ayant inclus 18 centres de santé entre 2010 et 2011 ;l’objectif était d’évaluer la faisabilité et l'efficacité de trois stratégies dans le traitement des enfants modérément malnutris :un aliment thérapeutique prêt à l’emploi localement produit, le CSB++ fourni par le PAM, et un counseling centré sur l’enfant et spécifique au contexte.RésultatsL’étude transversale au niveau des centres de santé a montré que la capacité structurelle des services de santé primaires était faible, avec des insuffisances dans l’offre de soins liée à la nutrition. Le score global moyen de soins pour un enfant malade était de 6,5 (intervalle de confiance: 5,9, 7,0) pour un maximum de 20 points. Le score de qualité le plus bas concernait la pratique de la communication: 5,5 (intervalle de confiance: 4,8, 6,2) sur 20 points. La taille de l'enfant a rarement été mesurée lors des consultations ;les pratiques d'alimentation ont été évaluées dans seulement 31,5 % des consultations ;enfin, le conseil sur les pratiques d'alimentation en cas de maladie n'a été fourni que dans 44,1 % des cas. Un faible taux de détection des cas de malnutrition a été observé dans le district (8,8 % des cas de malnutrition aiguë attendus ont été diagnostiqués par les centres de santé), avec une faible fréquentation des programmes de suivi de la croissance (38,4 % des enfants de 0 à 23 mois ont été vus en consultation le mois précédent).L’enquête en population a montré des pratiques d'allaitement et d'alimentation complémentaire sous-optimales et des taux élevés d'émaciation (16,4 %) et de retard de croissance (38,7 %) chez les enfants de moins de 5 ans.Les pratiques d’allaitement et d’alimentation de complément des mères ayant reçu un counseling centré sur les besoins de l’enfant depuis la période de la grossesse se sont améliorées comparativement à celles des mères du groupe contrôle. Le taux d’allaitement exclusif chez les enfants de moins de 6 mois dans le groupe d'intervention était de 54,3 % contre 42,3 % dans le groupe témoin (différence de proportion 12,8 %, IC 95 %: 2,1, 23,6, p = 0,020). Entre 6 et 18 mois, davantage d'enfants dans le groupe d'intervention ont reçu le nombre de repas quotidiens recommandé par l’OMS par jour (68,8 % contre 53,4 %, DP 14,1 %, IC 95 %: 9,0, 19,2, p < 0,001) et une diversité alimentaire adéquate (28,6 % contre 22,0 %, DP 5,9 %, IC 95 %: 2,7, 9,2, p < 0,001). Le poids à la naissance des nouveau-nés dans le bras d'intervention était en moyenne supérieur de 84,8 g (p = 0,037) à celui du groupe témoin. Cependant, nous n'avons trouvé aucune différence significative dans les paramètres anthropométriques de l'enfant ou la morbidité entre les groupes de l'étude jusqu’à 18 mois. L’essai randomisé pour le traitement de la malnutrition aiguë modérée a montré que le taux de récupération après trois mois de traitement était significativement plus faible dans le groupe counseling (57,8 %) que dans les groupes CSB++ (74,5 %) et ATPE (74,2 %) (p, Doctorat en Sciences de la santé Publique, info:eu-repo/semantics/nonPublished
- Published
- 2017
12. Sociocultural factors and control of human African trypanosomiasis in the Democratic Republic of Congo
- Author
-
Mpanya Kabeya, Alain, Dujardin, Bruno, Boelaert, Marleen, Lutumba-Tshindele, Pascal, Donnen, Philippe, Criel, Bart, Humblet, Claire Perrine, Piette, Danielle, and Robays, Jo
- Subjects
Trypanosomiase Humaine africaine ,Health service utilisation ,African trypanosomiasis -- Congo (Democratic Republic) ,Sleeping sickness ,Recherche qualitative ,Trypanosomiase africaine -- Congo (République démocratique) ,République Démocratique du Congo ,Utilisation des services de santé ,Democratic Republic of Congo ,Santé publique ,Opinions ,Human African Trypanosiomiasis ,Qualitative research ,Maladie du sommeil ,Perceptions - Abstract
RESUMELa Trypanosomiase Humaine Africaine (THA) appelée également « maladie du sommeil» est une maladie parasitaire provoquée par un protozoaire du genre Trypanosoma dont deux sous-espèces (T. brucei gambiense et T. brucei rhodesiense) sont pathogènes à l’homme. La stratégie de lutte contre cette maladie est essentiellement basée sur le dépistage précoce et le traitement des malades, complété avec le contrôle du vecteur. Cependant, l’utilisation du service de dépistage de la THA par les communautés exposées représente un défi majeur. L’adhésion aux campagnes de dépistage actif avec des équipes mobiles spécialisées était en-dessous de 50% dans certains villages endémiques fin des années nonante. De surcroît, l’utilisation des services de santé fixes en RDC est si faible que ceci compromet le dépistage passif dans les formations sanitaires fixes. Notre hypothèse est que cette faible utilisation des services de santé pourrait elle-même être due à un problème d’acceptabilité du dépistage et traitement de la THA par les communautés vivant dans les zones de transmission de la THA. Tout ceci compromet l’élimination de la THA comme problème de santé publique, un but que s’est fixé la communauté internationale d’ici 2020.Ce travail a comme objectif d’explorer cette dimension socioculturelle de la maladie qui est souvent négligée dans le contrôle de la THA et générer une meilleure connaissance de ces aspects.Nous avons réalisé cinq études en total pour adresser la question de la sous-utilisation des services de dépistage et traitement de la THA par les communautés et sa relation avec l’acceptabilité des services. Nous avons d’abord développé une première étude qui évalue les résultats du traitement de la THA en analysant rétrospectivement les données de routine du programme de contrôle de la THA pour l’année 2006 à 2008. Ensuite, nous avons réalisé trois études qualitatives par focus group (groupe focalisé) et entretiens individuels pour documenter la dimension socioculturelle de la lutte contre la THA. D’abord une étude qui a exploré les perceptions sur la THA dans la communauté, suivi par une étude qui explore les perceptions sur le traitement de la THA et une autre qui se concentre sur les