Search

Toutes les illustrations réalisées par Solenn Bihan, languedessine.fr lors des Journées Abes 2023 sont sous licence Créative Commons (CC-BY-NC) et librement réutilisables.

Toutes les illustrations réalisées par Solenn Bihan, languedessine.fr lors des Journées Abes 2023 sont sous licence Créative Commons (CC-BY-NC) et librement réutilisables.

Toutes les illustrations réalisées par Solenn Bihan, languedessine.fr lors des Journées Abes 2023 sont sous licence Créative Commons (CC-BY-NC) et librement réutilisables.

Toutes les illustrations réalisées par Solenn Bihan, languedessine.fr lors des Journées Abes 2023 sont sous licence Créative Commons (CC-BY-NC) et librement réutilisables.

Toutes les illustrations réalisées par Solenn Bihan, languedessine.fr lors des Journées Abes 2023 sont sous licence Créative Commons (CC-BY-NC) et librement réutilisables.

Toutes les illustrations réalisées par Solenn Bihan, languedessine.fr lors des Journées Abes 2023 sont sous licence Créative Commons (CC-BY-NC) et librement réutilisables.

L’Atelier de Numérisation et de Reproduction des Thèses (ANRT) du SCD de l’Université de Lille propose à tous les docteurs d’éditer leurs thèses au format livre via son service «Thèse à la carte». Ces thèses sont signalées et peuvent être commandées par tous sur le site diffusiontheses.fr. Ce service offre une alternative publique et fiable pour la diffusion imprimée des thèses de doctorat soutenues en France.

Lauréat de l’appel à projet FNSO en 2021, Rapido (Rendre Accessibles des Publications scientifiques Indexées et liées à des DOnnées certifiées) est porté par l’ENS de Lyon pour Persée, en partenariat avec l’Inist, l’École française de Rome, l’École française d’Athènes et l’Abes. Ce projet a pour but d'enrichir et de mettre en relation les publications diffusées par Persée avec des sources externes telles que des référentiels et des données de recherche afin de les inscrire dans un environnement scientifique étayé par des données ouvertes, au moyen d’un protocole automatisé.

Si les techniques d’impression permettent déjà de reproduire la photographie à grande échelle dans les années 1930, le médium est alors principalement utilisé à des fins pédagogiques et de persuasion politique et peu exploité par la publicité française. Rares sont les affichistes à s’emparer de cette technique. Moins connu que ses confrère Carlu, Cassandre, Colin et Loupot, le graphiste Francis Bernard a pourtant été un précurseur en la matière. Although printing techniques already made it possible to reproduce photography on a large scale in the 1930s, the medium was then mainly used for educational purposes and political persuasion and was sparsely exploited by French advertising. Only a few poster artists took advantage of this technique. Least well-known than his colleagues Carlu, Cassandre, Colin and Loupot, the graphic designer Francis Bernard was nevertheless a pioneer in this field.

En France, dans les grandes revues professionnelles, un consensus s’établit pendant l’entre-deux-guerres au profit d’une insertion de la photographie dans l’affiche. Elle est alors considérée comme vecteur de modernité au détriment des dessins, jugés dépassés. Par différents procédés techniques, des imprimeurs tentent d’exploiter la photographie au sein de ce support. Des affichistes pionniers ‒ A. M. Cassandre, Jean Carlu ou Francis Bernard ‒ s’emparent à leur tour de la photographie et de la « Nouvelle Vision » qu’elle procure. In France, in the major professional periodics, there is a consensus in favor of the insertion of photography in the posters during the interwar period in France. It is then considered as a vector of modernity to the detriment of drawings, considered outdated. Through different technical processes, printers tried to operate photography in this substrate. Pioneering poster artists ‒ A. M. Cassandre, Jean Carlu or Francis Bernard ‒ seize the photography in their turn and the "New Vision" it provides.

