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L’impression 3D permet de fabriquer des structures en disposant la matière aux endroits stratégiques, fabriquer des géométries creuses et limiter ainsi les ressources utilisées. Dans le cadre de l’impression 3D de béton à grande échelle appliqué au secteur de la construction, une optimisation et une étude du mélange utilisé sont nécessaires afin de ne pas consommer abusivement de ciments [1]. Cet article se propose d’utiliser des modèles d’empilement granulaire (notamment le modèle de l’empilement compressible [2]) pour formuler des bétons imprimables et réduire les quantités de ciments en en substituant une partie par des liants alternatifs. Le respect du cahier des charges pour un process d’impression 3D y est détaillé : pompabilité, extrudabilité et structurabilité. Les performances mécaniques de différents mix sont comparées, en flexion et compression puis sont ensuite validés lors d’une session d’impression 3D en laboratoire et en usine.

Une faculté de trop ? Dès lors que deux facultés coexistent dans la même ville, l’une d’elles semble superflue, voire dangereuse aux yeux des partisans de la laïcité qui vont porter leurs attaques sur le dispositif indispensable au fonctionnement de la Faculté, c’est-à-dire les services hospitaliers de Sainte-Eugénie : ces attaques proviennent de tous les horizons, Chambre des députés, gouvernement, conseil municipal, administration préfectorale, presse de gauche. Le 8 mai 1876, le Conseil d’...

Le contexte politique L’histoire de la fondation de la Faculté libre de médecine et de pharmacie de Lille est indissociable de celle de l’Université catholique et ne peut être comprise que dans le contexte politique de ce dernier quart du XIXe siècle qui détermine à la fois les circonstances de sa gestation et ses premières difficultés. Contemporaine de la naissance de la IIIe République, elle connaît les luttes politiques, religieuses, sociales et scolaires qui accompagnent sa lente et diffi...

Les étudiants et les études Le 16 novembre 1876, alors que l’accord avec l’Administration des Hospices vient d’être invalidé par M. de Marcère, s’ouvrent donc les cours libres de médecine à la Maison Saint-Maur, au 78, rue de la Barre, dans ce qui n’est encore, selon les termes de la première réunion des professeurs du 29 août 1876, qu’une école secondaire de médecine. Une première rencontre, qui se veut cependant conseil de faculté, ne réunit que trois professeurs autour du doyen A. Béchamp ...

La crise économique de 1929, qui s’étend à tous les pays occidentaux, entraînant chômage et précarité, ouvre la décennie suivante où s’annoncent de lourdes menaces. En France, elle est à l’origine de la prise de pouvoir par la gauche du Front populaire. Auparavant, la mise en place des Assurances Sociales avait modifié profondément la relation médecin-malade tant en clientèle privée que dans les établissements hospitaliers et les dispensaires. Sur le plan régional, le projet d’une Cité hospit...

Au lendemain de la guerre dont elle a peu souffert, du moins sur le plan matériel, la Faculté retrouve ses problèmes habituels : embarras financiers empêchant tout investissement lourd, vieillissement de structures mal entretenues, difficultés de recrutement des étudiants. Surtout, l’achèvement de la Cité Hospitalière de Lille fait peser une lourde menace tant sur la Faculté que sur ses établissements hospitaliers. Cependant, la généralisation de la Sécurité sociale et son application à ses h...

La question est posée depuis son origine ; elle l’est encore aujourd’hui : qu’on l’appelle raison d’être, spécificité, originalité, caractère propre… il s’agit toujours d’une question de sens, de signification. Comment cet adjectif « catholique » se traduit-il dans les faits, dans les activités de la Faculté ? Y aurait-il une médecine « catholique » et en quoi diffèrerait-elle de la médecine officielle, enseignée dans les facultés de l’Etat ? On la dit aussi, et de plus en plus de nos jours, ...

