1. Characterisation and determination of the bio-origin of iron sulphides in anoxic corrosion systems thanks to isotopic analyses by nanoSIMS
- Author
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Florence Mercier-Bion, Valérie Deydier, Alexandre Dauzères, Didier Crusset, Philippe Dillmann, Yannick Linard, Camille Chautard, Delphine Neff, Sophie Grousset, S. Mostefaoui, Laboratoire Archéomatériaux et Prévision de l'Altération (LAPA - UMR 3685), Nanosciences et Innovation pour les Matériaux, la Biomédecine et l'Energie (ex SIS2M) (NIMBE UMR 3685), Institut Rayonnement Matière de Saclay (IRAMIS), Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA)-Université Paris-Saclay-Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA)-Université Paris-Saclay-Institut de Chimie du CNRS (INC)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Institut Rayonnement Matière de Saclay (IRAMIS), Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA)-Université Paris-Saclay-Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA)-Université Paris-Saclay-Institut de Chimie du CNRS (INC)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Agence Nationale pour la Gestion des Déchets Radioactifs (ANDRA), PSE-ENV/SEDRE/LETIS, Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN), Institut de minéralogie, de physique des matériaux et de cosmochimie (IMPMC), Université Pierre et Marie Curie - Paris 6 (UPMC)-Institut de recherche pour le développement [IRD] : UR206-Muséum national d'Histoire naturelle (MNHN)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), PRP-DGE/SEDRAN/BERIS, IRAMAT - Laboratoire Métallurgies et Cultures (IRAMAT - LMC), Institut de Recherches sur les Archéomatériaux (IRAMAT), and Université de Technologie de Belfort-Montbeliard (UTBM)-Université d'Orléans (UO)-Université Bordeaux Montaigne-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université de Technologie de Belfort-Montbeliard (UTBM)-Université d'Orléans (UO)-Université Bordeaux Montaigne-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)
- Subjects
Anoxic corrosion ,Sulphur isotopic fractionation ,Bacteria ,020209 energy ,02 engineering and technology ,[CHIM.MATE]Chemical Sciences/Material chemistry ,021001 nanoscience & nanotechnology ,13. Climate action ,Iron sulphide ,0202 electrical engineering, electronic engineering, information engineering ,NanoSIMS ,[CHIM]Chemical Sciences ,General Materials Science ,0210 nano-technology - Abstract
International audience; Characterisation and determination of the bio-origin of iron sulphides in anoxiccorrosion systems thanks to isotopic analyses by nanoSIMS. This study is devoted to the determinationof the bacterial or inorganic origin of iron sulphides formed during anoxic corrosion processesby sulfur isotopic composition analyses. Broadly, these analyses are realized by IRMS on dissolved sulphidesand sulphates. Yet in this study, surface local isotopic analyses are realized by nanoSIMS in orderto preserve the information about the corrosion products’ localization. Two kinds of samples are studied:a sample (CBCC) corroded during 13 months in controlled laboratory conditions; and one archeologicalsample corroded during about 2000 years in not very well known conditions. When the corrosion system isperfectly well known, as for the CBCC sample, the local isotopic analyses by nanoSIMS actually enable toconclude on the (bio-)origin of the iron sulphides observed. However, when the isotopic composition of thesulphate’s source is unknown, as for the archeological sample, the origin of iron sulphides cannot alwaysbe determined.; Cette étude est consacrée à la détermination de l'origine biotique ou abiotique de sulfures de fer formés au cours de processus de corrosion anoxiques par l'analyse de la composition isotopique du soufre. Usuellement ces analyses sont réalisées par IRMS (Isotopic Ratio Mass Spectrometry) sur des sulfures et des sulfates préalablement dissous. Dans cette étude, en revanche, une nouvelle approche est utilisée, basée sur des analyses isotopiques locales de surface réalisées en nanoSIMS afin de conserver l'information sur la localisation des produits de corrosion. Deux types d'échantillons ont été étudiés : un échantillon (CBCC) corrodé pendant 13 mois en conditions contrôlées, et un échantillon archéologique corrodé pendant environ 2000 ans dans des conditions mal connues. Lorsque le système de corrosion est parfaitement connu, tel que le cas de l'échantillon CBCC, l'analyse isotopique locale par nanoSIMS permet effectivement de conclure sur la (bio-)origine des liserés de sulfures de fer formés. En revanche, lorsque la composition isotopique de la source de sulfates est inconnue, comme dans le cas de l'échantillon archéologique, il n'est pas toujours possible de conclure sur l'origine des sulfures de fer observés.
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- 2017
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