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Acute mesenteric ischemia is a rare diagnosis with a very high mortality rate. It is often suspected in case of severe abdominal pain, disproportional to the findings of physical examination. The definite diagnosis is confirmed by CT-angiography and surgical exploration, but the measurement of blood L-lactate often takes place during the diagnostic work-up when this pathology is suspected. This review shows that there is no biological marker with sufficient sensitivity and specificity to confirm or rule out acute mesenteric ischemia. L-lactate measurement is easy to perform, but its diagnostic performance is insufficient to avoid a CT-angiography, whatever the pre-test clinical probability of acute mesenteric ischemia. These conclusions are supported by the current recommendations of the World Society of Emergency Surgery.L’ischémie mésentérique aiguë est un diagnostic rare au taux de mortalité très élevé. Elle est souvent suspectée en cas de douleurs abdominales sévères et disproportionnelles aux résultats de l’examen physique. Le diagnostic définitif s’obtient par angio-CT et exploration chirurgicale, mais le dosage du L-lactate intervient fréquemment lors de la stratégie diagnostique au moment de la suspicion clinique. Cet article met en évidence qu’il n’existe pas de marqueur biologique unique suffisamment sensible et spécifique pour confirmer ou exclure une ischémie mésentérique aiguë. Le dosage du L-lactate est rapide, mais sa performance diagnostique ne permet pas de surseoir à l’angio-CT, et ce quelle que soit la probabilité clinique prétest d’ischémie mésentérique. Ces conclusions sont soutenues par les recommandations des sociétés de chirurgie.

Cet ouvrage est le fruit d’une coopération très fructueuse entre le département de sociologie de l’Université de Pékin et le CNRS, mise en place dans le cadre du Programme International de Coopération Scientifique (PICS) de l’INSHS du CNRS de 2008 à 2011 (Nouvelles frontières des sociologies économiques chinoise et française : un état des lieux), co-dirigé par les professeurs Laurence Roulleau-Berger et Liu Shiding. Dans cet ouvrage, sociologues français et chinois croisent leurs regards sur différents objets de recherche dans le champ de la sociologie économique internationale. Il s’agit du premier ouvrage académique sur la confrontation entre sociologie économique chinoise – déjà largement méconnue dans le monde – et sociologie économique française. Il ouvre des perspectives théoriques et méthodologiques qui renouvellent nos façons de construire des objets de recherche liés au travail, à l’emploi, aux systèmes productifs, à l’innovation économique, aux migrations économiques… In this volume, French and Chinese sociologists share specific interests and, for the first time, confront their perspectives on different objects of research: local government, social networks and intermediate regulation; phenomena of domination and resistance in labour markets; gender and labour; markets, values and conventions; trust, economic exchange and social interaction; innovation and productive networks. Although, initially, American influences played a major role in their construction, the new French and Chinese economic sociologies have progressively attained autonomy and elaborated situated knowledge. In both China and France, the boundaries of economic sociology have been traced according to specific scientific trajectories, a diversity of positions and terrain-based science. They define «specific» and «shared» theoretical and methodological spaces. As the product of pioneering academic research, this work offers an innovative intersecting approach to French and Chinese economic sociologies. Dans cet ouvrage, sociologues français et chinois partagent des intérêts spécifiques et croisent pour la première fois leurs regards sur différents objets de recherche : institutions économiques et ordres productifs ; gouvernements locaux, réseaux sociaux et régulations intermédiaires ; dominations et résistances sur les marchés du travail ; genre et travail ; marchés, valeurs et conventions ; confiance, échanges économiques et interactions sociales ; innovation et réseaux productifs. Si, dans un premier temps, les influences de la sociologie américaine ont largement joué sur la construction des nouvelles sociologies économiques française et chinoise, ces dernières se sont progressivement autonomisées et des savoirs situés se sont élaborés. Les frontières des sociologies économiques en Chine et en France se dessinent à partir de trajectoires scientifiques spécifiques, d’une diversité de postures et des sciences de terrain ; elles définissent des espaces théoriques et méthodologiques « propres » et « partagés ». Fruit d’un travail académique pionnier, cet ouvrage propose une approche croisée inédite des sociologies économiques française et chinoise.