Alexandrine est le portail documentaire des Beaux-Arts de Paris. Il est le résultat d’un projet d’outil commun entre la Bibliothèque d’art contemporain et le Service des collections patrimoniales. Il comporte également une bibliothèque numérique, donnant accès aux œuvres et ressources numérisées mais également à un service vidéo à la demande (pour visionner des documentaires des plateformes «Tenk» ou «Les Yeux doc») mais également à des bases de données images («Flim» et «art-public.com»). Pour nous, c’est un outil essentiel pour la valorisation et la médiation autour de nos collections: nombreuses bibliographies en lien avec la programmation culturelle, les thématiques des enseignements et les expositions en cours dans les musées parisiens ou de province… La photo de fond du poster est un détail du plafond de la galerie menant à la bibliothèque, dans le Palais des études. Il s’agit d’une copie des «Loges de Raphaël au Vatican», réalisées entre 1839 et 1847 par Ingres et ses élèves.

Réutilisations des données de Mir@bel par les bibliothèques, dans leurs catalogues locaux (directement, grâce notamment aux plugins proposés) et leurs outils de découvertes (via l'exposition des données dans Bacon). Cela permettra de mettre en valeur le signalement des revues en ligne.

La Bibliothèque Sciences et Techniques-Sports de l’Université de Limoges est, depuis une dizaine d’années, activement impliquée dans le projet de reconstitution d’animaux préhistoriques Paléosculptures. Le poster présenté dans le cadre de ces journées ABES vous propose de découvrir les différents aspects de la collaboration mise en place entre la BU et le plasticien à l’origine de ce projet… à la croisée des arts et de la science.

Le chantier consiste à enrichir les notices d’autorité «Personne physique» de statut 1, très incomplètes. Après s’être assuré que la notice n’est pas un doublon, il convient de l’enrichir avec des zones de dates, sources, notes, qualificatif, autres identifiants…. La phase 1 (printemps 2022) a permis à 134 établissements identifiés de traiter, via leur Correspondants Autorité, un premier lot de 4 800 notices. La phase 2 a commencé en novembre 2022 après un appel à volontaires : 49 collègues du réseau répondent présents et traitent des lots de 100 notices sur les 15 000 notices restantes. Au moment de la présentation du Poster, il ne reste plus que 7.000 notices à traiter, environ.

Alexandrine est le portail documentaire des Beaux-Arts de Paris. Il est le résultat d’un projet d’outil commun entre la Bibliothèque d’art contemporain et le Service des collections patrimoniales. Il comporte également une bibliothèque numérique, donnant accès aux œuvres et ressources numérisées mais également à un service vidéo à la demande (pour visionner des documentaires des plateformes « Tenk » ou « Les Yeux doc ») mais également à des bases de données images (« Flim » et « art-public.com »). Pour nous, c’est un outil essentiel pour la valorisation et la médiation autour de nos collections : nombreuses bibliographies en lien avec la programmation culturelle, les thématiques des enseignements et les expositions en cours dans les musées parisiens ou de province… La photo de fond du poster est un détail du plafond de la galerie menant à la bibliothèque, dans le Palais des études. Il s’agit d’une copie des « Loges de Raphaël au Vatican », réalisées entre 1839 et 1847 par Ingres et ses élèves.

Depuis 2019, le Baromètre de la Science Ouverte (BSO) permet de suivre l'évolution de l'ouverture des publications scientifiques et de mesurer l'efficacité des politiques publiques en la matière, telles qu'énoncées au sein du Plan National pour la Science Ouverte. Depuis 2020, ce sont également les établissements d'enseignement supérieur et de recherche qui peuvent suivre ces mêmes indicateurs au niveau local, suite à la publication du Baromètre lorrain de la Science Ouverte. La réalisation de BSO locaux est grandement facilitée depuis 2022, avec la mise à disposition par le MESR d'un outil de déclinaison native des indicateurs. Cette collaboration fructueuse entre UL et MESR a donné lieu à la mise en œuvre d'un projet également co-porté avec INRIA, qui vise à étendre ces indicateurs aux données de la recherche et codes logiciels. Ces nouveaux indicateurs ont également vocation à être déclinés au niveau des établissements, lesquels expriment leur fort intérêt pour ces développements au sein du Club utilisateur du BSO (lancé en mars 2022 par l'UL et le MESR, fort de 176 abonnés à ce jour).Notre proposition de poster porte donc sur les évolutions du BSO au fil des ans, avec l'ajout de nouveaux indicateurs (santé, données, logiciels et bientôt ORCID) et sur l'appropriation toujours plus grande par les établissements de cet outil grâce aux déclinaisons locales (près de 40 déjà recensées ici : https://barometredelascienceouverte.esr.gouv.fr/declinaisons/bso-locaux). Notre objectif est à la fois de présenter le travail accompli sur les nouveaux indicateurs, mais aussi d'inciter à l'utilisation de l'outil par les établissements.

