Philippe Lahousse, Guillaume Pierre, Daniel Constantin Diaconu, Mircea Visan, Marian Ene, Groupe d'Étude sur les Géomatériaux et Environnements Naturels, Anthropiques et Archéologiques - EA 3795 (GEGENAA), Université de Reims Champagne-Ardenne (URCA)-SFR Condorcet, Université de Reims Champagne-Ardenne (URCA)-Université de Picardie Jules Verne (UPJV)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université de Reims Champagne-Ardenne (URCA)-Université de Picardie Jules Verne (UPJV)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Maison des Sciences Humaines de Champagne-Ardenne (MSH-URCA), Université de Reims Champagne-Ardenne (URCA)-Université de Reims Champagne-Ardenne (URCA), Université de Reims Champagne-Ardenne (URCA), University of Bucharest (UniBuc), Territoires, Villes, Environnement & Société - ULR 4477 (TVES), Université du Littoral Côte d'Opale (ULCO)-Université de Lille, and Université de Reims Champagne-Ardenne (URCA)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université de Reims Champagne-Ardenne (URCA)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Maison des Sciences Humaines de Champagne-Ardenne (MSH-URCA)
International audience; The mud torrent of Chirleşti, located in the Carpathian Curvature, is an unusual body that combines torrent morphology with mudflow dynamics. Came into existence in early 1950s, as a result of a strong deforestation, this mud torrent has instantly threatened the settlements situated at his outlet. In 2010 the debris cone finally reached the main road and the railways that follow the Buzău valley. The morphometric survey of the whole mud torrent, between 2002 and 2010, coupled to rainfall data, allows specifying the dynamics of this original landform.; Le torrent de boue de Chirleşti, dans les Carpates de la Courbure, est un organisme atypique associant une morphologie de torrent et un dynamisme de coulée boueuse. Apparu au début des années 1950, dans un contexte de forte anthropisation, ce torrent de boue a immédiatement causé des dommages sur les habitations situées à son exutoire, et ses débris ont finalement atteint, en 2010, la route nationale et la voie ferrée qui empruntent la vallée du Buzău. Le suivi morphométrique de l'ensemble du torrent de boue entre 2002 et 2010, couplé avec l'analyse des précipitations, permet de préciser la dynamique de cette forme originale.