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La prescription motivée par le projet de construction d'un groupe scolaire et l'agrandissement d'une zone pavillonnaire située rue du Parc, concerne une emprise de 50 400 m². Il a révélé une occupation de l'Age du Fer, à l'est de l'emprise, et une occupation antique dans sa partie sud. Aucune structure de périodes plus anciennes n'a été reconnue mais du mobilier a été découvert en position résiduelle.La partie ouest de l'emprise, très fortement perturbée, a livré dans des niveaux de remblais des artéfacts Paléolithiques, Néolithique et de l'âge du Bronze dans un très bon état de conservation. Ce mobilier atteste que la vallée de la Bouzanne était fréquentée dès les époques anciennes. L'occupation de La Tène a livré peu de vestiges. Ils sont matérialisés par deux fossés dessinant l'angle sud-ouest d'un enclos en partie hors emprise. Il s'étend sur une superficie d'environ 5 000 m² sans livrer d'autres vestiges associés.L'occupation antique, au sud de l'emprise, est caractérisée par un ensemble de fossés parcellaires délimitant une zone d'occupation matérialisée par des trous de poteau et une structure complexe entourée de niveaux de fondation.Au nord de cette occupation antique se trouve un ensemble de fosses qui n'ont pas ou peu livré de mobilier. Quelques structures non datées dans la partie sud-est de l'emprise complètent l'occupation humaine.

International audience

International audience; Après une période consacrée essentiellement à l’étude de séries issues de prospections pédestres, la région Centre connaît un renouvellement des connaissances sur la période mésolithique, notamment en liaison avec des opérations d’archéologie préventive en nombre croissant. Le cadre chrono-culturel se précise, bien que la majeure partie des données se rapporte actuellement à une courte période située autour de 8200 à 7600 av. J.-C., soit de la fin du Préboréal au début du Boréal. Les informations d’ordre palethnographique demeurent toutefois encore rares, la plupart des fouilles ayant été conduites sur des sites ne présentant pas les conditions de conservation appropriées.

The site “Belounes” is located in a quarry that extracts alluvial materials of the valley of the Creuse. The Early Neolithic is the earliest period represented on this site. Two vases are characteristic of the recent phase of Villeneuve-Saint-Germain. Some scattered Bell Beaker pottery sherds have been identified during the excavation. Concerning the Bronze Age period, ceramic elements are relatively few and almost absent in the pits. Only few reject pits delivered nearly all the ceramic corpus. An open circular enclosure, associated with two oblong pits, is present in the west part of the excavation zone. Only the central pit has been dated by radiocarbon, and the result refers to the Early Bronze Age period. Opposite to the opening of this ditched enclosure is a fence with three sides with an entrance on each one. Within the area enclosed by the fence, an oval building is located the long of the northwest short side of the fence., Le site des “ Belounes ” est inclus dans l’emprise d’une carrière de matériaux alluvionnaires de la vallée de la Creuse. Le Néolithique ancien est la période la plus ancienne représentée sur ce site, par la présence de deux vases attribuables à la phase récente du Villeneuve-Saint-Germain.Quelques éléments céramiques très localisés et attribuables au Campaniforme ont été mis au jour lors de la fouille. Pour la période du Bronze ancien, les éléments céramiques sont assez peu nombreux et quasiment absents des structures en creux. Seules quelques fosses de rejet ont livré la presque totalité du corpus céramique. Un enclos circulaire ouvert, associé à deux fosses oblongues, est présent à l’ouest de l’emprise. Seule la fosse centrale est datée, par radiocarbone, du Bronze ancien. Face à l’ouverture de cet enclos fossoyé se développe une palissade à trois côtés, possédant trois entrées. À l’intérieur de l’aire enclose par la palissade, un bâtiment ovalaire se trouve sur le petit côté nord-ouest de la palissade.