La tradition universitaire française a longtemps privilégié les concours comme moyen de dégager l’élite d’une profession, en particulier en médecine, et d’assurer ainsi le recrutement de cadres de valeur. Dans un rapport au Conseil de faculté du 11 novembre 1879, le Pr Redier souligne ainsi que les concours doivent permettre de choisir des titulaires pour divers emplois d’une grande importance et qui ne doivent être occupés que par des jeunes gens offrant toutes les garanties. C’est ainsi que...

Jusqu’à une date toute récente, dans notre Occident latin, la « chaire magistrale » constituait l’unité fonctionnelle et administrative de base de toutes les universités. Même si, en France, la loi d’orientation d’Edgar Faure du 12 novembre 1968 a balayé cette structure traditionnelle vénérable, il en reste de nombreux exemples dans notre pays (Collège de France par exemple) et à l’étranger. L’importance d’une Université se mesurait au nombre de ses chaires et c’était un honneur pour une inst...

De nouveau la guerre ! Un second conflit mondial qui va imposer aux Facultés catholiques une traversée délicate. Le 2 septembre 1939 à 0 h, la mobilisation générale est décrétée ; le lendemain, la Grande-Bretagne et la France déclarent la guerre à l’Allemagne. Commence alors une drôle de guerre éprouvante pour le moral que l’on tente de soutenir : Il faut tenir et nous tiendrons, lit-on dans le Journal des Sciences Médicales. La victoire est certaine, mais il faut la mériter par une indéfecti...

Et nous entrons dans l’époque actuelle correspondant à la fin du décanat du Pr Jacques Cousin et à une bonne partie de celui du Pr Albert Dutoit. Nous avons choisi de fixer la limite de notre récit en l’année 2003 : cette année-là voit en effet l’aboutissement de l’absorption de l’hôpital Saint-Antoine par le Centre hospitalier Saint-Vincent et marque un terme – ou tout au moins une pause – dans les projets hospitaliers. Jacques Cousin Albert Dutoit Des changements structurels profonds marq...

Comme toute faculté digne de ce nom, la jeune Faculté libre de médecine et de pharmacie de Lille se doit de posséder sa société savante, ainsi que son journal ou sa revue propre. En fait, elle aura deux sociétés savantes et plusieurs journaux parfois concurrents… La Société des Sciences médicales de Lille Voici comment le Journal des Sciences médicales dans son premier numéro de novembre 1878 rapporte la création de cette Société : Les fondateurs de ce Journal s’étaient déjà réunis au mois de...

Au cours de cette quinzaine d’années marquée par les décanats de Philippe Choteau et de Jacques Cousin, la Faculté, consolidée sur ses bases, fait plus que survivre, même si elle reste plus que jamais vulnérable ; elle est en train de vivre, selon les termes du doyen Ph. Choteau. Elle doit, ajoute-t-il, devenir performante, tout en se pliant, changement oblige, aux nombreuses réformes imposées à coup de lois et de décrets. Mais, grâce à sa taille modeste et à sa faible inertie, elle saura non...

L’état des lieux en 1875 Après la suppression par la Révolution de toutes les facultés du territoire français (1792), la Convention, sur le rapport d’Antoine Fourcroy, médecin et chimiste, décide la création de trois écoles de santé à Paris, Montpellier et Strasbourg : cette loi du 14 frimaire an III (4 décembre 1794) a le mérite de réunir les deux branches de la même science, médecine et chirurgie. Ces écoles de santé, devenues écoles de médecine en l’an IV, forment des officiers de santé, d...

« L’âge de fer » Le corps professoral de la jeune Faculté n’est pas homogène : par leur âge, leur origine géographique, leurs titres, leurs intérêts et leurs ambitions, voire même leur caractère, les professeurs diffèrent profondément. De là naissent des discordes, des désunions et bientôt, à l’occasion d’évènements apparemment futiles, des conflits ouverts et violents. Alourdie par les menaces politiques, l’ambiance devient délétère et il faut tout le poids de l’autorité rectorale, elle-même...