pratiques diagnostics des professionnels de santé face à un syndrome neurologique en contexte de ressources limitées. Une cinquième étude combine une enquête-ménage avec des focus groups et des entretiens individuels pour explorer les perceptions de la communauté sur la santé en général et les services de santé. Nous avons comparé les obstacles à l’utilisation des services de dépistage et traitement de la THA identifiés dans ce travail avec les messages de sensibilisation sur la THA utilisés au programme de contrôle de la THA en RDC et nous avons développé des recommandations stratégiques.L’évaluation des indicateurs de performances sur l’issue de traitement montre que le taux de suivi post-thérapeutique est faible dans son ensemble :25 % pour le premier suivi de six mois et moins d’un pourcent des patients revient pour la dernière visite de contrôle au mois 24. Nous avons aussi observé dans cette étude un taux d’échec au mélarsoprol et à la pentamidine respectivement de 30% et de 22 % au Kasaï Oriental qui sont cependant difficilement interprétables, car le dénominateur est incomplet. Comme très peu de patients reviennent au contrôle post-thérapeutique, cette proportion est probablement biaisée vers ceux qui sont en échec de traitement.L’étude de perception de la THA montre que la maladie est bien connue dans les communautés vivant dans les zones à risque. Par contre, plusieurs obstacles au dépistage et traitement de la THA ont été identifiés. Les plus importants sont :la toxicité des médicaments de la THA, les obstacles financiers, l’inadéquation entre le programme de dépistage des équipes mobiles et les occupations des communautés, les interdits qui accompagnent le traitement de la THA, le manque de confidentialité et la peur de la ponction lombaire. L’étude sur la perception du traitement de la THA a montré que le mélarsoprol est perçu comme un médicament toxique et est surnommé « médicament des interdits ». Par contre, le régime NECT est perçu comme un nouveau médicament moins toxique qui a rendu les interdits liés au mélarsoprol obsolètes sauf un seul, celui de ne pas avoir de rapport sexuel pendant la période de traitement et de suivi post thérapeutique qui est de 6 mois. Les interdits ont été instaurés de manière empirique par les professionnels de santé et les communautés pour mitiger les effets indésirables du mélarsoprol. Leur violation pourrait entrainer des conséquences graves et mortelles. Ces interdits sont fortement ancrés dans les croyances de la communauté et constituent aujourd’hui un obstacle au dépistage et traitement. L’étude sur les pratiques diagnostiques des professionnels de santé en matière de syndrome neurologique en contexte de ressources limitées a montré qu’en zone rurale le diagnostic est principalement clinique. Les obstacles perçus au diagnostic de confirmation sont essentiellement d’ordre financier puisque le patient doit tout financer de sa poche. Autres obstacles évoqués sont le manque d’outils de diagnostic et la perception de la communauté qui voit le clinicien comme un devin (petit dieu) ou oracle capable de « deviner » directement la maladie sans passer par un processus diagnostique de laboratoire.L’étude sur les perceptions de la santé et des services de santé a montré que les capacités de travailler (82%) et les capacités de se mouvoir (66%) sont les signes de bonne santé les plus perçus. 90% des responsables des ménages perçoivent positivement la santé de leur ménage. Les opinions sur le service de santé sont partagées.Les études présentées dans ce travail ont généré des nouvelles connaissances sur la dimension socioculturelle de la THA. L’analyse des messages de sensibilisation sur la THA utilisés par le programme de contrôle de la THA en RDC en termes de comparaison avec les obstacles au dépistage et traitement de la THA identifiés dans ce travail montre que ces aspects socioculturels bien qu’étant des véritables goulots d’étranglements dans la dynamique de la lutte contre la THA ne sont pas bien ciblés par la communication sur la THA. Les perspectives des communautés exposées au risque de la THA doivent être adressées par un dialogue continu entre professionnels de santé et communautés adapté aux réalités locales. Ainsi il sera possible d’améliorer de manière opérationnelle les stratégies d’information, éducation et communication, et de façon plus large, le dépistage et traitement de la THA en intégrant la dimension socioculturelle de la THA dans la politique de lutte contre la THA. SUMMARYHuman African Trypanosomiasis (HAT), also known as “sleeping sickness” is a parasitic disease caused by protozoa of the species Trypanosoma. There are two types that infect humans, Trypanosoma brucei gambiense and Trypanosoma brucei rhodesiense. The strategy used to control sleeping sickness consists of early case detection and treatment of patients, together with vector control. Meanwhile, utilization/access to HAT screening by the affected communities remains a major challenge. Adherence to active screening programs with mobile units was below 50% in certain endemic villages end of the 90’s. Moreover, utilization of fixed health facilities in DRC is so low that it compromises passive case finding. Our hypothesis is that this low utilization of health services is caused by a problem of acceptance of case detection and treatment of HAT by the communities living in the HAT transmission zones. This compromises the target of the international community to eliminate HAT as a public health problem by 2020. This thesis wants to explore and tries to generate more knowledge on the socio-cultural aspect that is often neglected in the control of HAT. We conducted five studies to address the lack of community participation in HAT screening and treatment activities and the relation with acceptance of these services. The first study evaluated the results of HAT treatment by retrospectively analyzing data of the routine HAT control program for the period 2006-2008. Afterwards we performed three qualitative studies