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Les glucocorticoïdes à faibles doses (GC) améliorent presque tous les cas de pseudopolyarthrite rhizomélique (PPR), mais des événements indésirables sont fréquents. Le but de cet essai randomisé contrôlé versus placebo chez les patients atteints d'une PPR récente était d'évaluer si le baricitinib (inhibiteur de JAK 1/2) permet d'atteindre un contrôle de la maladie sans GC par voie orale dans les PPR récentes. Nous avons mené un essai randomisé à double insu (1:1) contrôlé versus placebo en groupe parallèle entre le 1er décembre 2020 et le 30 août 2023. Le protocole a été enregistré sur clinicaltrials.gov (NCT04027101). Trente-quatre patients ayant une PPR récente naïve de GC avec un score d'activité DAS-PPR CRP > 17 ont reçu 4 mg de baricitinib par voie orale ou un placebo correspondant (avec un sauvetage des GC par voie orale possible en cas d'activité élevée de la maladie) pendant 12 semaines, puis 2 mg de baricitinib ou un placebo correspondant, jusqu'à la semaine 24. Une infiltration subdeltoïdienne de GC était autorisée à la semaine 0 et à la semaine 4. Le critère d'évaluation principal était le DAS-PPR CRP < 10 sans sauvetage par GC par voie orale de la semaine 0 à la semaine 12. La période de suivi était de 36 semaines. Nous avons randomisé 34 patients (18 patients avec baricitinib et 16 patients avec le placebo ; 22 femmes et 12 hommes). L'âge moyen était de 69,1 (±7,2) ans. La durée moyenne d'évolution depuis le premier symptôme était de 60,7 (±46,9) jours. Le DAS-PPR CRP moyen était de 31,7 (±10,5). Comparativement au placebo, la dose de 4 mg de baricitinib a permis d'obtenir un DAS-PPR CRP comparable à la semaine 12, avec moins de participants nécessitant un sauvetage par GC oral. Le critère d'évaluation principal a été atteint à la semaine 12 par 14/18 (77,8 %) et 2/16 (13,3 %) des patients dans les groupes baricitinib et placebo, respectivement (RR [IC à 95 %] : 5,8 [3,2 ; 10,6] ; valeur de p brute = 0,0004 ; valeur de p ajustée sur le centre < 0,0001). Aucun décès, aucun événement cardiovasculaire indésirable majeur ou nouveau signal de tolérance n'a été observé. Les patients atteints de PPR récente naïve de traitement prenant 4 mg de baricitinib ont nettement moins souvent besoin de GC par voie orale que ceux sous placebo pour atteindre une faible activité de la maladie à la semaine 12, sans nouveau signal de sécurité (Fig. 1). Ce qui pourrait révolutionner la prise en charge de la maladie, notamment en cas de contre indication relative des GC (ostéoporose, diabète, troubles psychiques, hypertension...). [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Objectif Evaluer l’impact du recueil urinaire par poche ou par sondage dans la prise en charge des pyélonéphrites aigues de la petite fille. Méthodes étude prospective comparant les résultats des examens cytobactériologiques des urines sur poche et sur sondage chez 70 filles de 3 mois à 3 ans ayant une bandelette urinaire positive sur poche. Résultats Sur 70 prélèvements d’urine par poche, 9 faux négatifs et 4 faux positifs, soit 18,6 % de diagnostic erroné. Chez les 52 enfants traitées au début comme une pyélonéphrite, 4 infections urinaires non confirmées par le sondage mais traitement maintenu dans 3 cas après analyse globale des données cliniques et biologiques. Chez les 18 enfants non traitées au début, 1 infection urinaire documentée par le sondage. Finalement le sondage n’a modifié la stratégie thérapeutique que chez 2 enfants. Sensibilité de la bandelette urinaire sur sondage 87,5% (IC à 95% : 73,2%–95,8%), insuffisante pour réfuter le diagnostic d’infection urinaire sans culture. Conclusion Malgré la discordance entre prélèvement d’urine par poche et par sondage pour le diagnostic de pyélonéphrite, le sondage modifie peu l’attitude thérapeutique. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Purpose: To demonstrate the added diagnostic value of time-resolved imaging of contrast kinetics (TRICKS) in the evaluation of lower limb arteries compared to standard 3 level MRA with stepping table method., Patients and Methods: Forty patients (30% diabetics) with lower extremity peripheral arterial disease (87.5% with chronic ischemia) underwent standard contrast MRA including TRICKS of the distal arteries. Five arterial segments were defined per leg, and 395 arterial segments were compared (one patient with amputation). Two reviewers evaluated the quality of arterial imaging, presence of venous return and degree of stenosis per segment. The degree of interobserver agreement for arterial stenosis measurement was calculated., Results: More arterial segments could be analyzed on the TRICKS sequence (good or excellent analysis in 63.03%-66.32% of arterial segments compared to 41.51%-47.08% on routine MRA). There was less venous contamination on TRICKS images (25.57% to 27.60% gain). The degree of interobserver agreement was superior with TRICKS compared to standard MRA (kappa 0.85 vs 0.69)., Conclusion: The TRICKS sequence can be added to standard MRA for pre-therapeutic evaluation of distal arteries in patients with peripheral arterial disease, especially with chronic ischemic with rest pain and/or trophic changes.