Les fondateurs de l’Université catholique ont voulu dès sa conception joindre à la Faculté de médecine une section de pharmacie, estimant que les pharmaciens des villes et des campagnes, en contact journalier avec toutes les classes de la population, exercent sur elles une influence considérable. Notons d’ailleurs qu’à l’époque les trois villes de France, dotées d’une faculté de médecine (Paris, Montpellier et Nancy, après le transfert de Strasbourg) possèdent également une Ecole supérieure d...

1968-1982 : ces années ont connu un renouveau remarquable de la Faculté. Amorcé par l’orage de mai 1968 et l’heureuse révolution qui l’a suivi, il a été l’œuvre des quatre décanats successifs du professeur Jacques Liefooghe. Mai 68 « Mai 68 » est un terme désignant de manière générique l’ensemble des événements survenus en France en mai-juin 1968. Parti début mai de l’université de Nanterre, le soulèvement des étudiants contre le système universitaire s’étend comme une trainée de poudre à tou...

Au cours de cette trentaine d’années, cinq doyens se succèdent : Henri Desplats, Gonzague Eustache, Henry Duret, Gonzague Augier, Ernest Baltus. Plusieurs fois réélus, H. Desplats et H. Duret exercent trois mandats entre 1887 et 1908. E. Baltus sera doyen avant et après la Grande Guerre. En novembre 1877, le corps professoral comprenait quinze titulaires de chaires, dont trois professeurs de sciences, le doyen Chautard, l’abbé Boulay et M. Witz, et deux ou trois chargés de cours. Cet effectif...

Nouvelles constructions Les baux de location arrivant à expiration, l’Université et ses facultés sont contraintes de déménager : le 1er mars 1881, l’hôtel de la rue Royale doit être rendu aux Dames du Sacré-Cœur et les locaux des facultés de sciences et de médecine de la rue de la Barre – dont l’Administration des Hospices est propriétaire – doivent être libérés au plus tard le 1er octobre 1884. Le Palais académique Il faut donc bâtir sur les 50 hectares acquis par Ph. Vrau et C. Feron-Vrau d...

L’Hôpital Sainte-Eugénie — la Charité Dès leur ouverture en juin 1877, les services de l’aile droite de l’hôpital Sainte-Eugénie fonctionnent de façon satisfaisante : avant la fin de l’année, on compte 436 entrées en médecine, 189 en chirurgie et 64 accouchements. Durant l’année 1878-79, les entrées atteignent le chiffre de 3 016 qui ne sera jamais dépassé : en effet, la suppression de la maternité en 1881 et, en 1884, le remaniement du découpage de la ville en secteurs limitent quelque peu l...

À la fin de la Grande Guerre s’ouvre une période de vingt ans que l’on nomme aujourd’hui l’entre-deux-guerres et qui n’a été qu’un long armistice. Dans une France victorieuse, mais épuisée, les premières années d’après-guerre sont marquées au plan politique par une relative stabilité et un calme apparent. Certes, la Grande Guerre et l’Union sacrée ont apaisé bien des conflits, même s’il persiste une sourde hostilité ou, au mieux, une feinte indifférence des autorités envers la Faculté libre. ...

1958-1968 : Pendant cette décennie où la France, secouée par la guerre d’Algérie, s’est dotée de nouvelles institutions, avant que ne souffle, venu de toutes parts, le vent de la contestation, la Faculté libre de médecine connaît de nouveau des moments difficiles, comme l’Université catholique toute entière. En 1959, celle-ci est dite dans une situation financière catastrophique : Nous vivons d’expédients sans lesquels il faudrait fermer les portes, déclare M. Sander, président de la Commissi...