consisting of focus group discussions and individual interviews to document the socio-cultural dimension of the fight against HAT. The first study explored the community perceptions regarding sleeping sickness. The second study explored the perceptions regarding HAT treatment and a third study focused on diagnostic practices of health professionals in low-resource settings facing a neurological syndrome. The fifth study consists of a household survey, focus group discussions and individual interviews to explore community perception regarding health in general and health services. We compared the identified barriers to screening and treatment of HAT with awareness messages on sleeping sickness used by the HAT control program in DRC and we developed strategic recommendations. The evaluation of performance indicators for treatment showed that compliance with post-treatment follow-up is very poor: 25% for the first post-treatment follow-up examination at six months and less than 1% of the patients returns for the final examination at 24 months. In this study we also observed a treatment failure rate of respectively 30% and 22% for melarsoprol and pentamidine in Kasai-Oriental. However, these date are difficult to interpret because of an incomplete denominator. As only few patients return for follow-up visits, this proportion is probably biased towards those in treatment failure. The study on the perception of sleeping sickness shows that the disease is well known amongst the communities living in the endemic areas. However, several screening and treatment barriers were identified. The most important are: drug toxicity, financial barriers, the incompatibility between the itineraries of the mobile screening teams and the local communities’ activities, the prohibitions related to HAT treatment, lack of confidentiality and fear of lumbar punctures. The study on the perceptions regarding HAT treatment show that melarsoprol is perceived as a toxic drug and is nicknamed the ‘taboo drug’. On the other hand the NECT regime is perceived as the new drug that is less toxic and that has abolished all the taboos of melarsoprol with the important exception of sexual intercourse during the treatment period and the post-treatment follow-up period of six months. The prohibitions have been established empirically by healthcare providers and communities to mitigate the side effects of the melarsoprol regimen. Violating these restrictions is believed to cause severe and sometimes mortal complications. Communities adhere strictly to these prohibitions and this constitutes a barrier for HAT screening and treatment.The study focusing on diagnostic work-up of neurological syndromes in low-resource settings by health care providers has shown that in rural areas diagnosis is usually clinical. Barriers to confirmation of diagnosis are mainly related to the purchasing power of the patient. Other reported barriers are a lack of diagnostic tools and the communities’ perceptions associated with the care provider. Clinicians are perceived as diviners being able to directly identify the cause of the illness without using laboratory tests. The study regarding the perceptions on health and health services has shown that ability to work (82%) and ability to move (66%) are the most perceived signs of good health. 90% of the household responsibles positively perceive the health of their family. The opinions on the health services are divided. The studies presented in this thesis have generated new insights on the socio-cultural dimension of HAT. The analysis of the awareness messages on HAT in DRC compared with the reported HAT screening and treatment barriers have shown that although these sociocultural aspects are real bottlenecks in the dynamic of the fight against HAT, they are not targeted by the communication on HAT. The prospects for communities at risk of HAT should be addressed through continuous dialogue between health professionals and communities adapted to local realities.It will thus be possible to operationally improve the information strategies, education and communication, and more broadly, screening and treatment of HAT by integrating the socio-cultural dimension in the fighting policy against sleeping sickness., Doctorat en Sciences, info:eu-repo/semantics/nonPublished
- Published
- 2015
13. Interface entre programmes verticaux et services de santé généraux : comment optimiser cette relation dans les systèmes de santé d'Afrique subsaharienne?
- Author
-
Keugoung, Basile, UCL - SSS/IRSS-Institut de recherche santé et société, UCL - Faculté de santé publique, Botbol-Baum, Mylène, Buve, Anne, De Spiegelaere, Myrial, Gourbin, Catherine, Macq, Jean, and Criel, Bart
- Subjects
VIH/SIDA ,Tuberculose ,Service de santé général ,Interface ,Afrique subsaharienne ,Programme vertical - Abstract
In sub-Saharan Africa, the interface between vertical programs and general health services is far from optimal. Our research, conducted in Cameroon, studied the effects of control programs against tuberculosis and HIV/AIDS on the functioning of district hospitals. These programs have both positive and negative effects on hospital services. The net result cannot be reduced to a simple arithmetic in which positive effects would outweigh negative effects. Indeed, some effects jeopardize the structural and systemic capacities to manage local health systems. In addition, real opportunities to develop synergies between programs and general health services and strengthen local health systems are not grasped by stakeholders. We propose to better monitor and rank program effects on general health services; strengthen the stewardship capacities of managers; and ensure that opportunities for sustainable health systems strengthening are seized by all stakeholders. En Afrique subsaharienne, l’interface entre programmes verticaux et services de santé généraux n’est pas optimale. Notre recherche, conduite au Cameroun, a étudié les effets des programmes tuberculose et VIH/SIDA sur le fonctionnement des hôpitaux de district. Ces programmes produisent sur les hôpitaux des effets à la fois positifs et négatifs. Le résultat net ne peut se réduire à une simple arithmétique dont les effets positifs neutraliseraient les effets négatifs. En effet, certains effets affectent en mal les capacités structurelle et systémique à gérer les systèmes locaux de santé. En outre, de réelles opportunités pour développer des synergies et renforcer les systèmes de santé ne sont pas prises par les détenteurs d’enjeux. Nous proposons de mieux monitorer et hiérarchiser les effets des programmes; de renforcer les capacités de stewardship des gestionnaires; et de veiller à ce que les opportunités pour un renforcement durable des systèmes de santé soient saisies. (SP - Sciences de la santé publique) -- UCL, 2014