Vous souhaitez exposer vos données de recherche sur le web telle une bibliothèque numérique ? Utilisez le service d'exposition des données de l’Inist. Il met à disposition ses compétences pour gérer, partager et diffuser vos données (bases, collections, jeux de données) sous la forme d’un site web personnalisé.

Le réseau Frantiq (Fédération et Ressources sur l’Antiquité) réunit 40 bibliothèques spécialisées en archéologie et alimente un Catalogue Collectif de ressources dans cette discipline. Souhaitant adopter les autorités de référence de l’ESR, le réseau Frantiq décide, dès 2021, d’utiliser le référentiel IdRef. Deux ans plus tard, les 40 bibliothèques du réseau produisent leurs données d’autorité dans IdRef.

Poster de présentation lors du Congrès 2022 de l'ADBU du mémoire d'études et de recherche disponible sur Zenodo :https://doi.org/10.5281/zenodo.6303815

Cet article étudie la manière dont les expériences récentes de caisses de grève en région parisienne (2016-2020) recourent à des images et à des mises en scène, pour sensibiliser les donateurs potentiels et susciter leur don. Portant sur un corpus constitué d’affiches syndicales d’appel au don et de photographies produites lors de l’observation ethnographique de collectes, il illustre la centralité des pratiques de cadrage et de marquage social de l’argent. Il éclaire, enfin, comment le choix d’un public déterminé amène chaque expérience de caisse à privilégier une scène centrale parmi les trois scènes principales – le lieu de travail, les manifestations, les réseaux sociaux. This article studies how recent strike solidarity funds in the Paris area (2016-2020) use images and stagings, in order to appeal to the potential donors’ emotions and to provoke their donation. Based on a corpus made of trade unions’ posters calling for donation, and pictures produced during the ethnographic observation of money collecting, it illustrates the centrality of pratices such as framing and the social earmarking of money. It also shows how the choice of a specific audience leads each solidarity fund to elect one central stage among three main stages – the workplace, the demonstrations, the social networks.

International audience

Comment les affiches ou les cartes à jouer, conçues comme des tableaux vivants, jouent-elles de et avec la nature et les propriétés de l’image ? L’analyse s’appuie sur le concept d’acte d’image selon Bredekamp et sur une distinction de la pensée husserlienne des images. Nous examinerons d’abord comment l’affiche et la carte, en devenant des tableaux vivants, mettent en œuvre une poétique de l’attraction. Puis nous verrons comment le tableau vivant interroge alors la notion de « représentation »., How do posters or playing cards, conceived as living pictures, play with the nature and properties of the image? The analysis is based on the concept of « image act » (Bredekamp), and on an Husserlian distinction of the images. We will first examine how the poster and the playing card, by becoming living paintings, implement a cinema of attractions. We will see then how the living paintings question the notion of « representation ».

International audience; L'apparition de préoccupations liées au développement durable constitue la grande révolution urbanistique de ce début du XXIe siècle. L’objectif de la thèse est de dresser le bilan des initiatives entreprises par certaines municipalités des villes à travers le monde, en mettant l’accent sur celles de deux villes françaises (Saint-Ouen et Nantes), en matière de planification et de gestion de l’urbanisation, de manière plus durable, plus productive et plus inclusive que par le passé qui inclût leur patrimoine. Une des solutions qui existent aujourd'hui pour répondre à la nécessité de création des villes durables est de recycler de nombreuses friches qui se libèrent, qu'elles soient industrielles, portuaires, aéroportuaires, ferroviaires ou militaires pour créer des écoquartiers. La libération des sites au sein et en périphérie des villes à cause de la désindustrialisation et le recyclage de ces sites en créant des écoquartiers est le point de début de cette thèse. Aujourd'hui il n' y a pas une théorie scientifique qui montre la liaison entre la patrimonialisation d'anciens sites industriels et le développement durable. La réhabilitation de certains bâtiments industriels peur être considérée comme un processus inscrit dans le cadre du développement durable, notamment car il s'agit d'une mesure contre l'étalement urbain. Toutefois, la question qui n'est pas encore répondue est comment les villes industrielles qui sont des entités territoriales fortement liées à la notion de travail pourraient devenir durables en conservant leur identité industrielle. Cette question n'était pas facile à répondre et il fallait faire appel à la sociologie pour montrer que la notion de travail continue à exister même dans le cadre des villes durables (le paramètre économique) et la démographie pour montrer que les conditions de durabilité dans une ville sont un facteur qui attire de nouveaux habitants et des entreprises à s'y installer (cadre de vie, présence des équipements et des infrastructures). La question fondamentale, alors, est comment on pourrait être amenés de la phase d'expérimentation à la phase d'élaboration des solutions concrètes qui pourraient être adoptées à l'échelle de la ville ayant comme résultat une nouvelle forme des villes (écologiques, durables) pour le 21ème siècle. Les programmes de patrimonialisation d'anciens sites industriels et la reconversion des friches industrielles aux écoquartiers pourraient fonctionner comme des guides pour la planification des villes durables au XXI siècle? Il reste à vérifier que les solutions adoptées à l'échelle du quartier pourraient être adoptées à l'échelle de la ville.