Sous la direction de Louise Vandelac et Frederick Lemarchand.; International audience; Hydrogen offers possibities for the decentralization of energy production and new political perspectives for the energy transition. Thus, the « Living Lab » process which used in Normandy, represents an original experience based on a co-building methodology of innovation in order to make a public able to lead a social inquiry. Engaging institutional actors, participants, but also organizers and researchers in a process approaching participatory research, this initiative was supposed to facilitate a "common" ownership of hydrogen through the development of use scenarios mobilizing this energy vector and their prototyping. After a presentation of the Living Lab’s modalities and actors, this paper will trace the history of two prototypes develop on it. Despite the institutional constraints that weigh on these, they will make it possible to measure the relevance of the approach which remains a source of participant’s emancipatory perspectives.; Les possibilités de décentralisation de la production promises par l’hydrogène offrent des perspectives politiques nouvelles à la transition énergétique. Ainsi, la démarche Living Lab, engagée en Normandie, constitue une expérience originale de « fabrique des publics » reposant sur une méthodologie appliquée habituellement à la co-construction de l’innovation. Engageant acteurs institutionnels, participants, mais aussi organisateurs et chercheurs dans un procédé se rapprochant de la recherche participative, cette initiative devait faciliter une appropriation « commune » de l’hydrogène passant par l’élaboration de scénarios d’usage mobilisant ce vecteur énergétique et leur prototypage. Après avoir présenté les modalités de la mise en œuvre du Living Lab et ses principaux acteurs, cet article tracera l’historique de deux prototypes élaborés en son sein. Ils permettront de mesurer la pertinence de la démarche qui, malgré les contraintes institutionnelles qui pèsent sur elle, reste porteuse de perspectives émancipatrices pour les participants.

For newly qualified nurses, their first post in a hospital is always a challenge. Their initial training prepares them to be autonomous, but they must quickly learn to prioritise, collaborate, coordinate and communicate effectively. To develop their career, continuing training, participating in departmental projects and being adaptable and mobile will help them achieve their professional aspirations.

National audience; Le présent travail présente une méthodologie de caractérisation des propriétés d’interface mortiers/fibres métalliques par la mise en oeuvre d’un test de «tension stiffening». Ce protocole expérimental s’inscrit dans une démarche de caractérisation de mortiers renforcés par fibres. Cependant, la dimension des corps d’épreuve complique fortement l’utilisation d’outils de mesure standards (extensomètre, jauge de déformation,...) et nous pousse à privilégier une mesure par corrélation d’images numériques 2D (CIN 2D). Mais, pour notre application, un système classique à une caméra présente des limites à cause de sa grande sensibilité aux mouvements hors du plan objet, notamment pour une caméra équipée d’un objectif endocentrique classique. Nous proposons ici une méthodologie intermédiaire entre la CIN 2D et la stéréovision, qui par l’ajout d’une caméra supplémentaire mais sans calibration, permet de maintenir l’erreur commise sur la mesure de déformation à un niveau suffisamment bas pour l’application souhaitée.

International audience

International audience; Non renseigné

National audience

La publication de la journée de 2009 consacrée aux archives de l'Internationale communiste cherche à faire un point sur les outils archivistiques et sur les travaux en cours sur le mouvement communiste, à l'occasion de l’ouverture au public de la base de données des archives de l'Internationale communiste, grâce au projet « Incomka » (International committee for Computerization of Comintern Archives) (1998-2004), d’abord rattaché au Conseil international des Archives et financé par le Conseil de l'Europe, dans le cadre d’une politique générale d'aide aux nouvelles démocraties et de soutien aux démarches de transparence en matière d'accès aux sources d'archives Le projet Incomka visait à numériser tous les inventaires des fonds de l'Internationale communiste conservés à Moscou et 5 % des fonds d'archives (un million de pages), soit les documents les plus significatifs, et à restituer l’ensemble sous forme d’une base de données et de consultation. La journée d’étude de 2009 proposait, d'une part, de faire le bilan de l'expérience, en montrant le contexte administratif et historique de la constitution des fonds d’archives mis à disposition du public via Incomka, et d’évoquer d’autres projets d’exposition de sources menés par les services d'archives français ; d'autre part, de présenter des exemples de travaux menés à partir de ces sources.