- Published
- 2014
14. Indigence and primary health care in Republic of Benin: approach of solution to the problem of targeting of indigents in the public medical centre
- Author
-
Ouendo, Edgard-Marius D., Dujardin, Bruno, Godin, Isabelle, Hennart, Philippe, Criel, Bart, Makoutode, Michel, and Dramaix Wilmet, Michèle
- Subjects
communal networks ,participatory approach of identification ,Pauvres -- Santé et hygiène -- Bénin ,initiative de Bamako ,therapeutic itinerary ,Santé publique ,Pauvres -- Soins hospitaliers -- Bénin ,réseaux d aide communautaires ,pauvreté ,validation externe de l outil d identification ,Soins de santé primaires -- Bénin ,accessibilité financière aux soins ,quantitative identification tool ,Poor -- Health and hygiene -- Benin ,Poor -- Hospital care -- Benin ,itinéraire thérapeutique ,Pauvres -- Soins médicaux -- Bénin ,Poor -- Medical care -- Benin ,outil quantitatif d identification ,financial accessibility to care ,external validation of the identification tool ,approche participative d identification ,Primary care (Medicine) -- Benin - Abstract
Introduction: Du fait des faibles résultats enregistrés par différents systèmes de santé dans le monde, la conférence d'Alma Ata de 1978 avait préconisé l’approche des Soins de Santé Primaires. Pour renforcer cette approche et faciliter l’accessibilité universelle aux soins, l’Initiative de Bamako fut adoptée en 1987. Cette initiative se fonde sur la participation financière des patients aux soins. L'une des conséquences est le coût financier des soins pour les bénéficiaires avec un risque d'exclusion de certains patients. Mais l’Initiative de Bamako suggère les dispositions à prendre pour éviter l'exclusion des indigents. Au Bénin, les comités de gestion des centres de santé ont la responsabilité de veiller à l'accès aux soins des indigents. Mais malgré cela, la prise en charge des indigents n’est pas effective. Les professionnels de la santé se plaignent de ne pas disposer de critères d'identification des indigents. Sur cette base, l'identification des indigents constitue la pierre angulaire de leur prise en charge. En conséquence, la mise en place d'une stratégie opérationnelle fondée sur l'identification des indigents par les personnes ressources de la communauté et soutenue par un outil quantitatif d'identification, permet une identification fiable des indigents en vue de leur prise en charge sanitaire. Méthode: Après un état des lieux de la situation des indigents dans le système de santé au Bénin, trois études ont été réalisées pour approfondir la question des indigents; •\, Doctorat en Sciences de la santé publique, info:eu-repo/semantics/nonPublished
- Published
- 2005
15. Organisation et mise en place des mutuelles de santé: défi au développement de l'assurance maladie au Rwanda
- Author
-
Musango, Laurent, Dujardin, Bruno, and Criel, Bart
- Subjects
Friendly societies -- Rwanda ,Medical policy -- Rwanda ,Health insurance -- Rwanda ,Rwanda ,mutelle de sante ,Politique sanitaire -- Rwanda ,Santé publique ,systemes de sante ,National health services -- Rwanda ,Health care reform -- Rwanda ,organisation de services ,Mutuelles -- Rwanda ,Services de santé -- Réforme -- Rwanda ,Services de santé -- Rwanda ,participation ,Assurance-maladie -- Rwanda - Abstract
Introduction.Le Rwanda a connu de nombreuses difficultés au cours des deux dernières décennies :la situation économique précaire, les guerres civiles, le régime politique défaillant, l’instabilité de la sous-région des Grands Lacs, la pandémie du VIH/SIDA ;tous ces bouleversements ont plongé le pays dans l’extrême pauvreté. Au lendemain de la guerre et du génocide, le ministère de la Santé avec l’appui de différents partenaires a canalisé tous ses efforts dans la reconstruction du système de santé. Une meilleure participation communautaire à la gestion et au financement des services de santé était un des objectifs retenus dans cette reconstruction du système de santé. Pour ce faire, le ministère de la Santé, en partenariat avec le PHR (Partnership for health reform) a mis en place des mutuelles de santé « pilote » dans trois districts sanitaires (Byumba, Kabgayi et Kabutare) sur les 39 districts que compte le pays. L’objectif du ministère de la Santé était de généraliser ce système d’assurance maladie après une évaluation de ce projet pilote. Cette initiative de mise en place des mutuelles s’est heurtée au début de sa mise en œuvre à différents problèmes :le faible taux d’adhésion, les problèmes de gestion de la mutuelle, une faible implication des autorités de base dans la sensibilisation, une mauvaise qualité de soins dans certaines formations sanitaires, une utilisation abusive des services par les mutualistes, etc. Malgré ces problèmes d’autres initiatives de mise en place de mutuelles de santé ont vu le jour et continuent de s’implanter ici et là dans les districts sanitaires du pays. Dans le souci de renforcer cette réforme de financement alternatif par les mutuelles de santé, nous avons évalué l’impact des mutuelles sur l’accessibilité aux soins et le renforcement de la participation communautaire aux services de santé et nous avons proposé des voies stratégiques susceptibles d’améliorer le fonctionnement