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Introduction: early-stage lung cancer, whose management relies on parenchymal resection surgery, is in nearly a quarter of cases not operable (impaired respiratory function , prior thoracic surgery, severe comorbidities). Stereotactic ablative radiotherapy (SABR) is a non-surgical alternative that provides radical local treatment. This technique, particularly relevant in resectable but nonoperable tumors, is poorly evaluated in metachronous lung tumors.Objective: the objective of this study is to evaluate the clinical outcome of patients treated with SABR for metachronous lung tumor versus primary stage I lung tumor.Material and methods: 137 patients treated with SABR for stage I non-small cell lung carcinoma were retrospectively included, of whom 28/137 were treated for stage I metachronous tumor and 109/137 for stage I primary lung tumor. Clinical follow-up, overall survival, recurrence-free survival, metastasis-free survival, tumor control, toxicities, and dosimetry were collected.Results: after SABR, patients treated for metachronous lung tumor have survival comparable to that of patients treated for stage I primary lung tumor, with no significant increase in the rate of severe toxicities. SABR is a relevant approach to treat localized metachronous lung tumors, especially in unoperable patients.; Introduction : le cancer du poumon de stade précoce, dont la prise en charge repose sur la chirurgie de résection parenchymateuse, est dans près d’un quart des cas non opérable (fonction respiratoire altérée, antécédent de chirurgie thoracique, comorbidités sévères), particulièrement en cas de tumeur pulmonaire primitive métachrone. La radiothérapie ablative stéréotaxique (SABR) est une alternative non chirurgicale qui délivre un traitement local radical. Cette technique, particulièrement pertinente dans les tumeurs résécables mais non opérables, est peu évaluée dans les tumeurs pulmonaires métachrones. Objectif : l'objectif de cette étude est d’évaluer le devenir clinique des patients traités par SABR pour tumeur pulmonaire métachrone versus tumeur pulmonaire primitive de stade I. Matériels et méthodes : 137 patients traités par SABR pour un carcinome bronchique non à petites cellules de stade I ont été rétrospectivement inclus, dont 28/137 étaient traités pour tumeur métachrone et 109/137 pour tumeur pulmonaire primitive de stade I. Les données cliniques de suivi, de survie globale, de survie sans récidive, de survie sans métastase, de contrôle tumoral, de toxicités et de dosimétries ont été recueillies.Résultats : après SABR, les patients traités pour une tumeur pulmonaire métachrone ont une survie comparable à celle des patients traités pour tumeur pulmonaire primitive de stade I, sans augmentation significative du taux de toxicités sévères. La SABR est une approche pertinente pour traiter les tumeurs pulmonaires métachrones localisées, en particulier chez les patients non opérables.

Introduction : Les patients atteints de cancers colorectaux métastatiques peuvent présenter des oligométastases pulmonaires pour lesquelles une irradiation par radiothérapie stéréotaxique peut être proposée. L’objectif de l’étude est de rapporter l’efficacité et les facteurs pronostiques de survie dans cette situation. Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective qui a inclus des patients présentant des oligométastases pulmonaires de primitif colorectal irradiés par radiothérapie stéréotaxique entre septembre 2007 et Novembre 2014.Résultats : Nous avons identifié 53 patients oligométastatiques qui ont été traitées pour 87 lésions métastatiques pulmonaires. La dose médiane de prescription était de 60 Gy en 3 fractions (médiane de dose biologique efficace de 180 Gy). Le suivi médian était de 33,0 mois. Le contrôle local, le taux de survie sans rechute métastatique et le taux de survie globale à 1 et 2 ans étaient respectivement de 79,8% et 78,2%, 29,2% et 16,2%, et 83,8% et 69,3%. En analyse multivariée, le site primitif rectal (p = 0,001) et un nombre de métastases supérieur à 2 (p = 0,02) étaient significativement associés à un taux de contrôle local diminué. Les lésions rectales étaient associées à une dose d’irradiation plus élevée (169,3 Gy vs 153,3 Gy, p = 0,01) et un taux de mutation KRAS plus élevé (73,3% versus 40,4%, p = 0,002). Le statut mutationnel KRAS n’était pas corrélé au contrôle local, mais corrélé à une diminution de la survie sans métastases à 1 an (0% vs 37,5% ; p = 0,04), comparé aux patients KRAS sauvages. En analyse multivariée, un volume tumoral macroscopique irradié ≥ 3266mm3 (p = 0,03) et un nombre de métastases >2 (p = 0,04) étaient corrélés à une moins bonne survie globale.Conclusion : Dans le CRC, les oligométastases pulmonaires irradiées par radiothérapie stéréotaxique ont présenté de moins bons résultats chez les patients ayant un primitif rectal, > 2 métastases, ou avec un plus important volume tumoral macroscopique irradié. Un traitement plus agressif pourrait être discuté chez cette sous-population.

Contexte : Les inhibiteurs de checkpoints tels que le nivolumab ont considérablement modifié le traitement des carcinomes broncho-pulmonaires non à petites cellules (CBNPC) de stade avancé ou métastatique, avec deux essais cliniques randomisés ayant prouvé une amélioration de la survie globale et du taux de réponse objective.Objectif : Évaluer l’efficacité et la tolérance du traitement des CBNPC par nivolumab, en conditions de pratique clinique quotidienne, sans sélection spécifique des patients. Les critères d’évaluation sont le taux de réponse objective, la survie sans progression et la survie globale. Une analyse des facteurs (cliniques, biologiques et histologiques) prédictifs de la réponse et de la survie, a été réalisée.Méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective menée au Centre Antoine Lacassagne. Elle a inclus 69 patients atteints de CBNPC de stade avancé ou métastatique, traités par nivolumab après au moins un traitement par sels de platine (dans le cadre de l’autorisation temporaire d’utilisation puis de l’autorisation de mise sur le marché).Résultats : Le taux de réponse objective est de 21,7%. La durée médiane de réponse est de 7.5 mois. Le taux de survie globale à 1 an est de 49%. Les patients qui développent une dysthyroïdie immuno-induite (30,4%) présentent une amélioration de la survie globale confirmée en analyse multivariée (HR = 0,2. IC 95% [0,08-0,59] ; p=0,002). Nous avons une proportion importante (20,3%) de patients avec un PS ≥ 2. La tolérance et l’efficacité chez ces patients ne sont pas significativement différentes de celles avec un PS 0-1. Dans notre cohorte, l’association d’une radiothérapie au nivolumab n'a pas d’impact sur la survie sans progression ou la survie globale.Conclusion : Le nivolumab présente une bonne efficacité et tolérance chez les patients atteints de CBNPC en pratique clinique quotidienne. La dysthyroïdie sous nivolumab est associée à une augmentation significative de la survie globale.