Reprenant les grandes lignes de sa thèse, Romain Ducoulombier expose comment la thèse « accidentaliste » proposée par Annie Kriegel pour expliquer la naissance du Parti communiste français, présentée par elle comme une « greffe » du communisme bolchevique sur le corps de la SFIO, ne peut valablement rendre compte de la réalité de l’implantation du parti communiste en France ; qu’il faut bien plutôt penser la réalité du premier communisme français dans une conjoncture large, qui commence en 1914 et dure jusqu’au tournant des années 1924-1926, au moment du tournant de la « bolchevisation », à la fois conséquence et développement de la crise née au moment de la guerre à l’intérieur de la SIO.L’histoire de la naissance du communisme français s’inscrit dans celle de l’Internationale communiste, dans celle de la guerre de 1914-1918, mais d’abord dans l’histoire de la Gauche et de ses enjeux, en 1914 et pendant la guerre. Elle ne se réduit à aucune de ces problématiques, mais on peut considérer que la dépendance à l’égard de la crise provoquée dans le mouvement socialiste par la guerre de 1914 offre la voie d’accès la plus éclairante pour saisir la réalité de ce premier communisme français. C’est dans ce refus, la révolte de la minorité de guerre du Parti contre la guerre, dans le désir de régénérer le Parti socialiste d’une nouvelle génération de militants, qu’il faut chercher les sources de l’adhésion à la IIIe Internationale. Pour saisir la réalité de cette opinion militante qui provoqua l’adhésion à la IIIe Internationale, la nécessité d’une « histoire par le bas » s’impose. Elle est nécessaire pour comprendre qu’il s’est agit, en 1920, non pas de l’imposition d’un modèle bolchevique, mais bien plutôt d’une adaptation stratégique, par une nouvelle génération de cadres, à une nouvelle pratique militante pour la constitution d’un parti de type nouveau, dont le parti bolchevique apparut alors comme le modèle.Afin de documenter cette approche nouvelle, certains fonds d’archives imparfaitement exploités jusqu’à présent (fonds Albert Thomas et fonds Marcel Sembat aux Archives nationales ; fonds Dispan de Florant au centre d’archives de l’ENSP) ont permis à Romain Ducoulombier de vérifier efficacement ses hypothèses de travail. De même, le fonds dit Panthéon (dossiers de la sous-série F7 des Archives nationales) et surtout le fonds dit de Moscou, conservé à Fontainebleau, fournissent-ils un matériau documentaire de premier ordre et constituent-ils une référence documentaire incontournable, recoupant les fonds du RGASPI, pour jeter les bases d’une prosopographie complète des militants socialistes impliqués dans l’histoire de ce premier communisme français.