des mutuelles de santé.MéthodologiePour atteindre ces objectifs de recherche, nous avons combiné trois approches différentes :la recherche qualitative qui a permis d’une part, d’analyser le processus de mise en place des mutuelles de santé au Rwanda et d’autre part, de recueillir les opinions des bénéficiaires de services de santé sur ce processus. Ensuite la recherche quantitative nous a permis d’étudier les caractéristiques des membres et non-membres des mutuelles et l’utilisation des services de santé ;enfin la recherche action nous a permis d’expérimenter les axes stratégiques susceptibles de renforcer le développement des mutuelles de santé. Cette approche méthodologique utilisée tout au long de notre travail de terrain a mené à une « triangulation méthodologique » qui est une combinaison de diverses méthodes de recherche. Dans chacune des méthodes citées, nous avons utilisé une ou plusieurs techniques :analyse de documents, observations et rencontres avec des individus ou des groupes, analyse et compilation des données de routine. RésultatsLes résultats clés sont synthétisés selon les trois types de recherche que nous avons menés. 1. Processus de mise en place des mutuelles de santé au Rwanda et opinions des bénéficiairesDans les trois districts pilotes (Byumba, Kabgayi et Kabutare), les mutuelles de santé prennent en charge le paquet minimum d’activités complet offert au niveau des centres de santé. À l’hôpital de district elles couvrent :la consultation chez un médecin, l’hospitalisation, les accouchements dystociques, les césariennes et la prise en charge du paludisme grave. Pour bénéficier de ces soins une cotisation de 7,9 $ EU ($ des États-Unis) par an pour une famille de sept personnes est demandée, puis 1,5 $ EU par membre additionnel et 5,7 $ EU pour un célibataire. Le ticket modérateur est de 0,3 $ EU pour chaque épisode de maladie et la période d’attente d’un mois avant de bénéficier des avantages du système de mutualisation.Des entretiens en groupes de concertation (focus groups) nous ont permis de confirmer que la population connaît l’intérêt des mutuelles de santé et qu’elle éprouve des difficultés pour réunir les fonds de cotisations pour adhérer aux mutuelles.L’analyse critique du processus de mise en place des mutuelles dans les trois districts pilotes nous a permis de conclure que les autorités locales et les leaders d’opinions étaient peu impliqués dans le processus de mise en place des mutuelles et que la sensibilisation était insuffisante. L’appui au processus de mise en place par le PHR a été jugé insuffisant en termes de temps (18 mois) et de formation de cadres locaux qui devraient assurer la poursuite de ce projet. Les défaillances évoquées ont alerté le ministère de la Santé, qui a mis en place un comité de mise en place et de suivi des mutuelles de santé. Depuis ce temps, on observe une émergence des initiatives mutualistes. Le pays compte actuellement 21 % de la population totale qui possède une certaine couverture (partielle ou totale) d’assurance maladie.2. Caractéristiques des membres et non-membres des mutuelles de santé et utilisation des services de santé par la communautéIl a été constaté que la répartition selon le sexe, l’état civil et le statut professionnel des membres et non-membres de la mutuelle les caractéristiques ne diffèrent pas significativement entre les adhérents et les non-adhérents à la mutuelle de santé (p > 0,05). Parmi les membres, les proportions des ménages avec revenus élevés sont supérieures à celles observées chez les non-membres (p < 0,001). Quant à la « sélection adverse » que nous avons recherchée dans les deux groupes (membres et non-membres de la mutuelle), nous avons constaté que l’état de morbidité des membres de la mutuelle ne diffère pas de celui des non-membres (p > 0,05). Les personnes qui adhèrent à la mutuelle de santé s’y fidélisent au fil des années (> 80 %) et fréquentent plus les services de santé par rapport aux non-membres (4 à 8 fois plus pour la consultation curative et 1,2 à 4 fois plus pour les accouchements). Les non-membres ont tendance à fréquenter les tradipraticiens et à faire l’automédication. Bien que les mutualistes utilisent plus les services de santé que les non-mutualistes, ils dépensent moins pour les soins. 3. Axes stratégiques développés pour renforcer les mutuelles de santé Pour mettre en place les stratégies de renforcement des mutuelles de santé, cinq types d’actions dans lesquelles nous avons joué un rôle participatif ont été menés.D’abord la stratégie initiée pour faire face à l’exclusion sociale :il s’agit de l’entraide communautaire développée dans la commune de Maraba, district sanitaire de Kabutare. Ce système d’entraide, nommée localement ubudehe (qui signifie « travail collectif » en kinyarwanda), assure un appui aux ménages les plus pauvres selon un rythme rotatoire préalablement établi en fonction du niveau de pauvreté. Une autre stratégie est celle du crédit bancaire accordé à la population pour pouvoir mobiliser d’un seul coup le montant de cotisation. Cette stratégie a été testée dans le district sanitaire de Gakoma. Un effectif de 27 995 personnes, soit 66,1 % du total des membres de la mutuelle de ce district ont souscrit à la mutuelle de santé grâce à ce crédit bancaire. Les autorités politiques et des leaders d’opinions ont été sensibilisés pour qu’ils s’impliquent dans le processus de mise en place des mutuelles dans leurs zones respectives. Il a été constaté que les leaders d’opinions mobilisent plus rapidement et plus facilement la population pour qu’elle adhère aux mutuelles de santé, que les autorités politiques. Cette capacité de mobiliser la population est faible chez les prestataires de soins. Certaines mesures ont été proposées et adoptées par les mutuelles de santé pour éviter les risques liés à l’assurance maladie. Il s’agit de l’adhésion par ménage, par groupe d’individu, par association ou par collectivité ;l’exigence d’une période d’attente avant de bénéficier des avantages des mutualistes ;l’instauration du paiement du ticket modérateur pour chaque épisode de maladie ;les supervisions réalisées par les comités de gestion des mutuelles de santé et les équipes cadres de districts ;l’utilisation des médicaments génériques ;le respect de la pyramide sanitaire et l’appui du pouvoir public et/ou partenaire en cas d’épidémie. Ces mesures ont montré leur efficacité dans l’appui à la consolidation des mutuelles de santé.Enfin, l’« Initiative pour la performance » est la dernière stratégie qui a été développée pour renforcer les mutuelles de santé. Elle consiste à inciter les prestataires à produire plus et à améliorer la qualité de services moyennant une prime qui récompense leur productivité. Les résultats montrent que les prestataires de services ont développé un sens entrepreneurial en changeant leur comportement vis-à-vis de la communauté. Certaines activités du PMA (paquet minimum d’activités) qui n’étaient pas offertes ont démarré dans certains centres de santé (accouchement, stratégies avancées de vaccination, causeries éducatives, etc.). Des ressources supplémentaires ont été accordées aux animateurs de santé, aux accoucheuses traditionnelles et aux membres de comités de santé qui se sont investis plus activement dans les activités des centres de santé. L’intégration des services a été plus renforcée que les années précédentes.ConclusionsLes mutuelles de santé facilitent la population à accéder aux soins de santé et protègent leurs revenus en cas de maladies.Le modèle de mise en place des mutuelles de santé au Rwanda est de caractéristique dirigiste :à partir des autorités (politiques, sanitaires ou leaders d’opinions). Il ne serait pas le plus adéquat dans la participation communautaire, mais plutôt adapté à un contexte politique de reconstruction d’un pays., Doctorat en Santé Publique, info:eu-repo/semantics/nonPublished
- Published
- 2005
16. [Les médecins prestataires à la première ligne des soins dans la ville de Kisangani en République Démocratique du Congo : vers une typologie].
- Author
-
Bosongo SI, Mukalenge FC, Tambwe AM, and Criel B
- Subjects
- Congo, Cross-Sectional Studies, Health Policy, Humans, Delivery of Health Care, Health Facilities
- Abstract
The first-line physicians' practice in Kisangani city in Democratic Republic of Congo: Towards a typology., Background: In the Democratic Republic of the Congo (DRC), for a number of years, there has been a spontaneous and growing phenomenon of physicians operating at the front line of the health system, while this role is traditionally devolved to nurse-practitioners. This phenomenon does not align with the current health policy., Aim: The aim of this paper is to develop and discuss the main types of frontline physicians in the city of Kisangani., Setting: We conducted a descriptive cross-sectional study in two urban districts in the city of Kisangani., Methods: The study population consisted of all first-line health facilities that employed at least one physician. The construction of a typology of first-line physicians consisted of three stages: identification and definition of relevant dimensions of analysis; grouping cases based on empirical data; and analysis of significant relationships and establishment of the typology itself., Results: An involvement of physicians in healthcare delivery at the first line was observed in 60% of all first line facilities in the two urban districts. Two main types of first-line physicians were identified: firstly, and by large the most prevalent one (96% of cases), the 'hospital-like physician', and secondly, the much less frequent type of the 'supervision physician'., Conclusion: The involvement of physicians in first line healthcare is today a growing phenomenon in the DRC, especially in urban areas. The most dominant expression of this phenomenon is a transposition of the hospital-based physician model to the first line healthcare services, which thereby jeopardizing the specificity of first line healthcare.
- Published
- 2021
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17. Intégration de la santé mentale dans les services de soins de santé primaires en République démocratique du Congo.
- Author
-
Mukala Mayoyo E, van de Put W, Van Belle S, van Mierlo B, and Criel B
- Subjects
- Democratic Republic of the Congo epidemiology, Humans, Primary Health Care, Retrospective Studies, Health Services, Mental Health
- Abstract
Objective: The study aims to document the experience of integrating a mental health care package into the general health care system of Lubero district in the Democratic Republic of Congo (DRC) between 2011 and 2015, and more specifically, the effects of this integration on the access to and use of health services offering mental health care., Method: This is a retrospective study using a case study design. Data collected from different project documents and an analytic review of the official reports of the Ministry of Public Health were used for an analysis of the results of the integration., Results: The results indicate that 3,941 patients with mental health problems used the care offered at the health centers and the district hospital between 2012 and 2015. In 2015, the average utilization rate of curative care in health centers for mental health problems was 7 new cases/1,000 inhabitants/year. The majority of these patients were treated on an outpatient basis, at primary health care level., Discussion: Our study shows that it is possible to integrate mental health into existing general health services in the DRC. Nevertheless, the major problems in terms of access and use of basic care in the Lubero district indicate that the success of such an integration depends on the quality of the health system in place and the involvement of a wide range of both health and non-health actors, including key people within communities.
- Published
- 2021
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18. [Study on the integration of mental health support into primary health care in Guinea].