Comment développer des fermes agroforestières à l'échelle d'un territoire pour répondre aux enjeux environnementaux et socio-économiques de l'agriculture ?

Poster sur le DOmaine du petit saint jean, ferme de 31 hectares en Camargue.

Une ferme au coeur du projet de recherche participative ARBRATATOUILLE

Comment l'évolution des pratiques agricoles sur une ferme a permis l'installation d'un rucher sédentaire

Co-concevoir un verger diversifié "0 phyto"

Planter des arbres: quel impact sur le paysage, sa beauté, sa biodiversité ?

Quel est le rôle des plantes du sous-couvert végétal dans les truffières ?

Agroforesterie et couverts végétaux: une alliance pour lutter contre l'appauvrissement des sols ?

La Durette est une ferme de 4 hectares en zone périurbaine d'Avignon

Avec la multiplication de nouvelles sources de données à la fois massives, spatialisées, et en temps réel, la connaissance des structures et des dynamiques spatiales en géographie des transports et des mobilités pourrait être grandement améliorée (ANTONIOU et al., 2011 ; GOODCHILD, 2013). Là où des données sont de longue date disponibles à propos des infrastructures ou des offres de transports réguliers (par les airs par exemple), ces nouvelles données peuvent lever, au moins en partie, la frustration qui peut être partagée par les chercheurs s’intéressant aux services de transport non-réguliers (DOBRUSZKES, 2012). Parmi ces derniers figurent les circulations de camions assurant des échanges de marchandises par voie routière. Nous les étudions ici en détournant le système de taxation kilométrique des camions en Belgique s’effectuant par GPS embarqués, desquels nous obtenons les positions spatio-temporelles de l’ensemble des camions en circulation sur une semaine de novembre 2016. Dans cette contribution, nous nous interrogeons sur le passage de données brutes à un savoir construit à propos des circulations de camions sur un territoire (SHEN & STOPHER, 2014). Ainsi, nous exposons d’abord brièvement les étapes de passage d’une série de 280 millions de points GPS à une matrice origines-destinations nécessaire pour visualiser les interactions spatio-temporelles entre lieux. Nous visualisons ensuite ces circulations en les décomposant en diverses composantes : (1) là où passent les camions, en visualisant le trafic journalier moyen ; (2) là d’où viennent et où se rendent les camions, en visualisant les origines et destinations (ou connexions) de leurs trajets ; (3) là où les camions franchissent les frontières avec les pays limitrophes ; (4) enfin, une facette de la polarisation des principales villes belges sur leur environnement. En dépassant la cartographie directe des points GPS par l’élaboration de ces diverses composantes, ce sont plusieurs facettes du réseau d’échanges de marchandises qui sont révélées. Les deux premières composantes mettent en exergue les lieux qui subissent des externalités négatives ou qui au contraire sont très intégrés aux réseaux d’échanges de marchandises. Les deux autres composantes révèlent plus largement les relations de la Belgique avec ses voisins et l’influence de chacune des villes sur le territoire belge.