The aim of this work is to study the Swiss-Cheese operad, denoted by SCd, which is a relative version of the little cubes operad Cd.We show that the classical theorems in the context of uncolored operads can begeneralized to the relative case. From a pointed operad O (i.e. a two colored operad under π0(SC₁) ), webuild two semi-cosimplicial spaces (Oc ; Oo) such that the pair of semi-totalizations is weakly equivalentto an explicit SC₂-algebra. In particular, we prove that the pair (ℒ₁ ; n ; ℒm; n), composed of the space oflong knots and the space of long links, is weakly equivalent to an explicit SC₂-algebra.We study two homology theories, namely singular and Hochschild homology, of a pair of semicosimplicialspaces arising from a pointed operad. In this context, (H∗(sTot(Oc)) ; H∗(sTot(Oo))) and (HH∗(Oc) ; HH∗(Oo)) are equipped with an explicit H∗(SC₂)-algebra structure. We show that the mapintroduced by Bousfield between these two pairs is a morphism of H∗(SC₂)-algebras. This result helps us to understand the pair of spectral sequences computing (H∗(sTot(Oc)) ; H∗(sTot(Oo))). In particular wegive some conditions on a multiplicative symmetric operad so that the E² pages of the Bousfield spectral sequences are weakly equivalent to H∗(sTot(Oc)) and H∗(sTot(Oo)) as H∗(SC₂)-algebras. Finally we generalize our previous results, relying on a conjecture by Dwyer and Hess. We define acolored operad CCd and obtain an SCd₊₁-algebra from an operad morphism CCd → O. As a consequence, we prove that the couple of topological spaces (ℒᵈ₁ ; n ; T∞Imm(ᴷ))(Rᵈ ; Rⁿ)), where Ld₁;n is the space of long knots from Rd to Rⁿ and where T∞Imm(k)(Rᵈ ; Rⁿ) is the polynomial approximation of the (k)-immersions,is weakly equivalent to an explicit SCd+₁-algebra.; L’objectif de ce travail est l’étude de l’opérade Swiss-Cheese SCd qui est une version relative del’opérade des petits cubes Cd. On montre que les théorèmes classiques dans le cadre des opérades non colorées admettent des analogues dans le cas relatif. Il est ainsi possible d’extraire d’une opérade pointée O (i.e. un opérade colorée sous π₀(SC₁) ) un couple d’espaces semi-cosimpliciaux (Oc ; O₀) dont les semitotalisations sont faiblement équivalentes à une SC₂-algèbre explicite. En particulier, on prouve que le couple (ℒ1 ; n ; ℒm ; n), composé de l’espace des longs nœuds et de l’espace des longs entrelacs à m brins, est faiblement équivalent à une SC₂-algèbre explicite. Dans un second temps, on s’intéresse aux couples d’homologies singulières et d’homologies de Hochschild associés à une paire d’espaces semi-cosimpliciaux provenant d’une opérade pointée. Dans ce contexte, les couples (H∗ (sTot(Oc)) ; H∗ (sTot(O₀))) et (HH∗(Oc) ; HH∗(O₀)) possèdent tous deux une structure de H∗(SC₂)-algèbre explicite. On montre alors que le morphisme de Bousfield entre ces deux couples préserve les structures de H∗(SC₂)-algèbres. Cela nous permet de mieux appréhender le couple de suites spectrales de Bousfield calculant (H∗(sTot(Oc)) ; H∗(sTot(O₀))). En particulier, on énonce un critère permettant de faire le lien entre le couple d’homologies singulières issu d’une opérade symétrique multiplicative topologique et la page E² des suites spectrales de Bousfield. La dernière étape de notre étude consiste à généraliser les précédents résultats. Pour cela, on se base sur une conjecture de Dwyer et Hess qui vise à identifier une Cd₊₁-algèbre à partir d’un morphisme d’opérades Cd → O. En admettant ce résultat, on introduit une opérade colorée CCd telle que l’on peut extraire une SCd₊₁-algèbre à partir d’un morphisme d’opérades colorées CCd→ O. On montre ainsi que le couple d’espaces (ℒᵈ₁ ; n ; T∞Imm(ᴷ))(Rᵈ ; Rⁿ), composé de l’espace des longs nœuds en dimension d et de l’approximation polynomiale des (k)-immersions, est faiblement équivalent à une SCd₊₁-algèbre explicite.