- Author
-
Sow A, Criel B, Branger B, Roland M, and Spiegelaere M
- Subjects
- Adolescent, Adult, Aged, Aged, 80 and over, Child, Child, Preschool, Female, Guinea, Humans, Infant, Male, Mental Disorders epidemiology, Mental Disorders physiopathology, Mental Health, Middle Aged, Retrospective Studies, Young Adult, Delivery of Health Care organization & administration, Mental Disorders therapy, Mental Health Services organization & administration, Primary Health Care organization & administration
- Abstract
Introduction: the low coverage of specialized mental health services and the shortage of human resources for mental health are enormous challenges for the health care system in Africa. The integration of mental health support into primary health care is a substantial and feasible complementary intervention to specialized services. We collected and analyzed data from 5 Health Care Centers (HCC) that had integrated this care package in Guinea., Methods: we conducted a descriptive study of new cases of mental health issues between 2012 and 2017. The reasons for consultations and diagnoses were identified and analyzed on the basis of consultation registries and individual medical records., Results: a total of 4.995 patients with mental health problems received consultations (2.8% of general consultations; 0.5 -7.7% according to the centers). The average age of patients was 27,9 years (± 16.1). The most common reasons for consultations were: insomnia 44.4% (n = 2081), seizures 39% (n = 1827), behavioral disorders 31.9% (n = 1263) and hallucinations 26.1% (n = 1224). The most common diagnoses were: epilepsy 36.8% (n = 1773) and psychotic disorders 33.5% (n = 1613). Eighty eight point four per cent (n = 4418) of patients received medical treatment, most often combined with psychological support., Conclusion: this study highlights that in the Guinean context, where access to specialized mental health care is very limited, patients with mental ill, even with severe medical conditions, can be followed up in the health centers by non-specialized but trained mental health professionals., Competing Interests: Les auteurs ne déclarent aucun conflits d´intérêts., (Copyright: Abdoulaye Sow et al.)
- Published
- 2020
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19. [Integrating mental health in community health centers in Guinea].
- Author
-
Sow A, Van Dormael M, Criel B, and de Spiegelaere M
- Subjects
- Guinea, Humans, Inservice Training, Community Health Centers, Health Personnel, Mental Health
- Abstract
This study investigates effects of integrating mental health on staff attitudes in 5 community health centers in Guinea: more specifically, on destigmatizing mental health problems and on adopting patient-centered care approaches. It is based on semi-structured interviews with 27 health workers from health centers having integrated mental health care (Santé Mentale +, with acronym SM+); and, as a comparison group, with 11 health workers working in facilities that do not have integrated mental health (SM-). Attitudinal change among SM+ health workers contrasts sharply with the stigmatizing discourse of SM- health workers. The former, strengthened by their successes in treating mental health patients, have overcome their fears and developed positive attitudes vis-à-vis mental health patients. Furthermore, part of the SM+ workers discovered and adopted a patient-centered approach to care, whereas others remained confined to a biomedical logic. A facilitating factor of change has been the organization of an in-service training program (joint consultations, teamwork and community action) taking into account health workers' emotional needs and providing patient-centered role models. However, this training set-up only functioned optimally in the non-bureaucratic organizational context of a community health center staffed with a stable and qualified team. Our study indicates that, beyond improved access to psychiatric care, integrating mental health in health centers can also reinforce the quality of the therapeutic relationship in general. The contents and modalities of the training program in mental health are crucial; but so is the way the health services are being organized.
- Published
- 2019
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20. [Stigmatisation of mental illness by medical students in Conakry, Guinea].
- Author
-
Sow A, Van Dormael M, Criel B, Conde S, Dewez M, and de Spiegelaere M
- Subjects
- Attitude of Health Personnel, Career Choice, Focus Groups, Guinea epidemiology, Humans, Mental Disorders epidemiology, Mental Disorders therapy, Mentally Ill Persons psychology, Psychiatry education, Psychiatry statistics & numerical data, Surveys and Questionnaires, Workforce, Mental Disorders psychology, Social Stigma, Students, Medical psychology, Students, Medical statistics & numerical data
- Abstract
Introduction: Stigmatisation of mental illness constitutes a major problem in the development of mental healthcare programs, especially when it originates from health professionals themselves. The aim of this research is to investigate possible attitudes of stigmatisation among first and final year medical students registered at the University of Conakry faculty of medicine in Guinea-Conakry (West Africa)., Methods: Focus group discussions identified students' attitudes and perceptions in relation to mental illness, their explanatory models, their opinions concerning traditional and modern therapeutic practices with regard to mental illness, and their interest to possibly incorporate psychiatry in their future medical practice., Results: Many students explicitly regret the stigmatisation of mental health patients, but nevertheless share the general population's prevailing attitudes of discrimination. The dominant stereotype of mental illness is that of madness, although final year medical students describe a more diverse spectrum of mental health problems. There is strong adherence to secular occult explanations of mental illness and advocacy for traditional medicine in addressing these illnesses, including among final year medical students., Discussion: No student would opt for psychiatry as a specialisation, although some expressed interest in integrating psychiatry into their future medical practice. However, this research indicates that stigmatising attitudes are not cut in stone. Under the impetus of specific teaching programmes, attitudes can evolve to create room for tolerance and compassion.
- Published
- 2018
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21. [Does the National HIV /AIDS Control programme provide support for district hospitals in Cameroon?].
- Author
-
Keugoung B, Fotsing R, Macq J, Buve A, Marchal B, Meli J, and Criel B
- Subjects
- AIDS-Related Opportunistic Infections therapy, Acquired Immunodeficiency Syndrome complications, Anti-HIV Agents therapeutic use, Cameroon, Delivery of Health Care organization & administration, HIV Infections complications, Humans, Organizational Case Studies, Acquired Immunodeficiency Syndrome therapy, HIV Infections therapy, Hospitals, District organization & administration, National Health Programs organization & administration
- Abstract
The aim of this study was to investigate the effects of the national HIV/AIDS control programme on district hospitals in Cameroon. A multiple case study was conducted in two district hospitals- one public and one faith-based. Data were collected by document review, semi-structured interviews and observation of managerial processes and health care delivery. Programme interventions result in a series of positive and negative effects on the functioning of district hospitals and local health systems. High input and support of staff skills were observed for antiretroviral therapy and the management of opportunistic infections. However, the impact of the programme on the stewardship function is problematic. The low implication of district management teams in the implementation of HIV /AIDS activities reduces their structural capacity to run the local health systems. Programme and health system managers failed to take advantage of opportunities to develop synergies between the HIV/AIDS programme and local health systems. The HIV/AIDS programme weakens the systemic and structural capacity of local health systems. Managers of both programmes and general health systems should analyse and adapt their interventions in order to effective' strengthen health systems. One of the research questions is to understand why health system stakeholders do not seize opportunities to develop synergies between programmes and the general system and to strengthen health systems.