Actes du colloque de Preuilly-sur-Claise (2007); International audience; No solutrean settlement was known in the French Massif central until a site located along the Allier river has yielded, in 2003, archaeological records which demonstrated that Solutrean people were living in that region, around 19,500 BP, at least in its Northern part. Indeed, at Les Petits Guinards site (Creuzier-le-vieux, Allier), at least three Solutrean typical pieces have been identiied among a lithic assemblage dominated by a bladelet core production sequence, typical of the Magdalenian stricto sensu. These are shaping lakes of little foliate pieces that wear the features of the bifacial schéma opératoire typical of the Solutrean. The fact that they come from the same part of the site and belong to a ine-textured allochoneous lint that is different from the one used to produce Magdalenian industry, makes their speciicity stronger. The identiication, at this place, of Solutrean groups, around 19,500 BP, gives rise to the question of the visibility of Solutrean groups at the scale of the French Massif central and conirms how important this Northern area is if we want to understand the settlement/mobility and economic patterns of the groups who exploited resources inside a large territory.; Alors qu'aucune occupation solutréenne n'était connue dans le Massif central français, un gisement de bord d'Allier a livré, en 2003, des vestiges qui témoignent de la présence des Solutréens autour de 19.500 BP dans cette partie septentrionale. C'est sur le site des Petits Guinards (Creuzier-le-vieux, Allier) qu'au moins trois pièces lithiques caractéristiques du Solutréen ont été identiiées au sein d'un assemblage à forte composante lamellaire, typique d'un Magdalénien stricto sensu. Il s'agit d'éclats de façonnage de petites pièces foliacées qui portent des stigmates caractéristiques du schéma opératoire bifacial spéciique au Solutréen. Le fait qu'ils se situaient dans le même secteur du site et qu'ils soient les seuls à provenir d'un silex allochtone à grain in différent de celui utilisé pour fabriquer le reste de l'industrie magdalénienne, renforce leur particularité. La présence, à cet endroit, de groupes solutréens, que les dates radiocarbone situent autour de 19.500 BP, soulève la question de la visibilité des Solutréens à l'échelle du Massif et conirme l'importance de ce secteur septentrional dans la compréhension de la mobilité et de l'économie des groupes qui se déplaçaient sur un vaste espace.

First solutrean evidence in the french massif central. No solutrean settlement was known in the French Massif central until a site located along the Allier river has yielded, in 2003, archaeological records which demonstrated that Solutrean people were living in that region, around 19,500 BP, at least in its Northern part. Indeed, at Les Petits Guinards site (Creuzier-le-vieux, Allier), at least three Solutrean typical pieces have been identified among a lithic assemblage dominated by a bladelet core production sequence, typical of the Magdalenian stricto sensu. These are shaping flakes of little foliate pieces that wear the features of the bifacial schéma opératoire typical of the Solutrean. The fact that they come from the same part of the site and belong to a fine-textured allochoneous flint that is different from the one used to produce Magdalenian industry, makes their specificity stronger. The identification, at this place, of Solutrean groups, around 19,500 BP, gives rise to the question of the visibility of Solutrean groups at the scale of the French Massif central and confirms how important this Northern area is if we want to understand the settlement/mobility and economic patterns of the groups who exploited resources inside a large territory., Alors qu’aucune occupation solutréenne n’était connue dans le Massif central français, un gisement de bord d’ Allier a livré, en 2003, des vestiges qui témoignent de la présence des Solutréens autour de 19.500 BP dans cette partie septentrionale. C’est sur le site des Petits Guinards (Creuzier-le-vieux, Allier) qu’au moins trois pièces lithiques caractéristiques du Solutréen ont été identifiées au sein d’un assemblage à forte composante lamellaire, typique d’un Magdalénien stricto sensu. Il s’agit d’éclats de façonnage de petites pièces foliacées qui portent des stigmates caractéristiques du schéma opératoire bifacial spécifique au Solutréen. Le fait qu’ils se situaient dans le même secteur du site et qu’ils soient les seuls à provenir d’un silex allochtone à grain fin différent de celui utilisé pour fabriquer le reste de l’industrie magdalénienne, renforce leur particularité. La présence, à cet endroit, de groupes solutréens, que les dates radiocarbone situent autour de 19.500 BP, soulève la question de la visibilité des Solutréens à l’échelle du Massif et confirme l’importance de ce secteur septentrional dans la compréhension de la mobilité et de l’économie des groupes qui se déplaçaient sur un vaste espace., Fontana Laure, Aubry Thierry, Almeida Miguel, Chauvière François-Xavier, Digan Mahaut, Lang Laurent, Mangado Llach Javier, Walter Bertrand. Premières traces des solutréens dans le massif central Français / First Solutrean Evidence in the French Massif Central. In: Le Solutréen 40 ans après Smith’66. Tours : Fédération pour l'édition de la Revue archéologique du Centre de la France, 2013. pp. 239-246. (Supplément à la Revue archéologique du centre de la France, 47)

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