The aim of this work is to study the Swiss-Cheese operad, denoted by SCd, which is a relative version of the little cubes operad Cd.We show that the classical theorems in the context of uncolored operads can begeneralized to the relative case. From a pointed operad O (i.e. a two colored operad under π0(SC₁) ), webuild two semi-cosimplicial spaces (Oc ; Oo) such that the pair of semi-totalizations is weakly equivalentto an explicit SC₂-algebra. In particular, we prove that the pair (ℒ₁ ; n ; ℒm; n), composed of the space oflong knots and the space of long links, is weakly equivalent to an explicit SC₂-algebra.We study two homology theories, namely singular and Hochschild homology, of a pair of semicosimplicialspaces arising from a pointed operad. In this context, (H∗(sTot(Oc)) ; H∗(sTot(Oo))) and (HH∗(Oc) ; HH∗(Oo)) are equipped with an explicit H∗(SC₂)-algebra structure. We show that the mapintroduced by Bousfield between these two pairs is a morphism of H∗(SC₂)-algebras. This result helps us to understand the pair of spectral sequences computing (H∗(sTot(Oc)) ; H∗(sTot(Oo))). In particular wegive some conditions on a multiplicative symmetric operad so that the E² pages of the Bousfield spectral sequences are weakly equivalent to H∗(sTot(Oc)) and H∗(sTot(Oo)) as H∗(SC₂)-algebras. Finally we generalize our previous results, relying on a conjecture by Dwyer and Hess. We define acolored operad CCd and obtain an SCd₊₁-algebra from an operad morphism CCd → O. As a consequence, we prove that the couple of topological spaces (ℒᵈ₁ ; n ; T∞Imm(ᴷ))(Rᵈ ; Rⁿ)), where Ld₁;n is the space of long knots from Rd to Rⁿ and where T∞Imm(k)(Rᵈ ; Rⁿ) is the polynomial approximation of the (k)-immersions,is weakly equivalent to an explicit SCd+₁-algebra.; L’objectif de ce travail est l’étude de l’opérade Swiss-Cheese SCd qui est une version relative del’opérade des petits cubes Cd. On montre que les théorèmes classiques dans le cadre des opérades non colorées admettent des analogues dans le cas relatif. Il est ainsi possible d’extraire d’une opérade pointée O (i.e. un opérade colorée sous π₀(SC₁) ) un couple d’espaces semi-cosimpliciaux (Oc ; O₀) dont les semitotalisations sont faiblement équivalentes à une SC₂-algèbre explicite. En particulier, on prouve que le couple (ℒ1 ; n ; ℒm ; n), composé de l’espace des longs nœuds et de l’espace des longs entrelacs à m brins, est faiblement équivalent à une SC₂-algèbre explicite. Dans un second temps, on s’intéresse aux couples d’homologies singulières et d’homologies de Hochschild associés à une paire d’espaces semi-cosimpliciaux provenant d’une opérade pointée. Dans ce contexte, les couples (H∗ (sTot(Oc)) ; H∗ (sTot(O₀))) et (HH∗(Oc) ; HH∗(O₀)) possèdent tous deux une structure de H∗(SC₂)-algèbre explicite. On montre alors que le morphisme de Bousfield entre ces deux couples préserve les structures de H∗(SC₂)-algèbres. Cela nous permet de mieux appréhender le couple de suites spectrales de Bousfield calculant (H∗(sTot(Oc)) ; H∗(sTot(O₀))). En particulier, on énonce un critère permettant de faire le lien entre le couple d’homologies singulières issu d’une opérade symétrique multiplicative topologique et la page E² des suites spectrales de Bousfield. La dernière étape de notre étude consiste à généraliser les précédents résultats. Pour cela, on se base sur une conjecture de Dwyer et Hess qui vise à identifier une Cd₊₁-algèbre à partir d’un morphisme d’opérades Cd → O. En admettant ce résultat, on introduit une opérade colorée CCd telle que l’on peut extraire une SCd₊₁-algèbre à partir d’un morphisme d’opérades colorées CCd→ O. On montre ainsi que le couple d’espaces (ℒᵈ₁ ; n ; T∞Imm(ᴷ))(Rᵈ ; Rⁿ), composé de l’espace des longs nœuds en dimension d et de l’approximation polynomiale des (k)-immersions, est faiblement équivalent à une SCd₊₁-algèbre explicite.

International audience; Observations sous l'arrêt CEDH, gr. ch, 1er juillet 2014, S.A.S. c/ France