- Published
- 2015
22. [The health map of Lumbumbashi, Democratic Republic of the Congo. Part II: analysis of the operational activities of health care facilities].
- Author
-
Chenge M, Van der Vennet J, Porignon D, Luboya N, Kabyla I, and Criel B
- Subjects
- Child, Preschool, Cooperative Behavior, Democratic Republic of the Congo, Geography, Health Status Disparities, Hospitalization trends, Humans, Infant, Infant, Newborn, Risk Factors, Transients and Migrants, Urban Health, Urban Population trends, Health Facilities statistics & numerical data, Health Policy, Health Services Needs and Demand, Hospitalization statistics & numerical data, Public Health, Urban Population statistics & numerical data
- Published
- 2010
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23. [The health map of Lumbumbashi, Democratic Republic of the Congo. Part I: problem of health coverage in urban Congolese].
- Author
-
Chenge M, Van der Vennet J, Porignon D, Luboya N, Kabyla I, and Criel B
- Subjects
- Cooperative Behavior, Democratic Republic of the Congo, Geography, Health Status Disparities, Humans, Risk Factors, Transients and Migrants, Urban Population trends, Health Policy, Public Health, Urban Health, Urban Population statistics & numerical data
- Published
- 2010
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24. [Difficulties in partnerships between health professionals and Mutual Health Organisations: the case of Maliando in Guinea-Conakry].
- Author
-
Criel B, Diallo AA, Van der Vennet J, Waelkens MP, and Wiegandt A
- Subjects
- Attitude of Health Personnel, Community Health Services economics, Delivery of Health Care, Integrated economics, Delivery of Health Care, Integrated organization & administration, Guinea, Health Personnel education, Health Services Accessibility economics, Humans, Models, Organizational, Quality of Health Care, Social Perception, Community Health Services organization & administration, Health Services Accessibility organization & administration
- Abstract
In 1998, a Mutual Health Organization (MHO) was created in the region of Guinee forestiere in Guinea-Conakry, West Africa, in the context of the action-research project PRIMA (Projet de recherche sur le partage du risque maladie). The aim of the project was to test whether, and under which conditions, an MHO can improve the access to quality health care. The specificity of the model is double-sided: on the one hand, the wish to integrate the organization into the local health system through a partnership between MHO and health services; on the other hand, the systematic efforts by the local research team to involve health professionals, at both the operational and managerial level of the system, in the planning and implementation of the MHO. We present the results of a study that investigates the health professionals' perception of this model. In April 2000, semi-structured interviews were held with 16 health professionals working at the different operational, managerial and administrative levels of the Guinean health system. The professionals perceive the MHO as an effective strategy to overcome financial accessibility problems. However, the interviews highlight the uncertainties and worries of the health professionals, their lack of understanding of the model, their reluctance even to fully accept it. The partnership approach was not internalized. They understand the technical instrument, but are confused and uncomfortable in their dialogue with the population. This study illustrates the difficulties of establishing a real partnership between population and health services, as well as the need for proper training and coaching of the health workers in the set-up of MHOs. The importance of this aspect was insufficiently recognized by the research team, despite its good intentions and its huge investment in organizing exchange between stakeholders. An important lesson of this experience is the need for promoters to conceive and operate MHO systems in which the expectations and fears of the health care providers are better identified and better taken into account.
- Published
- 2005
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25. [Profile of members and non members of mutual health insurance system in Rwanda: the case of the health district of Kabutare].
- Author
-
Musango L, Dujardin B, Dramaix M, and Criel B
- Subjects
- Cross-Sectional Studies, Family Characteristics, Female, Health Policy, Health Services Accessibility economics, Health Services Needs and Demand economics, Humans, Income, Insurance Coverage economics, Insurance, Health economics, Male, Marital Status, Medically Uninsured statistics & numerical data, Rwanda, Social Class, Socioeconomic Factors, Insurance, Health statistics & numerical data
- Abstract
The establishment of mutual health insurance systems is one of the priorities of the Rwandan government. Pilot studies have been conducted in three districts of the country. Nonetheless, after 4 years of implementation (1999-2003), the population coverage by these insurance systems remains relatively low. A cross-sectional study of 1042 households in the Kabutare health district allowed for a comparison of socio-economic and demographic variables, and the medical, surgical, gynaecological, and obstetrical history of health insurance scheme members and non-members. The results of the study demonstrate that the distribution of members and non-members is similar in terms of sex, marital status, professional status and medical history. However, larger households (more than five members) and those having a relatively higher income (more than USD 230 per annum) are more likely to be insured than other households. Members of the mutual health insurance use more the health services than non-members, spend less on health care and increasingly maintain membership. The study emphasizes the relevance to further promote mutual health insurance, but also points to the need for mechanisms to ensure financial access for the poor rural population.
- Published
- 2004
- Full Text
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