International audience; Les déplacements en excès ("excess commuting") se définissent comme "des déplacements non optimisés dans une forme urbaine donnée". Le concept d’excess commuting permet d’analyser la dissociation spatiale entre domicile et lieu de travail à une échelle donnée. Il est généralement calculé en comparant les déplacements observés avec les déplacements optimisés obtenus en minimisant la distance totale parcourue tout en préservant l’emplacement des lieux de résidence et des lieux de travail. Une forme de programmation linéaire appelée "problème de transport" est souvent utilisée pour optimiser la matrice de déplacements domiciletravail. Beaucoup étudié ces dernières années, l’excess commuting permet de mieux comprendre le lien entre forme urbaine et efficacité du réseau de navettage. Cet indicateur est cependant sensible à la manière dont la matrice de déplacements domicile-travail est construite. Par exemple, la définition de la région d'étude et son découpage en unités spatiales sont des facteurs pouvant impacter l’excess commuting et ainsi biaiser la comparaison de différentes régions. Plusieurs études ont déjà été menées sur le sujet mais les effets combinés de ces facteurs restent cependant encore peu connus, particulièrement au niveau local. Durant cette présentation, nous proposerons un cadre méthodologique permettant de générer automatiquement des matrices de déplacements domicile-travail à différentes échelles ainsi que les matrices optimisées associées. Nous nous intéresserons en particulier à la sensibilité de la mesure d’excess commuting aux changements d’échelle et aux limites spatiales de la région d’étude. Nous étudierons ces effets pour plusieurs villes d’Europe et à différentes échelles : dans un premier temps à une échelle globale permettant de comparer nos différents cas d’études, puis à une échelle plus locale pour étudier la distribution spatiale des déplacements en excès.

Paris in the XVIIIth century was characterized by important evolutions in consumerism and exchanges. In this context, commercial posters and personal ads started to compete with state public writings and libels on display in previous centuries. They were instrumental in creating a new form of urban attention, which was not only based on sounds and spoken langage, but also on visual and written signs. This attention economy caused a change in the printing trade, giving birth to professional bill-stickers or information entrepreneurs. It was also linked to typographic techniques and to street furniture designed to catch the Parisians’ attention and to occupy some city places. In that context, urban authorities took steps to control the walls to challenge the attention-seeking posters. In that respect, the XVIIIth century marks the origin of a long history of poster regulation in France. If today, bill-posting is linked to over-saturated urban landscapes and to alienating advertisements, when considered in the Parisian streets of the Enlightenment and the French Revolution, they reveal how powerful posters were at the time. They were thought of as a device, a deceiving one indeed, but one structuring the urban experience, an educational device allowing to spread information about the rules and the law to as many people as possible, or a medium to get involved in the democratic public sphere which is gaining ground in 1789. This study will analyze the way citizens engage with the city and their use of the public sphere., Dans un contexte parisien marqué au XVIIIe siècle par d’importantes évolutions de la consommation et des échanges, les affiches commerciales et annonces de particuliers viennent concurrencer les écritures publiques du pouvoir et libelles affichés observables aux siècles précédents. Elles contribuent à structurer une nouvelle forme d’attention urbaine, qui n’est plus uniquement fondée sur le son et l’oralité, mais également sur les sollicitations visuelles et écrites. Cette économie de l’attention entraine des mutations des métiers de l’imprimé (professionnalisation d’afficheurs ou d’entrepreneurs de l’information). Elle renvoie également aux techniques typographiques et aux éléments de mobiliers urbains conçus pour captiver l’attention des citadins et investir certains espaces de la ville. Dans ce contexte, les autorités urbaines mettent au point un maintien de l’ordre mural pour faire face aux sollicitations affichées. Le XVIIIe siècle constitue en ce sens la matrice d’une histoire longue du droit d’affiche en France. Si l’affichage est aujourd’hui associé à la saturation des paysages urbains et à l’aliénation publicitaire, réinscrit dans les rues parisiennes des Lumières et de la Révolution française, il révèle tout le crédit alors associé à l’affiche. Elle est ainsi conçue comme un objet, certes trompeur, mais structurant l’expérience urbaine, un dispositif pédagogique permettant de diffuser auprès du plus grand nombre les règlements et la loi, ou encore un media pour s’impliquer dans l’espace public démocratique qui s’affirme en 1789. Cette étude analyse donc les formes d’engagements des citadins dans la ville et leurs usages de l’espace public.